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 RANDO G/4 du 23/04/2024

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- CREST - LE TOUR DE LA TOUR.

 

La Tour de Crest, élément phare du paysage drômois : 52 m de hauteur, 900 ans d'histoire, 3 siècles de prison avec ses cachots, ses oubliettes, ses souterrains dont l'un déboucherait de l'autre côté de la rivière Drôme. Plus haut donjon de France rescapé de la démolition ordonnée par Louis XIII, classée monument historique en 1877.

Ce mardi Michel nous propose une balade en campagne sur les hauteurs de Crest. Tout d'abord nous traversons un hameau résidentiel, sur notre gauche le premier massif forestier (nous en traverserons plusieurs) puis un abrupt et étroit sentier va nous conduire au pied de la tour ; nous dérangeons les corneilles qui nous le font savoir. Nous descendons (avec prudence, car elles sont bien étroites et usées) les 29 marches qui nous conduisent côté prison. Nous nous y attardons un moment.

C'est par un étroit sentier pierreux que nous partons pour la suite de notre parcours. Nous sommes au milieu de terres agricoles dont des champs de lavande, au loin Roche Colombe et les Trois Becs, ils sont bien embrumés, nous les aurons longtemps en point de vue. Une descente, un croisement de routes et nous attaquons un autre massif. Des arbres de Judée, des genêts, des lilas bordent les talus, nous sommes à l'abri du vent. Voilà le chemin des basses et moyennes Sétérées ? Notre guide connaît, une sétérée est une ancienne mesure agraire, appellation locale ? Au bout du massif voilà l'endroit idéal, déjà connu, pour la pause goûter.

La météo qui nous inquiétait a finalement été favorable, nous étions quand même emmitouflés, mais "même pas eu froid".

16 randonneurs ont parcouru 5,500 km avec 150 m de dénivelé.

Michel guide - Brigitte et Roselyne photographes.

Mauricette.

RANDO G/4 du 16/04/2024

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CORNAS - LES HAUTS DE CORNAS

 

Nous quittons CORNAS village par le chemin des Côtes, il a la particularité d'être de temps à autre "en escaliers". Dès nos premiers pas, nous voyons une scène inhabituelle – deux chevaux de trait labourent un vignoble. Deux autres belles bêtes attendent patiemment leur tour sur le bord du chemin. Nous montons en direction des Terrasses. Nous sommes entourés de vignes, toutes bien entretenues ; normal elles vont produire le fameux vin rouge AOC.

Au milieu de tous ces vignobles un massif forestier a été conservé et c'est par un petit sentier bien agréable, comme on les aime, que nous allons le traverser. Il sera parfois caillouteux, mais nous débouchons sur un plateau dégagé d’où nous aurons entre autres un point de vue sur la vallée, sur le Rhône et sa confluence avec l'Isère. Une bonne descente nous attend de l’autre côté du plateau. La végétation devient estivale. Et puis au détour de ce sentier une barrière en bois ?? En la contournant notre guide Gill va aux nouvelles : le propriétaire des lieux (en conflit avec des indélicats) avait décidé d'interdire le sentier. Il attache ses deux chiens, plutôt impressionnants et comme nous ne faisions "que passer" il nous laisse la voie libre !


Nous arrivons sur la grande route, que nous traversons. Nous sommes au hameau de la Mure : une vieille connaissance pour le groupe 4 il y a quelques années. C'est là que nous allons goûter, dans ce vaste espace au bord du vieux Rhône avec tables et bancs. Auparavant nous faisons une visite à la chapelle qui surplombe le parc. La légende dit que deux marins l'auraient construite en remerciement ; ils étaient en grand péril sur le "Rhône Sauvage" et la Madone les avait sauvés.

Nous quittons ce bel endroit vers le sud en suivant le chemin de fer, pour retrouver le centre village en empruntant le long et étroit passage piéton des Bergeronnettes.

C'était un mardi bien varié, merci Gill, nous étions 24 randonneurs pour ce parcours de 5,600 km avec 130 m de dénivelé.

Mauricette.

Photographe Dominique FRUGIER

RANDO G/4 du 02/04/2024

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- SAINT PERAY - CHANTE GRAILLE.

 

Nous sommes 20 pour cette nouvelle randonnée de 9,400 km au dénivelé de 180 m, Fabienne est notre guide. Le temps est estival, les fleurs sont partout, les vignobles aussi.

A Saint-Péray (ville prudente) il n'y a pas que Crussol et le Mialan, il y a aussi le chemin Damourdedieu qui va nous conduire, en une longue montée, à Chante Graille ; nous n'y verrons pas de pie, pas de corbeau .... De belles demeures se sont bâties sur ce coteau au vaste point de vue, à la végétation généreuse ; à notre gauche une petite forêt, en contrebas le ruisseau du Dubière grossi par les dernières pluies et qui doit partir retrouver le Mialan. Quelques arrêts à l'ombre seront nécessaires, il faut se rafraîchir et s'alléger.

L'heure du goûter "a sonné" et c'est en bordure de vigne que nous nous restaurons, le point de vue est agréable, les Trois Becs nos indéfectibles repères, toujours présents ; circulent des oeufs de Pâques !!

Nous côtoierons la Côte du Pin, nous apercevrons l'auberge "chez Mathu" (souvenirs pour certains) et notre guide Saint Pérollaise nous conduit au parking par des ruelles et des impasses en bordure d'un Mialan très agité et encombré par la chute de quelques arbres.

C'était un bel après-midi, une découverte. Merci Fabienne.

Nicole photographe.

Mauricette.

    Mardi 19 Mars 2024  

 

Mauves     Le lac des Pierrelles

 

Temps superbe, un avant goût de l’été… Nous partons  dans l’Ardèche, pour Mauves berceau du vin St Joseph qui s’appelait autrefois « vin de Mauves ». Dans le roman les Misérables de Victor Hugo c’est du vin de Mauves qu’offre l’évêque de Digne à Jean Valjean.

Bernadette et Cosimo mènent la troupe de 21 marcheurs (22-1 désistement). Nous commençons la balade par le tour du Lac des Pierrelles, une lône de 5ha de superficie dans un espace naturel de 22ha aménagé pour la balade la détente ou le pique-nique et pour l’observation de la faune, avec  bancs , tables, sentiers et panneaux explicatifs. Deux beaux cygnes nous accueillent au départ ainsi que divers canards. Puis vite nous découvrons d’incroyables colonies de tortues qui prennent le soleil les unes derrière les autres sur le moindre tronc flottant sur l’eau. Il y en a partout ! Le long du parcours aménagé nous pouvons lire les panneaux explicatifs sur les lônes , la flore et surtout la faune : on trouve ici bergeronnettes  , bouscarles , divers canards, goélands, cormorans, grèbes, hérons, aigrettes, martins-pêcheurs etc…  On pêche des brèmes, brochets, carpes, goujons, perches, tanches…  et il y a d’innombrables tortues, au départ abandonnées par des particuliers. L’espèce envahissante a proliférée. Elles nuisent à la bonne santé du lac et des autres espèces.

Les alentours du lac sont ombragés par des peupliers noirs, ormes, saules, frênes, érables ou autre cornouillers.

Nous terminons  à regret cet agréable parcours de 1,5 km autour du lac et  prenons  la via Rhôna qui longe le Rhône. Nous sommes à 2,5km de Glun au sud, mais nous allons la prendre vers le nord en direction de Tournon. Il y a le choix entre une petite route (pour les vélos) ou après une passerelle sur un bras de lône, un chemin herbeux qui la longe ou encore un chemin plus près du Rhône. Nous prendrons le long de la lône pour aller jusqu’à une passerelle au niveau de l’hôpital  St Antoine à Tournon. Ici nous ferons la halte goûter  après avoir fait la photo de groupe. Au passage nous admirerons de nombreux orchis araignées ou abeille ?

Puis ce sera le retour sur le chemin près du Rhône. Certains commencent à trainer la patte ! Nous retrouverons le parking après avoir parcouru 8km…à plat sous un beau soleil.

 

Texte : Bernadette

Photos : Denise et Bernadette

RANDO G/4 du 12/03/2024

 

 AOUSTE//SYE - FONDEBEAUX.

 

Notre parking habituel étant indisponible c'est du centre ville d'Aouste que nous partons, rive gauche de la rivière Drôme.

C'est par un chemin agréable bordé de lavande sauvage, de genévriers et autres arbustes aux premiers bourgeons que notre dénivelé s'effectue ; quelques haltes pour s'alléger, le temps est idéal. Puis sur notre gauche un large chemin où après la pluie de la veille nous rencontrons de grandes flaques boueuses, que nous essayons d'éviter ; qui à droite, qui  gauche mais pas de dégâts ! Au loin nous apercevrons Roche Colombe, encore plus loin le Veymont tout chapeauté de blanc.

Nous arrivons dans une combe où le massif s'arrête en bordure d'une falaise où curieusement ont poussé des arbustes, au pied de cette falaise un ruisseau invisible se fait entendre, nous le retrouvons plus loin au moment de la pose goûter. Et quel agréable endroit pour cette pose ; la prairie jaune de primevères, le ruisseau des Limites et son petit pont. Nous repartons par le hameau ...... des Limites. Nous sommes sur deux communes : Aouste /Sye et Piégros la Clastre.

C'est très encadré par notre guide Michel et notre serre file Jacques que nous traversons la grande route.

C'était un bel après-midi, presque printanier, de ci de là des arbustes en fleurs.

7,600 km pour 150 m de dénivelé. Nous étions 23 randonneurs. Nicole photographe.

Mauricette.

RANDO G/4 - du 20/02/2024

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SAINT DIDIER DE CHARPEY - LE GOLF.

 

Ce mardi notre guide Jacques nous offre quelques mots de poésie :

"La vie est comme une randonnée, rien ne sert d'aller plus haut, rien ne sert d'aller plus loin si on n'apprécie pas le chemin".

Nous sommes 29 randonneurs pour ce parcours de 5,600 km à Saint Didier de Charpey. Nous allons cheminer autour du golf 18 trous, le premier qui a été crée dans la Drôme, le site est tellement verdoyant et arboré, les golfeurs sont nombreux.

Nous traversons le ruisseau "La Boisse" sur un petit pont ; nous aurons quelques légères montées, un petit bois à traverser. Mais ce qui nous surprend ce sont les nombreuses truffières, grillagées et cadenassées, plantées de jeunes arbres bien alignés, bien taillés : des noisetiers, des chênes, des "inconnus" ; nous rencontrons parfois des champs de lavande, aujourd'hui voilà les truffes, la Drôme Provençale s'installe au nord !

Un peu de route et voilà la montée au hameau de Bois Percé ; mais avant une petite visite à la statue de la Vierge du Vœu et les photos habituelles à cet endroit. Ce hameau est devenu presque un village tant les constructions nouvelles se sont multipliées ; il faut dire que la vue est imprenable même si aujourd'hui le Vercors est embrumé.

Notre descente se poursuit, au loin perché le village de Charpey. Et voilà cette si belle  petite école où lors de précédentes randos nous avions entendu les enfants ; aujourd'hui (les vacances) ne restent que des marquages au sol, des dessins sur les murs, la petite école a été abandonnée !!

Nous allons goûter sur la pelouse entourant l'église romane Saint Didier 11/12 siècle qui dépendait de Léoncel. Elle a été détruite en 1809, partiellement reconstruite seconde moitié du XIX siècle.

Bel après-midi riche en variétés. Le golf s'étire sur 50 ha de bois et verdure.

Photographes : Denise et Joël.

Mauricette.

Mardi 13 Février 2024    

 

 Le Bois de l’ âne à Chavannes     Tracé PDF                       

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Temps printanier malgré une petite fraicheur à l’ombre. C’est un groupe de 19 marcheurs emmené par Bernadette et Cosimo qui part du petit village de Chavannes. Nous prenons un petit sentier qui traverse une zone un peu marécageuse mais praticable malgré la pluie du dernier weekend. Il débouche au bord de l’étang du Mouchet surplombé de son magnifique château du même nom. Nous parcourons le tour  de cet étang aménagé avec des panneaux sur la faune et la flore. . Vieux de plus de 3 siècles, situé dans une zone humide de 6,5 ha,  il fait partie des espaces naturels sensibles inventoriés par le département et classés zone naturelle d’intérêts écologiques, faunistiques et floristiques. On y verra entre autre un vivier où l’on gardait les carpes pêchées ici pour les consommer en période de carême. Autrefois alimenté par la « Veaune », celle-ci en a été détournée par la création d’une rivière de contournement qui permet à la Veaune de ne plus se réchauffer en passant par l’étang. En 1835 une étude dit qu’avec ses 2,12 ha il est le plus grand étang de la Drôme.

Nous admirons le beau château du 16ème

. L’aile Est a été construite sur des vestiges anciens. Il conserve un escalier médiéval et des ouvertures gothiques. Selon la tradition Diane de Poitiers (1499-1566) serait venu dans ce château…Sur les peintures de la voûte de l’escalier monumental et sur les cheminées de l’étage on peut voir les croissants entrelacés de Diane de Poitiers et les initiales H et D. En 1792  le château est pillé. En 1931 la propriété morcelée est vendue. En 2005 il est racheté par un promoteur qui y fait aménager 27 appartements toujours occupés à ce jour. Le château  dans sa totalité, son pigeonnier et les parcelles autour sont les éléments protégés par l’inscription le 19 juillet 2005 à l’inventaire des monuments historiques. Notre chemin contourne le château, traverse des vergers et longe de nombreux parcs à chevaux. Notre regard est attiré par la chaîne enneigée de Villars de Lans. Puis le chemin herbeux arrive au pied du bois de l’âne dont nous allons faire le tour par montées et   descentes dans ce joli bois où nous ferons  la halte goûter et la photo de groupe. La bonne humeur est de rigueur bien aidée par les blagues  de Michel, Jacques, Joël ou Cosimo. Nous prenons ensuite le chemin du retour  avec encore beaucoup de chevaux à admirer. Nous retrouvons le chemin qui ramène au château, à l’étang.  Chavannes  n’est plus qu’à 500m, nous y sommes un peu avant 17h30. Toute la troupe est ravie de ce parcours ludique de 8  km et 120m de dénivelé.

Un bel après midi ensoleillé dans la bonne humeur et la convivialité.

 

Texte :  Bernadette

Photos : Denise, Joël, Bernadette

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RANDO G4 - du 06/02/2024.

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- VALENCE EPERVIERE / PARC DES TRINITAIRES -

 

Nous voilà un nouveau mardi à l'Epervière. Michel absent c'est Jacques qui conduisait cette randonnée, de 5,500 km, légèrement modifiée.

Nous partons par un petit sentier nous conduisant en bordure d'un verger (anciennement pépinière municipale) comportant 14 espèces de fruitiers que les valentinois peuvent venir cueillir le moment venu (ils devront attendre un peu). Jalonnent ce sentier d'intéressants panneaux explicatifs ; ça et là se dressent quelques hautes sculptures modernes.

Puis nous arrivons sur la voie verte en faisant très attention aux vélos : c'est une recommandation du guide. Voilà le Parc Jouvet, nous le longeons côté sud. Nous flânons un moment autour du plan d'eau où nous assistons à une dynamique "danse des canards", c'est la période de formation des couples, et de la migration sud-nord : en effet, au-dessus  de nous un grand vol, sans doute de cigognes. Une autre sculpture particulière, en métal, baignant au milieu des canards, une immense tête humaine, sur laquelle oiseaux et canards viennent "atterrir" qui sur le nez, qui sur le front, qui sur la bouche etc ...... surprenant.

Un autre parc : celui des Trinitaires. Autrefois propriété de l'ordre des Trinitaires (aurait été laissé à l'abandon pendant un demi siècle)  s'étend sur une superficie de 6 ha, il est sillonné de multiples petits canaux qui se jettent dans l'Epervière (pour rappel : plus courte rivière de France de 2,600 km) affluent du Rhône.

Nous faisons un tour complet autour du dernier parc, celui de Valensolles. Nous trouvons quelques bancs bienvenus pour la pause goûter et les bavardages.

Avant de retrouver le port, nous traversons deux routes, toujours bien encadrés par nos deux gilets jaunes.

Et voilà, c'était un agréable mardi, bien diversifié et dans la bonne humeur. Nous étions 30.

Denise et Christian photographes.

Mauricette.

30/01/2024

 

- BOURG-les-VALENCE - L'ILE AUX LAPINS.

 

Nous sommes 30 pour cette randonnée de 6,400 km : l'Île aux Lapins, ou l'Île aux Castors ?

Fabienne était notre guide.

Depuis la construction du barrage/écluse en 1968 cette île est devenue une presqu'île ; les castors n'ont pas apprécié, ils ont disparu, les lapins sont restés (nous avons vu un beau terrier) !

Nous traversons donc, à la queue leu leu sur le passage piétons, ces eaux bouillonnantes aux remous impressionnants. Mouettes et goélands, des habitués, évoluent au-dessus de ce remue-ménage.

Nous arrivons sur la large digue, nous pouvons marcher à notre convenance ; la nature est toujours en sommeil, le temps idéal, le fleuve est rapide, parcouru de petites vagues. Et puis Valence se rapproche. Se profilent la cathédrale, la Basse Ville, le pont Mistral. Nous sommes arrivés au bout de la presqu'île. C'est là que les deux bras du Rhône se rejoignent, ils s'étaient séparés au nord de la Roche de Glun. Côté Ardèche un pont, une confluence : c'est le Mialan, l'affluent qui rejoint son fleuve.

Nous repartons en sens inverse. Au bout de la digue, la pause goûter, retour sur la bruyante écluse. Et puis comme sortant de nulle part : une péniche prénommée LOUIS, "en route" vers le sud ; elle est tellement longue ! Nous la regardons un grand moment.

C'était un beau mardi au fil de l'eau et à la douceur printanière.

Denise était notre photographe.

Mauricette.

Mardi 23 Janvier  2024  

 

  Montvendre :   Le Plaçon   St Agnat  (Tracé PDF)

 

Temps idéal aujourd’hui, environ 11° au départ. C’est peut être ce qui a motivé certains. C’est en effet un groupe de 29 marcheurs (30 inscrits – 1 désistement) qui part pour Montvendre emmené par Bernadette et Cosimo. Au programme visite du village et rando avec le Plaçon et St Agnat.

Nous partons de la mairie. Au passage nous remarquons le vieux lavoir, l’ancien temple devenu salle communale, l’école des 2 Ruisseaux située entre les 2 petits ruisseaux qui convergent ici, le Riousset et le Bost. Puis nous passons devant l’église St Blaise (1848) où sonne encore la cloche fondue en 1510 et qui était à l’origine dans la chapelle des Pénitents à l’intérieur des remparts. C’est la plus ancienne cloche du département. Nous arrivons à la Porte monumentale fortifiée, avec un cadran solaire, la Porte de Florence du 13ème S., construite sur le modèle d’une porte de l’époque à Florence. C’est le seul vestige du village féodal détruit pendant les guerres de religion. Bernadette raconte brièvement l’histoire de ce village, l’origine de son nom, sa situation sur le Mont Vénus à l’origine, etc…Puis nous sortons du village par la Grand’Rue et ses vieilles maisons à l’emplacement des douves. Une petite route monte vers la Vierge qui domine le village. De là, la vue s’étend sur la plaine  et à nos pieds le village. On a déjà fait un peu de dénivelé ! Le temps de profiter du beau soleil et de faire la photo de groupe et nous allons  vers le Plaçon. On longe un pré en lisière de forêt pour prendre un petit sentier bien caché  dans le bois. La descente est un peu rude au début, mais on y va très tranquillement et tout se passe bien. Merci les bâtons….. un beau sentier remonte dans les pins , très agréable , et nous ramène sur le plateau. Au passage une petite construction (photo) dans les pins, attire notre attention. Four, puits ? C’était parait-il un four où les habitants venaient cuire le pain, on l’appelle le trou des sorcières…

Les difficultés sont passées, nous allons faire le tour de St Agnat à plat ou presque. Pour le goûter nous nous arrêtons au soleil au bord du chemin aux abords envahis par des pervenches, il faudra revenir au printemps ce sera tout bleu. Nous redescendons au vieux village où nous pénétrons par le haut, chemin des remparts. Un sentier entre les maisons nous amène au château aujourd’hui propriété privée. Nous passons la Porte monumentale et prenons la Rue des Remparts sous le château et sa belle tour ronde. Arrêt devant la Maison Consulaire du 14 ème S. Ce fut la première mairie, restée jusqu’en 1880 puis école primaire et aujourd’hui propriété privée. Nous quittons le vieux village  pour aller à l’étang et ses abords bien aménagés. Montvendre est un village botanique qui compte plus de 250 espèces de plantes d’extrême orient . Le fleurissement est assuré par l’association les Amis de Montvendre crée en 1975 ainsi que l’organisation des foires aux fleurs au printemps et aux arbres à l’automne. Au passage  devant l’école maternelle (ancien couvent) on est surpris par les manteaux multicolores qui « habillent » le tronc des arbres (photo)… original !

Notre rando se termine. Les participants sont ravis de la découverte de ce village si proche de chez nous et peu connu par la plupart.

Nous avons parcouru 7km et fait environ 120m de dénivelé.

 

Texte : Bernadette

Photos : Denise et Bernadette

G4 - 16/01/24  

 

Bachassier 6.5km, 20m

 

Un fois n’est pas coutume, le G4 s’aventure sur les chemins le matin. C’est pour la bonne cause… on mange la galette ensemble cet après-midi !

Près de Chabeuil, les mares de Bachassier sont à la fois classées Espace Naturel Sensible (E.N.S.) et Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (Z.N.I.E.F.F). Il s’agit d’une zone humide de création récente, élaborée en compensation des travaux de la ligne TGV Lyon-Méditerranée qui passe en bordure du site. Six mares ont été creusées en 2001 dans le but de créer des habitats favorables à la faune et à la flore. On dénombre ici 7 espèces d’amphibiens, 33 espèces de libellules, 84 espèces d’oiseaux… mais vu notre nombre (18) et le froid, depuis la cabane d’affut installée proche d’une des mares, nous n’avons aperçu qu’un rouge gorge et une mésange 😉

Certains découvraient cet espace pour la première fois. Dans la grisaille, mais heureusement sans vent, nous avons fait des boucles sur les deux rives de la Véore, en la passant par la petite passerelle métallique. La Véore coulait fort, le gué plus au sud ce sera pour une autre fois ! Nos déplacements ont été accompagnés par les passages réguliers du TGV, mais malgré nos 4 passages sous le pont ferroviaire  (un aller-retour de chaque côté de la Véore), nous n’avons pas réussi à expérimenter le passage de la rame directement au-dessus de nos têtes, expérience étonnant… Il faut croire que le bruit ne dérange pas (plus ?) la faune, qui se développe bien.

En terminant notre dernière boucle, on a juste le temps de jeter un coup d’œil à l’étang de pêche et de voir des travaux assez récents des castors, et voilà que le soleil se pointe en arrivant aux voitures ! On s’est bien aéré, maintenant cap sur Malissard, le pique-nique en commun des 4 groupes nous attend, ainsi que les 20 galettes !

Animatrice – Gill       Photographe – Michel R.

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