

Club Pédestre Malissardois
Mardi 24 Mai 2022
Saou Les Douglas
La grosse chaleur de ces derniers jours a sans doute découragée des marcheurs. C’est donc un petit groupe de 10 qui part guidé par Bernadette et Cosimo. Nous allons toujours à Saou mais pour faire une autre rando que celle prévue, plus en sous-bois et bien au frais, agréable même si la température a bien baissé.
Nous partons du parking des Sables Blancs et traversons la Vèbre à sec aujourd’hui.( la dernière fois il y avait de l’eau, on avait fait un détour)Le petit sentier serpente dans l’épaisse forêt en suivant la Vèbre. Il fait presque frisquet ! Il nous mène à l’Auberge des Dauphins. Nous arrivons à l’ancien silo où de grands travaux pour agrémenter le parking sont presque finis. Nous prenons la majestueuse allée des cèdres de l’atlas qui arrive à l’Auberge en pleine réfection. Un nouveau bâtiment à l’arrière sera une maison de site : un lieu pour comprendre les rapports qu’entretiennent l’homme et la nature à travers les richesses et l’histoire de cette forêt qui s’étend sur 2355 ha. C’est une réserve de faune et de flore. On identifie plus de 870 espèces végétales dont 414 espèces protégées ou rares, soit le 1/3 des espèces du département. La proportion est identique pour la faune. Plus de 120 espèces d’oiseaux nicheurs, des marmottes, chamois…etc et même des loups !
Nous nous arrêtons devant l’auberge des Dauphins où Bernadette nous raconte son histoire , l’histoire de la forêt et tout ce que l’on doit à un certain Mr Burrus qui l’achète en 1924. Député du Haut Rhin, riche industriel alsacien (tabacs) il tombe amoureux du lieu et l’organise pour en faire profiter à tous. Il construit cette auberge sur le modèle du Petit Trianon de Versailles, fait créer un circuit touristique de 27 km avec tables de pique-nique, plante d’innombrables arbres d’espèces peu communes en France à cette époque, exploite le bois, fabrique de la vaisselle avec le sable blanc présent sur place, organise l’agriculture etc…Il crée un véritable village où 130 personnes travaillent pour lui. Il y a les habitations, une école, une chapelle… Après sa mort en 1959 l’auberge est délaissée et se dégrade. La forêt passe de propriétaires en propriétaires. Une banque projette d’en faire une chasse privée donc fermée au public, ce qui décide le département à l’acheter pour continuer à l’ouvrir à tous.
Nous passons ensuite devant la maison des éco-gardes où l’on peut voir les fondations de ce qui fut la villa Tibur (on écoute son histoire), puis nous prenons le chemin qui monte aux 3 Becs. Pas d’affolement… nous ne ferons qu’un bon km pour arriver au lieu dit « Les Douglas ». En effet il y en a de majestueux tout autour de nous. Ces géants venus des Etats Unis et plantés par Mr Burrus atteignent 30 à50m de haut (70 à 100m aux EU) et ont une longévité de 500 à 1000 ans ! Avant de prendre la descente du retour nous empruntons le sentier en escaliers qui mène au « Camp de l’Eternel » où pendant les guerres de religion les protestants de la région venaient se réfugier. Dans la descente nous bifurquons vers le sentier qui monte aux « Clos » sans le prendre. Là une vaste prairie ensoleillée nous accueille dans la verdure pour le goûter. Nous entrons ensuite dans une profonde forêt sombre pour arriver au « Pont en béton » où une roue à aube attend de l’eau pour tourner. Nous passons au bassin d’agrément de la villa Tibur et longeons l’immense prairie devant l’auberge où de nombreuses tables de pique-nique ont été restaurées. Un joli pont nous permet de retourner en forêt et de rejoindre le sentier du départ le long de la Vèbre. Quelques gouttes tombent sur les arbres, mais pas de quoi mouiller le sol. Quelques uns par précaution sortent le kway mais nous arrivons aux voitures sans se mouiller.
Une balade bien au frais dans un paysage grandiose, une forêt dont l’histoire tumultueuse devient sereine aujourd’hui.
Photos Denise et Bernadette
Bernadette
RANDO G/4 du 10/05/2022
- AUTICHAMP - LA MONTAGNE.
Autichamp (Alticampus) - Les Hauts Champs. A la Renaissance les marquis du village font construire de luxueux jardins suspendus soutenus par des murs en voûte ; ils sont alimentés par un système d'irrigation amenant l'eau depuis les sources du village. Aujourd'hui ces jardins sont joliment entretenus : légumes, fleurs, oliviers entre autre.
Nous partons du bas du village pour cette belle randonnée, délaissée depuis quelques années. Une descente pour commencer qui nous conduit sur le pont roman enjambant le ruisseau de la Grenette. Une petite montée, une route à traverser et nous voilà en sous-bois dans le massif de La Montagne.
Nous aurons le plus souvent de larges chemins, non pierreux, à l'ombre (appréciée), quelques sentiers fleuris, d'aphyllantes de Montpellier, de mélittes, d'épervières des murs et encore beaucoup d'orchidées ; nos randonneuses botanistes sont à l'œuvre ! Dans ce massif forestier beaucoup de surfaces déboisées, dans quel but ? Puis dans une prairie un élevage de poules "encadrés" par deux patous débonnaires, sur ce même terrain un mobil home semble faire office de couveuse, curieux ! Plus loin les ruines d'une maison dont un pan de mur montre un fronton bien conservé et surprenant. Il y a des choses bizarres ici !!
Voilà un croisement de sentiers, nous sommes aux Jouvets à 450 m d'altitude. Une dernière montée et nous arrivons à l'endroit habituel du goûter, cette grande croix en pleine nature au pied de laquelle nous nous installons. Un sentier pierreux cette fois et nous retrouvons notre chemin en sens inverse, le pont roman, et perché face à nous Autichamp, quel beau tableau !
Et la dernière difficulté se précise, cette descente "si facile" et bien il nous faut la remonter : elle est raide, il fait chaud, il y a des galets sous nos pieds, mais ouf ! à la queue leu leu nous en voyons le bout, accueillis par le parfum des sureaux et des acacias en fleurs. Un petit détour par la Calade de la Porte de France pour admirer les deux si belles grottes/lavoirs, construits au pied du rocher, tapissés de plantes aquatiques, où l'eau est tellement limpide. Magnifiques.
C'était un bel après-midi fait de plein de curiosités. Nous étions 18, avons parcouru 7 km pour 180 m de dénivelé, Michel était notre guide et Denise notre photographe.
Mauricette.
RANDO G/4 du 03 MAI 2022
- VAUNAVEYS-LA-ROCHETTE - Les OULLIERES - MAISON DES CHASSEURS.
Vaunaveys, Vaunaveys-la-Rochette depuis 1972. Quel beau village perché installé derrière ses remparts au pied des Monts du Matin. Petit par sa taille mais riche de ruelles, impasses, calades : rue de la Grande Porte, du Lavoir, du Four à Chaux, Voysinale, passage de la Bergère. Nous partons par la montée des Buis pour prendre sur notre gauche le chemin de la Déserte qui va nous faire traverser le massif forestier de Costadon.
Nous sommes en sous-bois pour cette première partie, le sentier s'étire dans cette belle forêt faite surtout de chênes et de résineux. Petites montées et descentes se succèdent dans cet environnement tellement verdoyant. Puis c'est une vaste prairie clôturée que nous côtoyons, nous nous attendons à voir des animaux en pâture, le lieu s'y prête, mais non pas aujourd'hui. Un petit ruisseau descend entre les fourrés, il doit partir en bas du village, nous le reverrons.
Une "éclaircie" au fond du sentier, au loin Roche Colombe et les Trois-Becs, le massif forestier se poursuit à notre gauche. En contrebas le quartier des Oullières ; nous allons dans cette direction. Arrivés au kiosque de la maison des chasseurs nous nous accordons un moment de détente. En face nous attend une belle montée. Le chemin est large, il longe le moto cross crestois, il va nous conduire à une croisée de sentiers ; c'est celui de droite que nous prenons, enfin nous sommes en descente ; après un arrêt goûter nous repartons pour notre dernière ligne droite, le village apparaît il nous semble bien haut ! Voilà un petit pont, en dessous est-ce le Pétochin ? il prend sa source par ici. Dernière difficulté, la courte mais rude montée du "chemin de Crest". Voilà la Porte du Sud, le lavoir où la photo du groupe est obligatoire.
Nous retiendrons de cette randonnée l'exceptionnel fleurissement de nos sentiers : des orchidées blanches et mauves en quantité, des astragales de Montpellier, de la cytise, du genêt et tellement d'autres. En descendant au parking encore une dernière : de la sauge de Jérusalem.
Bel après-midi tellement vert ! Nous étions 17. Merci à Fabienne pour cette belle rando et à Denise photographe. Nous avons parcouru 7,7 km, pour un dénivelé de 150 m.
Mauricette.
R, pour un dénivelé de 150 m.
Mauricette.
RANDO - G4 du 26/04/2022
- GRANGES LES VALENCE - LA MURE -
Nous sommes 19 pour cette randonnée de 10 km de Granges les Valence à Cornas. Nous ne cheminons pas en bordure du fleuve mais sur un large chemin un peu à l'écart ; nous l'apercevons de temps à autre par quelques trouées. Au départ nous sommes en face de l'Île aux Lapins.
Nous entrons dans un univers de verdure, de chants d'oiseaux et d'innombrables arbres aux essences variées. Il y aura des sureaux et des acacias en fleurs, des peupliers noirs qui "floconnent" autour de nous, des saules et tellement d'autres inconnus dont un aux écorces différentes entre bas et haut et bizarrement un figuier et un laurier sauce : travail du vent ou des oiseaux ? Aux endroits sans arbres de la renouée de Sacaline (information d'une randonneuse). Et dans toute cette végétation les chants d'oiseaux ; certains ont reconnu le merle, la fauvette.
Ce mardi de vacances nous avons dû partager notre chemin avec les cyclistes, ils étaient là qui en famille, qui en duo, qui isolés, pressés et sans sonnette ; alors "attention vélo" a été le leitmotiv du jour. Nous arrivons à La Mure, le but de ce mardi. Bel endroit bien emménagé.
Mais notre guide nous réserve une petite surprise, il nous faut continuer et sur la route de Tournon un peu à l'écart nous découvrons, pour la plupart d'entre nous, un espace vert où se dressent une haute statue de Saint Christophe et la petite chapelle romane de La Mure. Cette chapelle aurait été bâtie à la suite du vœu de deux bateliers naviguant sur le Rhône et en grand péril d'être noyés. Ils auraient fait promesse d'élever cette chapelle si la Vierge les sauvait. Bel endroit, photos obligées.
Nous prenons notre temps pour le goûter, des pâtisseries nous sont proposées par deux sympathiques randonneuses. Notre retour s'effectue par un chemin un peu différent. C'était un bel après-midi pleine nature aux portes de la ville.
Jacques était notre guide, Denise notre photographe.
Mauricette.
RANDO G4 du 19/04/2022
- ST VINCENT LA COMMANDERIE -
Saint-Vincent La Commanderie un village chargé d'histoire et de légendes.
Une commanderie templière : un ensemble de bâtiments tenant à la fois du monastère et de la ferme de rapport pour soutenir l'action des chevaliers du temple en Terre Sainte.
On dit qu'au 12ème siècle s'élevait au sud du village le château des templiers qui aurait disparu dans des conditions mystérieuses ! Et pour rajouter au mystère, Mélusine venait paraît il en visite dans ce château !! depuis Montélier ... Mais trêve de légende ! Nous partons par le chemin des Planayses pour une belle randonnée de 6 km, que nous connaissions déjà mais que Gill a modifiée pour nous faire connaître des sentiers plus pentus ... il y avait le choix.
Le renouveau est bien là, le coucou nous l'a même confirmé. Partout c'est une explosion de bourgeons, de feuilles et de fleurs, presque toutes jaunes d'ailleurs en tapis ou en arbustes. Chemin faisant nous verrons le Gros Pin (pas au mieux de sa forme) carrefour de sentiers, les curieux rochers de "la momie" qui nous semblent tout proches, le Tourniol, la petite source du Guimand où nous faisons un arrêt, son eau est claire, elle file dans les roseaux.
Puis voilà un petit sentier ombragé, agréable et apprécié car il fait chaud, il va nous conduire à la croix de Saint Vincent (altitude 571 m). En fait c'est trois randonneurs qui vont au pied de cette croix, le sentier y menant est un peu "aventureux". Nous nous retrouvons pour la pause goûter. Le point de vue est exceptionnel, un peu brumeux côté Ardèche. Voilà Charpey sur sa colline, Saint Vincent tout en bas. A l'est Côte Rotte aux escarpements impressionnants. Le retour se fait par des chemins différents, souvent pierreux, des racines aussi, attention !
Nous avons parcouru 6 km pour 180 m de dénivelé. Nous étions 8, les mamies sont bien occupées pendant les vacances. Bel après-midi tout en couleur. Gill était notre guide, Christiane notre photographe.
Mauricette.
Mardi 12 avril 2022
Saôu les anciennes fermes
Ciel uniformément gris, mais douceur avec fort vent du sud à Malissard. Cosimo et Bernadette emmènent un groupe sympa de 18 marcheurs pour découvrir le circuit des anciennes fermes dans la forêt de Saôu. A l’arrivée bonne surprise : il n’y a pas de vent ! …et mauvaise surprise la Vèbre n’est pas à sec comme la plupart du temps , elle est gonflée par la fonte des neiges récentes aux 3 Becs. Nous ne pouvons donc pas la traverser à gué et faire un petit circuit supplémentaire prévu au départ.
Nous traversons donc la route (ce sera le seul goudron du jour) On se dirige vers le synclinal de Roche Colombe par un beau chemin à plat qui longe la forêt de la Prade au bord de vastes prairies. Puis on rentre en forêt. Nous allons jusqu’au Pont d’Horta où la montée s’annonce dans de grands pins hauts et droits. Le chemin-sentier est bordé de primevères en fin de floraison. Nous rejoignons l’ancien chemin qui desservait autrefois des fermes. Il serpente à mi-pente, en légère montée, puis presqu’à plat, en direction des 3 Becs. Attention ! ne pas marcher sur les rubans de chenilles processionnaires que nous observons. Des clairières nous offrent de superbes points de vue sur le Grand Pomerolle que nous admirons longuement. Nous sommes sur le versant sud (l’adret) du synclinal. Quelques rayons de soleil nous accompagnent et il fait très doux même chaud . Le chemin se transforme en sentier pour atteindre la première ancienne ferme : la ferme Chauvet aux ruines assez imposantes. Continuant notre sentier on découvre ensuite la ferme Fuoc. Les ruines ont été dégagées de la végétation et nous admirons les restes de ces bâtiments qui ont été importants. Nous faisons ici la halte goûter et la photo de groupe. Devant nous beaucoup de cèdres immenses qui ont été plantés ici par Mr Burus, ainsi que d’autres essences rares à l’époque, ce magnat du tabac achète la forêt au début du 20ème siècle et la transforme, mais c’est une autre histoire que nous découvrirons au cours d’une autre randonnée. Le lieu est agréable mais il faut repartir… pour atteindre la 3ème ferme : la ferme Raillon au bord du chemin des muletiers qui mène aux 3 Becs. Nous continuons un peu sur ce chemin jusqu’à l’embranchement du difficile sentier qui monte à la chapelle St Médard. Mais on ne se trompe pas, on prend en face les escaliers qui débutent le sentier qui redescend à notre point de départ en passant devant la 4ème ferme du jour : la ferme Pézillet un peu moins imposante que les trois autres. Le parking est en vue.
Tout le groupe est ravi de cette belle nature qui nous est offerte. A bientôt, dès le mois prochain, dans le même coin pour découvrir d’autres facettes de la forêt de Saôu.
Merci aux photographes Denise et Bernadette.
Bernadette
RANDO du 05 AVRIL 2022
- LES BORDS DE LA VEORE - MALISSARD/BEAUMONT.
Randonnée de proximité ce mardi. C'est du village que nous partons. Suzanne est notre guide. Nous sommes 21 et avons parcouru 8 km.
Les chemins de Gaillard, des Séquoias, des Gagnages, de Reboulet, de la Buzatte et du"PréVert", tous ces quartiers que nous connaissons sans forcément les situer, nous les avons aujourd'hui parcourus. Au départ, sur un petit pont de bois, nous avons enjambé le ruisseau Béal Crapaud. Un béal est un étroit canal acheminant de l'eau. C'est ce qu'on appelle un "régionalisme". Ce terme n'est employé que dans le sud-est de la France. Mais nous n'avons pas vu le crapaud !
Après notre route obligée sur le goudron, c'est avec plaisir que nous trouvons la Véore et sa rive malissardoise herbeuse. Endroit toujours aussi agréable, les arbres commencent à être "en feuilles", par contre le niveau de l'eau est plutôt faible pour la saison. Sur notre droite l'immense jardin maraîcher en pleine activité printanière.
Arrive un carrefour, un petit sentier descend au plus près de l'eau où quelques cailloux plats intéressent notre guide (chefs d'œuvre en devenir). A droite un raccourci où se dirigent quelques randonneuses. Tout droit pour le reste du groupe. Nous côtoyons un moment la route de Beaumont, puis nous longeons un ruisseau et arrivons quartier Reboulet où nous sommes attendus. Notre habituel coin goûter n'étant plus praticable nous poursuivons notre route pour nous retrouver à l'endroit où notre Béal Crapaud "saute" la route pour aller se jeter dans la Véore ; nous allons le remonter par un chemin buissonnier avant de tourner sur un ponceau où une belle herbe verte nous attendait pour la pause.
Retour au village, nous nous disons au revoir sans passer par la case parking.
Bel après-midi malissardois. Denise photographe.
Mauricette.
RANDO G/4 - du 29/03/2022
- CHATEAUDOUBLE - La Vierge de Peyrus -
Juché sur un étroit plateau Chateaudouble (Chastel Double) les pieds en vallée du Rhône, la tête dans le Vercors, tient son nom de deux châteaux : le château du haut (château Rompu du 11ème) dont il ne reste que les pans de mur effondrés, et le château du bas, propriété privée.
Place de la fontaine nous partons par un petit sentier un peu caché, dont le départ peut passer inaperçu. Nous nous retrouvons sur les hauteurs du village. Ce sentier va devenir chemin, il débouchera sur la route de Peyrus.
Avant cela nous allons traverser un endroit bien sympathique, sans doute aménagé par et pour des enfants. Voilà un ruisseau formant un petit lac et sur sa berge la plus large une cabane en bois avec terrasse, un intérieur aménagé et sur une petite table une "boîte à idées" nous invitant à laisser un message ; c'est chose faite. Belles initiatives.
Le printemps est vraiment installé, que ce soit dans la campagne ou dans les jardins ; c'est une explosion de fleurs et de couleurs. Nous avons même vu une "colline" de primevères. Nous nous arrêtons un moment devant le portail du "château du bas" bien silencieux. Puis c'est Peyrus centre en travaux, gros engins et poussière, que nous allons quitter rapidement. Toutefois nous faisons une petite halte devant son église construite sous Louis XIV.
Voilà la Lierne et sa cascade, la route à traverser et le chemin de Chabrette, en escaliers au début, et en montée. Nous arrivons à la statue de Notre Dame du Vœu, un endroit bien connu du G4. Nous cheminons, en sous bois, jusqu'à rejoindre la route de Saint Vincent (où nous serons le mois prochain). Un arrêt goûter et nous regagnons Peyrus par le bas du village, direction Chateaudouble.
Bel après-midi coloré. Jacques était le guide de cette nouvelle randonnée de 7,6 km, au dénivelé de 130 m, nous étions 21. Denise photographe.
Mauricette
RANDO G 4 - 22/03/2022.
CHARPEY - LES BORDS DU GUIMAND -
Le parking centre village de Charpey étant indisponible c'est du hameau de Saint Didier que nous partons ; notre balade n'en sera pas modifiée, elle débutera environ en son point milieu.
La Barberolle, la Boisse et le Guimand les trois ruisseaux qui traversent Charpey de soleil en soleil disaient les anciens. Aujourd'hui c'est le Guimand qui nous intéresse, nous partons à sa rencontre. Une belle rencontre fleurie ; après la fête à la violette, ce mardi c'était la fête à la pervenche. La rive gauche à l'ombre nous a offert de beaux tapis mauve.
Nous partons donc sur le pont du Guimand bien sûr, laissant derrière nous l'église du 12ème et le golf de Valence/Saint Didier. Première petite montée, un coin de pelouse et une photo de groupe autour de la petite statue de la Vierge (nous ne dérogeons pas aux habitudes). Puis voilà un nouveau hameau, autrefois sans doute terres agricoles, devenu quartier résidentiel. Belles demeures au large point de vue sur la chaîne du Vercors et sur Charpey et son promontoire. Nous abordons un chemin plus campagnard. Nous verrons un grand parc où broutent de nombreux chevaux, puis c'est par un sentier forestier que nous arrivons sur la route qui va nous conduire, en montée au cœur du village où nous ne ferons que passer. Il nous faut maintenant retrouver notre ruisseau.
Nous l'aborderons par sa rive gauche. Avant cela nous verrons une belle colonie de moutons marron désherber les abords d'un plan d'eau. Cette rive gauche nous oblige à éviter quelques racines piégeuses, attention l'eau est proche ! Voilà un endroit propice au goûter, nous y partagerons quelques tablettes de chocolat, les randonneuses ont toujours quelques surprises. Un nouveau pont se précise, il va nous conduire sur la rive droite, ici le lit est plus encaissé et sur la large berge ont été plantées de nombreuses boutures d'arbustes bien protégées ; un beau travail. Puis une ferme, dans sa cour, brebis, chevaux, volaille, etc. Nous avons fait le plein d'animaux aujourd'hui. Ne manquaient que les oies !!
Puis nous passons devant cette si belle petite école où lors de nos précédentes randos nous avions entendu les enfants ; aujourd'hui restent les dessins sur les murs, les marquages au sol de la cour, une chaise abandonnée, mais aucune voix d'enfants !
Bel après-midi de début de printemps. Nous étions 21. Avons parcouru 7,800 km. Denise photographe, Mauricette guide.
Mauricette.
Mardi 15 Mars 2022
L’ile de Blaud par Soyons
Le secteur de l’île de Blaud est composé de quelques fragments de galerie forestière favorable aux oiseaux nicheurs, d’un contre canal et d’une lône centrale.
Une lône est un bras secondaire du Rhône dont le cours s’est déplacé, elle ne communique avec le fleuve qu’au moment des crues. L’appellation lône ne s’applique qu’au Rhône et à quelques uns de ses affluents. Ce réseau aquatique abrite une population de tortues, castors, martins-pêcheurs et des variétés rares de libellules.
Nous partons de Soyons, objectif le pont des Lônes et retour. Le fleuve est agité, il est parcouru de vagues, le vent de sud le malmène. Nous cheminons sur un large chemin facile, aux abords bien entretenus, plantés d’arbres nouveaux : saules, peupliers noirs entre autres, sur un muret-digue côté fleuve une « compagnie » de canards, ils attendent ! Petit à petit se profile notre pont. Nous allons rester un grand moment à regarder les peintures sous ses arches. Beaucoup de couleurs, d’imagination, beau travail ! Puis l’heure du goûter approchant, c’est là à l’amorce du sentier retour que nous nous installons pour un moment.
Toujours en bordure de la lône, du contre canal ? nous repartons. Nous croiserons les chemins du Ruisseau, des Acacias, de Guérimbet , et des familles de cygnes ; nous dérangerons même un couple sur un passage au plus près de l’eau, ils ne paraissent pas très contents et nous le disent. Dans une sorte de anse du fleuve toujours des cygnes et sur du bois flottant, plus au large, des cormorans. Faune pas très variée mais abondante.
Soyons se précise, au loin la tour où nous devrions randonner un de ces mardis …
Nous avons parcouru 8,6km, Cosimo était le guide de 22 randonneurs.
Photographes : Denise, Michèle et Bernadette
Mauricette
RANDO G4 - 08/03/2022
- LIVRON - CONFLUENCE DE LA DROME -
Nous partons dans cette vaste plaine de Livron cernée par Rhône, Drôme et autoroute, pour une boucle de 8,200 km. Nous sommes au milieu des champs de fruitiers à la floraison encore timide.
Des groupes "d'échange" se forment. Que de choses à se dire d'un mardi à l'autre ! Par le chemin des Buis nous approchons de la digue surplombant la rivière, voilà un petit sentier agréable que nous prenons, nous sommes en pleine nature au milieu de grands arbres toujours dénudés ; par contre quelques arbustes nous offrent leur floraison jaune. Agréable parcours qui va nous conduire jusqu'à la "passe à poissons" constituée entre autre d'une retenue d'eau bruyante et bouillonnante et d'une interdiction de se baigner !!
Nous retrouvons notre coin aménagé pour le goûter entouré de panneaux explicatifs. Nous apprenons que notre rivière de 110 km prend sa source à la Bâtie des Fonds au col de Carabès dans le Diois à 1262 m d'altitude. Nous repartons pour nous retrouver sur une nouvelle digue d'où nous apercevons quelques couples de cygnes rive gauche, la seule faune de ce jour.
Nous arrivons au pont piétons enjambant la rivière, et depuis ce pont nous sommes au plus près de la confluence. Et là comme le dit la chanson "l'eau vive au large s'en est allée". La Drôme part épouser le Rhône ! Ses rives s'arrêtent là. Nous nous attardons un moment imaginant la rencontre ! Une leçon de géographie.
Nous repartons sur une nouvelle digue (la troisième) remontant le fleuve rive gauche jusqu'au parking.
Bel après-midi avec cette randonnée enrichissante, nouvelle pour beaucoup d'entre nous. Nous étions 24.
Michel était notre guide, Denise notre photographe.
Mauricette
RANDO du 01/03/2022
- LA BEAUME DES BOIS - SAINT PERAY -
Ce mardi c'est la fête à la violette ; les ambassadrices du printemps sont là, en couleurs variées et en abondance. Un premier papillon est même venu faire avec nous un peu de chemin.
Mais revenons au départ. Nous traversons de bout en bout l'immense parc de Chavaran à Saint-Péray. De temps à autre nous longeons le Mialan, son niveau nous semble bien bas. Toutefois il a l'air de convenir à quelques familles canards, c'est la saison de se chercher un habitat.
Tout au bout du parc sur notre gauche voilà la route à traverser pour trouver la montée en direction des Carrières Romaines, pour nous ce sera le Chemin des Champs. Avant nous allons côtoyer une vigne où agneaux et brebis ont l'air de travailler à son entretien. A partir de là commence à s'installer un beau point de vue. Encore une fois à gauche et voilà le sentier de la Beaume des Bois, un vrai sentier comme on les aime ! Tout d'abord au milieu des chênes verts, où nous longeons une longue truffière bien protégée, puis dans des essences diverses dont un vieux chêne signalant une croisée de chemins.
Et c'est ainsi que de sentes à droite ou à gauche, de racines piégeuses en pierres qui roulent, de vélos tout terrain, de randonneurs pressés (signalés par notre randonneuse qui assure le "sécuritaire") nous débouchons sur le vaste point de vue de Crussol/Saint Péray. Nous allons goûter sur les gradins du théâtre de verdure (nous avons de la place). Voilà la descente devant le château de Beauregard, puis par un étroit chemin, presque caché, insolite, qui semble appartenir au Saint Péray ancien mais que notre guide connaît bien.
Bel après-midi varié et chaleureux.
Nous étions 15 randonneurs, avons parcouru 8 km. Fabienne guide du jour. Denise photographe.
Mauricette.
RANDO du 22/02/2022
- ETOILE - LA VEORE -
Ce mois de février nous avons fait le plein de balades "au fil de l'eau" : Pétochin, Rhône, bassin des Musards n'ont plus de secret pour nous. Ce mardi nous terminons par la Véore.
Rivière entièrement drômoise de 37,600 km qui prend sa source dans le massif de la Raye à Combovin, est arrosée par 5 affluents, traverse 11 communes et finit sa course affluent du Rhône à Etoile.
Nous sommes 17 à partir pour cette longue randonnée de 10 km un peu monotone Lorient/Beauvallon/pont d'Etoile et retour. De cette nature entre deux saisons nous retiendrons :
Les arbres géants bordant cette rivière, "en feuilles" ils doivent être majestueux ; nous retiendrons aussi l'eau vive, les violettes présentes en tapis sur la rive droite, le buisson aux premières fleurs et nous retiendrons surtout les violentes rafales que Eole nous a assénées sur une partie du parcours : il avait ouvert en grand ses portes et fenêtres ! La faune est discrète, à part un couple de canards qui cherchait peut-être à s'établir dans ce coin de rivière.
Le pont de Beauvallon se précise. Voila des bancs bienvenus pour un goûter attendu et apprécié, on prend son temps, il nous reste 2 km.
C'était un bel après-midi convivial et aéré.
Denise photographe, Mauricette guide.
Mauricette.
RANDO G4 - 15/02/2022
- LE BASSIN DES MUSARDS - LA ROCHE DE GLUN -
Changement de programme suite aux intempéries d'hier. C'est à la Roche de Glun, que nous nous retrouvons. Nous sommes 16.
Nous partons pour une longue marche rive droite du "canal d'amenée" qui va nous conduire jusqu'au karting réaménagé, agrandi de part et d'autre de la route. Nous allons la traverser pour nous retrouver au milieu de champs de fruitiers, encore en dormance, et du Rhône que nous allons remonter sur sa rive gauche.
Deux parties distinctes, mais chacune au plus près de l'eau, c'était l'ambiance du jour.
La flore à cette saison est assez maussade, par contre la faune est déjà active. Des castors que nous ne verrons pas, mais qui ont bien travaillé : un arbre renversé et "sculpté", des cygnes et des canards qui se prélassent et parfois tentent une envolée, le fleuve est tranquille ; plus haut en bordure du bassin, nous verrons un arbre dortoir à cormorans qui fait déjà le plein pour la nuit.
Nous goûtons au bord du Rhône qui en face, côté Ardèche, forme une courbe. Dans celle-ci des pécheurs se sont installés. La pêche est elle fructueuse ? Un petit détour pour voir le four à chaux du 18ème. Rive droite les villages de Chateaubourg et de Glun. Nous nous rapprochons du centre ville. L'eau semble présente partout ici. Voilà le passage qui nous conduit à l'ancien golf des Musards, devenu plan d'eau. Beaucoup de monde. Un ragondin blanc fait l'objet de toutes les curiosités !
Bel après-midi dans cet ancien village de pêcheurs. Nous avons parcouru 9,500 km. Gill était notre guide et Denise notre photographe.
Mauricette.
Mardi 8 Février 2022
Montéléger Le sentier des écureuils
Nous partons de Montéléger ce mardi pour une nouvelle randonnée, proposée par Cosimo, « le sentier des écureuils » entre Pétochin et Véore. Dans deux semaines nous serons sur les rives de cette même Véore, c’est pourquoi aujourd’hui nous nous intéressons plus au Pétochin.
Ce cours d’eau de 16,9 km est un affluent de la Véore ; toutefois la jonction des deux reste invisible. Il prend sa source à Vaunaveys la Rochette où il s’appelle « les Massonnes », sur son cours il est alimenté par 4 ruisseaux de petite importance et le voilà nommé « Loye », arrivé à Montéléger là il devient enfin Pétochin. Notons que l’Ecoutay sur les rives duquel nous étions récemment se jette dans la Véore tout près d’ici. Ambiance aquatique au G4 !
Nous laissons les rives pour le parc de Lorient : 17 ha de verdure. Finaliste du palmarès régional 2019 « d’espace public aménagement paysager ». Espace naturel sensible.
Nous verrons tous ces bois emmêlés formant la hutte des castors, l’essaim géant qui invite à pénétrer dans son cocon, le grand nid, et tant d’autres qui donnent libre cours à l’imagination. A la belle saison il y a jusqu’à 151 espèces « floristiques » (oui ça se dit), 37 espèces d’oiseaux. Quant aux écureuils nous étions sans doute trop bruyants, même l’écuroduc ne les a pas incités à nous faire une démonstration !
Mais sur le sentier du retour une surprise printanière : quelques timides violettes, les premières… Puis Montéléger qui se profile. Notre guide nous propose une petite incursion dans quelques ruelles du « centre ancien » voilà les hautes murailles en pierre du château où les corneilles se font entendre, la grand rue, le chemin des Tisserands.
Bel après –midi au plus près de l’eau. 18 randonneurs ont parcouru 8km. Photographe Denise.
Mauricette
RANDO G4 du 01/02/2022
- FONDEBEAUX - AOUSTE -
Nous étions 13 pour cette randonnée à Aouste, oubliée des programmes pendant 2 ans.
Nous partons côté sud par la route de Roche Plane conduisant sur les hauteurs du village. L'absence complète du vent nous oblige à nous alléger de quelques écharpes ou bonnets, la vallée de la Drôme est bien abritée.
Nous sommes toujours en montée. De part et d'autre de notre route voilà le massif de Fondebeaux. Une dernière maison isolée en cul de sac et voilà le sentier pierreux que nous devons prendre. Quelques petits arrêts ponctuent ce parcours. Un nouveau carrefour, pour nous ce sera à gauche.
A partir de là il nous semble que notre sentier initial est devenu chemin ; pour preuve ces traces et ornières glissantes laissées par les engins ; nous voici quelque peu équilibristes ... mais tout se passe bien ! A notre droite la falaise sur laquelle ont poussé bizarrement de nombreux arbustes. Le massif se termine, un hameau se précise sur les hauteurs du chemin du Pigeonnier, nous sommes sur la commune de Piégros La Clastre. C'est l'endroit du goûter, nous avons nos habitudes.
Et puis dernier hameau sur le chemin des Limites. Des personnages bizarres semblent nous souhaiter la bienvenue : sur une chaise, sur une pierre, dans un jardin, ils sont encore là. Quelle belle idée !
Nous traversons la route de Die, disciplinés, encadrés, pour rejoindre un "chemin de traverse" qui va nous conduire à notre parking inédit au centre ville. Notre ancien étant indisponible ; provisoirement ?
Bel après-midi aux points de vue variés : le vieux village de Mirabel et Blacons, Glandasse et Veymont enneigés, Roche Colombe et nos voisins du jour les Trois Becs.
Michel était notre guide. Christian notre photographe. Nous avons parcouru 7,400 km avec 190 m de dénivelé.
Mauricette.
RANDO du 25/01/2022
- La Vierge Cachée à BEAUMONT-les-VALENCE-
A Beau Mont il était un petit bois perché sur une colline. Pendant la période troublée des années 1940, les habitants du village et des villages voisins venaient se protéger, se cacher à l'abri dans ce petit bois. Le 15 août 1945 les villageois reconnaissants ont élevé la statue de la Vierge à l'Enfant dite "la Vierge cachée" notre Dame de la Confiance.
C'est par un étroit sentier, bien entretenu par "Balades Beaumontoises", que nous allons découvrir dans ce sous-bois, fait de montées, de descentes et marches d'escaliers, le but principal de cette randonnée du jour.
Merci à notre guide pour la parfaite connaissance de ce parcours. Il était riche en variétés, en sentiers cachés, et routes en travaux.
Avant la colline nous avons parcouru tellement d'endroits différents : les bords rive droite et gauche de l'Ecoutay, le centre ancien de Beaumont avec son église et son temple séparés par une mince cloison, son quartier perché avec point de vue et vastes demeures. Et où était la "frontière" entre Beaumont et Montéléger? Nous avons sans doute cheminé d'un village à l'autre par le chemin des Envieux !!
Nous devions rentrer par la route passant devant le château de Montéléger, mais des travaux nous ont fait prendre une déviation ! c'est dommage car nous aurions pu voir l'endroit où montait le train Valence/Malissard/Beaumont/Crest.
Bel après-midi découverte. Nous étions 19 et avons parcouru 6,500 km. Guide Gill. Photographe Denise.
Merci à Richard, beaumontois d'origine, de nous avoir transmis les faits historiques.
Mauricette
RANDO G4 du 18/01/2022
LORIOL - Le BOIS LAGIER-
Nous sommes 11 pour cette randonnée au Bois Lagier à Loriol.
Randonnée d'un bon niveau pour le G4. La montée est là dès les premières ruelles, elles nous conduisent sur les hauts de Loriol. Le temps est idéal, nous enlevons même gants et bonnets.
Après ces collines orientées à l'ouest nous trouvons le chemin qui nous fait entrer au Bois Lagier. A cette saison la forêt a perdu son éclat automnal et le printemps est encore loin ; toutefois les résineux apportent des notes de verdure.
Il y a les nombreux lauriers-tin sauvages en fleurs, les fragons "en boules", des ellébores, environnement qui fait diversion et fait oublier que nous montons toujours ! Les feuilles mortes recouvrent les pierres et rendent le sentier piégeux. Nous allons d'un bon pas régulier, satisfaits quand même de voir un bout de ciel annonciateur du plateau.
Nous sommes sur le massif du Mont Briant. Les panneaux de chasse nous précisent que nous sommes en lisière des villages de Loriol, Cliousclat et Mirmande.
Et voilà le sentier version descente, toujours pierreux et piégeux ; le petit groupe est attentif.
Nous arrivons à la clairière bien connue (synonyme de pause). Une fois nous y avions même eu un concert ! C'est le goûter (sans galette) mais avec des chocolats.
Nous terminons sur un étroit sentier où une belle surprise nous attend : Un arbre "l'arbre à vœux" garni de panneaux de papier exprimant les souhaits des enfants d'une classe. Très belle et originale initiative offerte aux randonneurs de passage. Merci les enfants.
A la prise du chemin de Fort Bourrat, petit incident de parcours, une randonneuse a voulu nous faire une frayeur. Beaucoup de bras secourables ; peut être un bleu demain !
Nous terminons par une parenthèse au Loriol ancien et historique se trouvant sur notre passage. Il y aurait beaucoup à découvrir ; nous reviendrons. Revoilà les nombreuses petites ruelles, l'église Saint Joseph.
Bel après midi apprécié : merci Michel.
Nous avons parcouru 8 Km, dénivelé 200 m. Photographe Christian.
Mauricette.
RANDO G/4 du 11/01/2022
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L'Île aux Lapins - BOURG LES VALENCE -
Ce mardi, une randonnée bien connue adaptée aux journées courtes d'hiver : l'Île aux Lapins.
A partir du parking nous avons 2,500 km de Viarhôna avant d'arriver au barrage/écluse. Nous le traversons jusqu'au chemin qui va nous conduire à la pointe de l'île. En fait depuis la fin de la construction de ce barrage, en 1968, cette île est devenue une presqu'île.
Notre chemin (la digue) est large, nous pouvons marcher à notre convenance, bien emmitouflés, même si le vent a faibli, de petits groupes se forment. Nous sommes en pleine nature. Le fleuve est rapide, le niveau est élevé parcouru de petites vagues, il reste impressionnant.
Et puis Valence se rapproche. Se profilent la cathédrale, la Basse Ville, le Pont Mistral. Nous sommes arrivés au bout de la presqu'île. C'est là que les deux bras du Rhône se rejoignent. Ils s'étaient séparés au nord de la Roche de Glun. Côté Ardèche un pont, une confluence : nous pensons au Mialan ?
Nous repartons en sens inverse par un sentier différent, étroit, bien arboré et bien glissant : le Rhône il y a quelques semaines a dû sortir de son lit, il a laissé des traces. C'est pourtant par là que nous devons aller car il existe quelques endroits favorables à un goûter, il paraît qu'il y a une galette ce mardi !! et du cidre !
Nous trouvons l'endroit favorable, découpons les galettes, les dégustons, trouvons 4 fèves, il y aura 2 rois et 2 reines (ouf la parité est respectée) circulent des papillotes, des orangettes, c'est la fête quoi !
Mais même les bonnes choses ayant une fin, il nous faut repartir. Revigorés nous prenons un raccourcit sur la haute digue caillouteuse. Revoilà le barrage, quelques mouettes nous offrent un ballet au dessus des énormes et bruyants remous de l'écluse.
La Viarhôna version retour, un superbe coucher de soleil "dans" le château de Crussol. C'était un bel après-midi.
Mauricette guide - 20 randonneurs - Nous avons fait 9,500 km - Michèle et Christiane photographes.
RANDO G4 - du 04/01/2022
CHABEUIL - SAINT AGNAT
Nous sommes 15 ce mardi pour une rando inédite : Chabeuil - Montvendre - Chabeuil, proposée par Suzanne.
Nous partons dans une campagne chabeuilloise peu connue. En bordure de notre petite route s'élève une grosse colline marneuse coiffée d'arbres. Y a t'il des grottes à l'intérieur ? Nous apercevons deux grandes ouvertures. Un croisement : voilà le chemin de Saint Agnat qui démarre dans un petit sous bois en montée ; ce chemin nous allons le suivre longtemps. Il conduit au milieu de grands champs cultivés où des céréales commencent à verdir.
A l'horizon Est la Tour de Barcelonne, à l'horizon Sud Est les Trois Becs et Roche Colombe bien embrumés, ils nous accompagneront une bonne partie de la randonnée.
Une descente et nous arrivons sur la route de Barcelonne, entrée de Montvendre. C'est l'occasion de découvrir le vieux village pour la plupart d'entre nous. D'abord la Grande Rue pittoresque aux maisons en pierre, la rue des Remparts, l'impasse des Calades, l'ex château des évêques de Valence (du 14 au 18ème) l'ancienne église dont le vitrail du chœur a été conservé et décore une maison particulière. Et bien sûr la porte fortifiée du 13ème. Tous ces détails nous les devons à Michèle.
Nous quittons Montvendre, direction le Chemin des Sables. Un petit crochet au bord du lac, la route à traverser et voilà la montée dans une haute et épaisse végétation. Nous nous regroupons en bordure d'un "étoilement" de canalisations d'eau" et revoilà le chemin de Saint Agnat. Plus loin à une croisée de chemin nous faisons la pause goûter, quelques papotages et c'est reparti par le lieu-dit Assac menant aux faubourgs de Chabeuil.
Bel après-midi de découverte, nous avons parcouru 7,500 km.
Suzanne guide - Denise photographe.
Mauricette.
RANDO G/4 - du 21/12/2021 –
LES HAUTS DE CORNAS 5.5 km / 130m
Nous n’étions que 9 à prendre le départ ce mardi – déjà les vacances scolaires avec son lot de grands-parents appelés à la rescousse, plus quelques ennuis de santé (non covid 😉). Dommage, car le soleil était avec nous et le vent quasi absent.
Nous avons complété en ambiance ce qu’il nous manquait en personnes, et chacun s’est présenté « à la sauce Noël » ! Nous avons attiré bien des regards amusés en croisant des gens… et quelques coups de klaxon à proximité des routes.
Notre guide Gill nous mène à travers les vignobles vers le Ravin du Coulet, que nous remontons entre vignes et ruisseau. Pas de vigneron à l’œuvre aujourd’hui… La montée devient assez rude, une petite pause pour admirer la vue vers Crussol et la vallée du Rhône nous fait du bien. Plus haut, nous quittons les vignes et bifurquons sur un sentier qui serpente sous les chênes verts et genévriers qui couvrent le haut des coteaux.
Nous en ressortons sur un petit plateau qui domine le Rhône et le Vercors. C’est un peu brumeux, mais au loin on distingue le sommet du Grand Veymont enneigé et les 3 Becs et la Roche Colombe se devinent. Nous longeons un vignoble (toujours !) pour rejoindre le côté nord-est du plateau et voici le sentier qui descend rapidement en lacets en face du Rhône. En bas, sur l’étroite bande de terrain entre « notre » coteau et le Rhône, passent les trains de marchandises et la D86, que nous franchissons pour nous engouffrer dans une petite rue qui nous amène vers la Voie bleue qui longe le fleuve.
Un gouter précoce avec de délicieux biscuits de Noël confectionnés par Annick et des papillotes, confortablement installés aux tables avec bancs, puis c’est le retour vers le centre de Cornas, cette fois plus ou moins à plat par la petite route longeant le chemin de fer et bordé de vignoble (encore ?!). Un sentier aménagé nous dirige vers le pont piéton, et un train de marchandise à vide passe en fracas… et nous klaxonne ! A la surprise de la plupart, nous nous engouffrons dans une très étroite venelle qui passe entre de hauts murs, cachant des maisons de chaque côté. Quelques centaines de mètres ainsi et nous débouchons en plein centre, en face de l’église. Le parking du cimetière n’est plus loin, nous sommes bien contents de notre sortie !
Les photographes : Thao et Christian.
RANDO G/4 - du 14/12/2021 –
LES CANAUX DE VALENCE.
40 km. Non ça n'est pas la distance que nous avons parcouru ce mardi ! C'est la longueur du réseau des canaux de Valence dont 17 km sont à ciel ouvert.
Ces canaux, datant du 11ème siècle, patrimoine insolite de la ville de Valence, témoignent du passé de la cité. Ils étaient utilisés entre autre par les abbayes pour alimenter des moulins. Les eaux de pluie et la fonte des neiges alimentent naturellement ces canaux.
C'est autour de Chateauvert que nous allons découvrir la Grande et la Petite Marquise, le chemin de Robinson, la Fontaine des Malcontents et sa source. En bordure de certains de ces canaux nous devinons quelques emplacements destinés à la lessive, à l'arrosage, d'anciennes portes dans les murs pour accéder à cette eau. Une vie, un passé dans ces lieux aujourd'hui entourés de nombreux et grands immeubles.
Face à la Fontaine des Malcontents se trouve la zone humide protégée de Laprat. Nous circulons dans cet endroit particulier fait de sources, de petites passerelles, d'herbe, d'ombre ; cette zone débouche sur un vaste emplacement emménagé en jardins partagés. Les jardiniers ont bien travaillé.
Une photo du groupe sur un petit pont enjambant ? le canal bien sûr ! et voilà le parc aménagé de la Marquise (la grande, la petite ?), il y a là des tables et des bancs. Nous nous installons pour un petit moment (des papillotes circulent).
Bel après midi en ville au bord de l'eau. De nombreux canards et canes circulent dans ces canaux, même pas froid aux pattes !!
Nous étions 19 et avons marché 5,500 km.
Photographes Denise et Michèle. Fabienne était notre guide.
Mauricette.
RANDO G/4 du 07/12/02021
PEYRUS - La Vierge -
Peyrus : pierre, rocher, montagne, blotti dans un pli des Monts du Matin.
Nous partons de Peyrus par un hameau insoupçonné, invisible de la route qui monte au col. Ce quartier aux belles demeures anciennes nous conduit à la route de Saint Vincent la Commanderie que nous allons suivre jusqu'à la rencontre d'un premier sentier (ils sont boueux aujourd'hui), gymnastique obligée, attention aux glissades.
Sur notre gauche Charpey et son église perchée, plus à droite Saint Vincent aux maisons regroupées. Nous ne sommes pas en Drôme des collines mais le paysage et quand même bien vallonné.
Et c'est ainsi que de sentiers en routes goudronnées (schéma de cette randonnée ce mardi) nous allons atteindre le hameau des Gallinières. Une petite montée et nous voilà en forêt, parcours agréable malgré le manque de verdure et de feuillage. Par contre le point de vue sur la vallée et l'Ardèche est imprenable, même s'il est brumeux.
Une descente et c'est le moment goudron ! mais bien vite voilà le moment sentier, en sous bois, on apprécie. Toutefois attention aux racines mouillées. Nous cheminons jusqu'à la clairière de la statue de la Vierge sur son promontoire. Nous faisons là un rapide goûter agrémenté de papillotes ... et toujours face à ce vaste point de vue.
Nous terminons le parcours par un petit chemin "en escaliers", une petite rue et voilà le pont de la Lierne qui aujourd'hui nous offre une bien fougueuse cascade, plus loin de beaux jardins comme suspendus au-dessus du ruisseau.
Bel après-midi autour de ce village qui gagne a être connu.
Guides du jour Mauricette et Michel - photographe Denise. Nous étions 21 randonneurs. Nous avons parcouru 6 km.
Mauricette.
RANDO du 30/11/2021
SAINT-PERAY - LES RIVES DU MIALAN -
Notre fil conducteur ce mardi sera le Mialan. C'est un ruisseau de 19,900 km qui prend sa source sur les hauteurs d'Alboussière, un affluent du Rhône bien sûr. On pourrait dire qu'il est capricieux, son cours est irrégulier. Parfois il occupe le milieu de son lit dans un fouillis d'herbes, d'autres fois il coule en bordure du chemin recouvrant à peine les pierres. Son débit aujourd'hui est faible. Par le passé il s'est montré dangereux c'est pour ça que pour rallier sa rive droite les hommes lui ont construit un pont aux arches imposantes. Il peut pleuvoir ... Les familles canards ont l'air d'aimer ce ruisseau, un ruisseau sauvage ?
Nous quittons nos parkings respectifs (originalité du jour nous en avions deux !!) et la ville bruyante, pour entrer dans cet immense parc de Chavaran. Nous allons le parcourir en aller/retour sur presque 6 km. C'est un endroit très fréquenté. Un club de vélo s'y était même donné rendez-vous. Il y avait des chiens promenant leurs maîtres et l'inverse, des randonneurs isolés et le groupe 4.
Depuis cette rive droite nous apercevons le coteau de Crussol à la végétation automnale, les carrières romaines, le château de Beauregard et ses deux tours, la statue de la Vierge. Nous goûtons dans un petit parc d'enfants, nous y avons nos habitudes sur les bancs et les tourniquets !
Pour finir nous nous offrons un petit tour dans le Saint-Péray ancien, il fait "calme" ici. Un superbe mur en carrelage céramique nous interpelle ; il reproduit entre autre quelques fables de La Fontaine, nous n'avons pas le temps de les trouver c'est l'heure de la photo de groupe et la fraîcheur commence à s'installer.
Bel après-midi de campagne en ville.
Jacques était notre guide, Denise notre photographe. Nous étions 14 et avons fait 6.500 km.
Mauricette.
RANDO du 23/11/2021
MONTELIER - Les Bernardins -
Montélier : monticule, petite hauteur.
Le Jardin des Rêves : notre randonnée du jour commence là dans ce bel environnement, mais la visite complète sera pour une autre fois. Une longue passerelle au-dessus du "lac aux canards" et nous sortons de ce "jardin extraordinaire".
Nous sommes au pied de l'église Saint Prix. Encore un peu de marche dans le village, voilà le Jardin du Sémaphore (pas au programme), mais bien vite nous allons nous retrouver en campagne. Nous côtoyons quelques belles demeures sur le chemin des Bayardières. Notre guide connaissait parfaitement son itinéraire car dans cette vaste plaine nombreux ont été les croisements.
Après le goudron voilà un chemin de terre à notre droite. Nous apprécions cette bordure de champs, nus à cette saison. Nous aurons encore du goudron, mais une longue haie d'arbres se précise, c'est le Guimand que nous allons suivre sur sa berge droite ; celle-ci est envahie par la végétation aussi nous ne ferons que l'apercevoir. Au loin le hameau des Bernardins.
Nous aurons encore une route, encore un carrefour : la fatigue sans doute, nous partons sur la route des Chinettes ! mais non c'est celle des Mûres la bonne ! Et puis enfin à gauche un chemin : le Guimand s'y faufile, nous aussi.
Voilà la fin du périple : le château privé de Monteynard (du 15ème). Nous allons goûter sur le pont menant au vaste portail d'entrée. Sur la muraille il nous semble voir les traces d'un pont-levis ? Les douves où canards (encore) et ragondins semblent apprécier les visiteurs.
Et Mélusine ?? La légende nous dit que la femme serpent vivait là dans les sources voisines du château. Nous aujourd'hui nous ne l'avons pas vue !! Pourtant nous étions 18.
Fabienne était notre guide. Christiane notre photographe. Thao notre responsable circulation.
Mauricette.
RANDO G4 - Le 16/11/2021
LA VANELLE - VOIE VERTE A/R -
Le barrage de la Vanelle, entre celui de Pizançon en amont et de Chateauneuf d'Isère en aval, est notre direction de ce mardi. Toutefois nous ne ferons sur ce parcours en aller/retour que 5 à 6 km.
Au départ nous traversons le pont piétons sur l'Isère, nous voilà rive droite. De larges roselières envahissent la berge, elles nous cachent en partie la rivière qui est tranquille aujourd'hui. Notre chemin est large, facile. Plus loin sur notre droite des prairies ou chèvres et chevaux ne semblent pas dérangés par les très nombreux randonneurs et autres cyclistes qui sillonnent ce parcours. Rive gauche, dans les roselières, quelques affûts de chasse au gibier d'eau. Après le viaduc (TER Valence/Grenoble) nous allons faire demi tour, c'était une mise en jambe, notre guide a un autre projet :
Le Bois des Naix à Bourg de Péage, immense parc, original, que peu de randonneurs connaissent vraiment. Son pourtour fait 3.500 km. Nous allons le parcourir, mais, de manière organisée.
Un ruisseau le sillonne. Sous de vénérables platanes une aire de jeux, un parcours de santé, il y aura des bosses avec escaliers, des espaces verts. Nous apercevons aussi en bordure d'Isère rive droite, dans les arbres, un "dortoir" à aigrettes supposons nous ; il y a là un nombre considérable d'oiseaux blancs qui vont se coucher. Magnifique photo.
Nous terminons sur une note culturelle signalée par un randonneur. A la sortie du parc un magnifique cerf sculpté par Toros (mort à Romans en 2020), en bordure d'un bassin.
Notre dénivelé aujourd'hui était fait d'escaliers, ils étaient nombreux, nous aurions dû compter les marches !
Suzanne était notre guide. Michèle notre photographe. Thao nous a signalé avec efficacité les vélos, les randonneurs et autres trottinettes .... Nous étions 20 et avons fait 8.800 km.
Bel après-midi inattendu.
Mauricette.
RANDO du 09/11/2021
BARCELONNE - LES BERGOGNONS.
Nous partons de Barcelonne village, par le Chemin de la Tour, pour cette randonnée de 8 km, au dénivelé de 220m. Nous sommes 18. Le temps est idéal.
C'est d'un bon pas que nous entamons ce parcours tout de suite en montée, le ton est donné ! Un premier petit hameau où son "gardien" au soleil n'a pas l'air surpris de recevoir des randonneurs ! A notre gauche une montée un peu plus sévère et voilà notre premier "mur rocher ". A l'arrière une maison à la vue imprenable sur la vallée.
C'est notre premier arrêt. A partir de là nous quittons le goudron pour un sentier pierreux, aux grosses racines, que nous conserverons une bonne partie du parcours, il va nous conduire jusqu'à hauteur de la Tour. Mais elle n'est pas au programme du jour, elle concerne une autre randonnée. Nous partons sur notre gauche où toujours en montée nous arrivons en crête avec vue sur les environs de Combovin.
Un peu de répit, nous sommes au plat. Quelques photos et nous amorçons la descente. Elle sera ponctuée quand même de quelques bosses. A notre gauche le massif des Bergognons, altitude 563 m. Voilà un petit cairn nous y ajoutons quelques pierres. Un peu plus bas à l'ombre, une zone humide, c'est un petit ruisseau qui débouche là.
Nous sommes à la croisée de deux paysages : à notre droite la végétation est aride, à gauche la continuation du massif à l'ombre, un ravin où coule un ruisseau et qui entretient l'humidité. Et voilà un autre "mur rocher" sur lequel poussent curieusement une végétation rabougrie de résineux. C'est là que nous allons goûter. Nous récupérons un grand moment. Nous traversons le hameau des Blancs. Le chemin de Beaugaris va nous conduire à la route du retour.
C'est en belle file indienne, bien encadrée des deux gilets jaunes, que nous rejoignons le village. Sur le petit pont nous retrouvons notre ruisseau aperçu plus haut, la Parpaille. Et toujours la Tour en point de mire : à plus !
Bel après-midi au parcours varié.
Photographes : Taho et Michel.
Mauricette.
RANDO du 2/11/2021
LIVRON - LA TOUR DU DIABLE
Dominant le coteau du Brézème la Tour du Diable est un vestige des fortifications de la ville de Livron. Une légende du 13ème nous dit que cette Tour du Diable était habitée par des êtres surhumains, gardiens de la forteresse. Ce mardi nous ne croiserons ni farfadets, ni lutins ou autre diable !
Nous partons côté rive droite de la rivière Drôme, nous l'apercevrons de temps à autre par quelques trouées. La végétation est dense : peupliers, chênes, acacias et autres ont revêtu leur tenue automnale toute de rouge et jaune. Nous marchons longtemps, rapidement sur ce chemin en faisant toutefois très attention aux grosses racines. Nous côtoyons de grands champs d'abricotiers, de kiwis ; c'est la vaste vallée de la Drôme.
Et puis nous allons changer d'environnement. Nous traversons la voie ferrée, la route de Crest, pour nous retrouver au pied du Brézème. Nous sommes tout de suite au milieu des coteaux de vigne exposés au sud, la pente y est raide, mais tout le monde suit bien, un petit replat se profile où nous allons souffler un moment. La végétation, à part la vigne, est particulière : des chênes verts, des chênes pubescents, des résineux et toujours ces arbustes (personne ne connaît le nom) qui à eux seuls résument l'automne.
Nous allons goûter face à un paysage grandiose : un désordre de montagnes dit une randonneuse ; c'est beau.
La Tour du Diable nous semble toujours plus loin ... (un tour de magie ?) Pour y arriver nous aurons quelques grosses et hautes pierres, toutes bien franchies, et toujours des vignes ! Mais enfin la voilà, elle domine ! Photo du groupe obligée.
Encore un peu de sentier et nous sommes sur une esplanade dominant la ville. Il commence à faire sombre.
Nous étions 15, Michel était notre guide. Nous avons fait 8,200 km et 180 m de dénivelé.
A l'unanimité nous notons cette randonnée en D.
Bel après-midi entre rivière et coteau.
Photographe : Denise
Mauricette.
RANDO G4 du 26/10/2021
VALENCE/MAUBOULE - PARC JOUVET - PARC DES TRITINAIRES
Ce mardi Jacques nous a proposé cette randonnée en campagne aux portes de la ville. Nous étions 20 et avons parcouru 7 km.
Nous partons du quartier Mauboule ; rapidement nous arrivons au port où de nombreux bateaux sont amarrés, quelques cygnes font office de gardiens ! Puis voilà l'immense parc qui jouxte le port, il a été réaménagé et inauguré en 2016. Nous sommes au quartier de l'Epervière, un vrai poumon vert pour la ville. Aujourd'hui les couleurs automnales attirent l'œil des photographes. Sur notre gauche un petit sentier nous fait découvrir un arboretum, un verger (anciennement pépinière municipale) comportant 14 espèces de fruitiers que les valentinois peuvent venir cueillir le moment venu. Jalonnent ce sentier d'intéressants panneaux explicatifs.
Puis nous arrivons sur la voie verte. Le Rhône est pressé aujourd'hui ! Le parc Jouvet se profile, nous le longeons côté sud. Beaucoup de monde, les nombreux canards ont l'air d'apprécier les goûters des enfants en vacances ... Nous c'est un autre parc qui nous attend, celui des Trinitaires.
Ce parc est sillonné par de multiples petits canaux qui se jettent dans l'Epervière : rivière de 2,600 km, la plus courte de France, formée par la plupart des canaux de Valence, elle prend sa source près du parc Jouvet, c'est un affluent du Rhône. Malgré ses dimensions bien modestes elle abrite un écosystème développé sous la forme d'une flore et d'une faune florissantes.
Voilà notre dernier parc, celui de Valensolles aux immenses platanes. C'est là que nous goûtons.
Nous avons encore deux routes à traverser, nous sommes bien encadrés par nos deux gilets jaunes.
Revoilà le port et le petit sentier ralliant Mauboule. Nous avons traversé ou côtoyé quatre parcs.
Bel après-midi valentinois.
Denise et Elyette photographes.
Mauricette.