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RANDO G/4 - du 21/03/2023

 

LORIOL - LE BOIS LAGIER – (tracé PDF)


La Vallée du Rhône est parée de ses habits de printemps, elle est toute en rose, jaune et blanc.

Nous débutons cette randonnée par une première partie menant sur les hauts de Loriol bien abrités, bien fleuris, nous y voyons de belles demeures. Un petit arrêt obligé pour enlever ça et là une polaire, un coupe vent : la montée réchauffe, mais ça ne fait que commencer !

Sur notre gauche un petit sentier, bien arborée, bien fleuri mais aussi bien pentu et que nous allons monter longtemps, longtemps ! Pour faire diversion nous aurons beaucoup de fleurs : des violettes bien sûr clairsemées et en tapis, des primevères, des hellébores, des petits houx. Nous connaissions un bel endroit où ne poussaient que des buis, maintenant il ne reste plus que des rameaux desséchés.
Enfin notre sentier débouche sur une petite clairière. Nous soufflons un moment. Sur notre gauche le point de vue du jour, les monts d'Ardèche, le filet argenté du Rhône.
Après être beaucoup montés et bien revoilà le sentier version descente et beaucoup plus pierreux, prudence. Au bout nous retrouvons notre espace goûter ; c'est avec plaisir que nous nous y installons pour un grand moment.
Chemin faisant pour ce retour, où nous sommes encore en campagne, nous croiserons un bruyant chenil, des chevaux et des chèvres dans leur enclos, un sentier boueux où il y a quelques années une randonneuse avait chuté ! un ravin encombré d'arbres morts. Nous arrivons au centre ancien avec son église romane Saint Joseph ; nous allons traverser la rue du Four, la rue aux Herbes et la rue Coquine.

Et voilà pour ce mardi.  C'était un bel après midi. Nous étions 27, avons parcouru 8 km pour un dénivelé de 240 m.

Michel était notre guide. Christian le photographe du jour.

Mauricette.

GR 4     Mardi 14 Mars 2023                           

 

Soyons       La tour des Sangles et Pierrette

 

Partira ? partira pas ?   C’est la grosse interrogation du jour. Finalement Bernadette et Cosimo les animateurs du jour décident de maintenir la rando. Après la pluie du matin c’est sous le soleil que 21 marcheurs (sur 23 inscrits) partent pour Soyons.  Nous nous garons sur la voie bleue au bord du Rhône. Un tunnel nous permet en toute sécurité d’arriver au centre du village en évitant la voie ferrée. Par les ruelles étroites aux vieilles maisons imbriquées les unes aux autres, en passant devant le Musée de la Préhistoire (distribution de prospectus), nous débouchons à l’église de l’Assomption du 12ème dont on fait la visite avant de continuer pour prendre les escaliers. Attention …on en comptera 273 ! Bien aménagés avec des panneaux explicatifs sur la flore environnante. Vers la fin de la rampe, malgré le soleil, 3 gouttes de pluie nous inquiètent un peu, mais s’arrêtent déjà. Nous n’avons même pas eu l’idée de sortir les impers. Le soleil revient, nous prenons le sentier qui mène à la grotte de Néron en passant devant le trou du Renard. Ces deux grottes peuvent se visiter. Le long du sentier la vue sur la vallée est superbe avec en fond le Vercors. Le temps de quelques explications sur l’importance des fouilles dans toute la région et notamment dans cette grotte de Néron découverte en 1870, classée depuis 1965 pour son gisement archéologique. Elle fait partie  des 7 grottes ici du massif de Guercy. Nous retrouvons la fin des escaliers pour aller à la tour. La montée  est rude et caillouteuse, chacun monte à son rythme et nous nous retrouvons tous au pied de la tour penchée pour admirer la vue. Le soleil est toujours là, nous en profitons pour faire la photo de groupe et pour écouter l’histoire de cette tour, unique vestige d’un château féodal.  Bernadette raconte la longue histoire, mêlée de légende, d’Iseult du Béage  qui y fut enfermée. Nous redescendons et continuons sur l’autre versant de la colline. On prend le chemin de « Pierrette » qui se transforme en bourbier… Il est tellement boueux qu’on est obligé de passer sur les bords en se tenant aux arbustes. Quelques uns renoncent et nous attendent. On s’amuse à observer quelques chèvres, poules et autre brebis avec leurs agneaux en se décrottant les pieds… puis  nous redescendons, repassons l’endroit critique sans bobos …et retrouvons le reste du groupe pour faire l’arrêt banane. Merci à Christian pour le bon gâteau qu’il nous a lui-même concocté à l’occasion de son anniversaire. Il ne nous reste qu’à finir le chemin en descente, nous retrouvons le vieux village, le tunnel et le parking.
Une randonnée qui a demandée des efforts pour les escaliers, les montées et les descentes caillouteuses sans parler de la boue (on s’en souviendra). Mais tout le monde est satisfait d’avoir vaincu les difficultés. Bravo aux marcheurs du groupe 4.

 

Texte et photos : Bernadette

 

HISTOIRE et ARCHEOLOGIE

La Tour des Sangles

Un monastère fut construit sous l’abri d’un rocher, puis un château fort dont il ne subsiste que la tour. Ce château s’appelait YONS. Le monastère et les chaumières qui se groupèrent alentour s’appelèrent SOUS YONS qui devint SOYONS. L’histoire du château est rattachée à celle d’Yseult du Béage qui y fut enfermée. Mais c’est une longue histoire, empreinte de légende,  racontée par Bernadette au pied de la tour.

Les habitants du pays vous diront que la tour n’est pas penchée par l’action destructive du temps mais qu’elle s’est affaissée sous la réprobation du ciel et maudite depuis qu’elle a servie à punir l’innocence (référence à l’histoire d’Iseult)

 

L’Eglise de l’Assomption

Elle est du 12ème, bâtie sur un sanctuaire carolingien. Elle a renfermée le tombeau de St Venance. Au 19ème on a changé l’orientation en perçant l’abside entre l’entrée primitive et la falaise pour élever un clocher-porche. Un monastère de Bénédictines occupait ce lieu. Détruit en 1627 durant les guerres de religion, les religieuses emportant les reliques de St Venance se réfugièrent à Valence pour y créer l’abbaye Notre-Dame de Soyons

 

Les grottes

Elles sont occupées dès le paléolithique, au début de la préhistoire, par l’homme de Néandertal. On y a retrouvé des restes humains attestant de la pratique du cannibalisme…et également 2 aires de dépeçage de mammouths. C’est à l’époque romaine que l’habitat se déplace vers l’actuel village. En 1629 village et château sont pris par les troupes catholiques durant les guerres de religion. La tour penchée fin 12ème est l’unique vestige des fortifications médiévales.

RANDO G4 - du 07/03/2023

 

 - LES PETITS  ROBINS - LIVRON    (tracé PDF)           


Que d'eau ce mardi : l'eau du ciel, l'eau du Petit Rhône, l'eau du Grand Rhône et au loin l'eau de l'Eyrieux (signalé par un randonneur). C'est vraiment une randonnée aquatique proposée par Gill. Nous sommes au hameau des Petits Robins, mais les îles qui nous intéressent sont par le hasard des limites communales, en Ardèche.

Tintébet (tiens toi bien) et Printegarde (prends garde à toi), conseils de prudence en occitan que se donnaient les bateliers du "fleuve sauvage" à l'approche des deux îles qu'ils allaient franchir.

Pour la première partie de notre boucle nous longeons sur notre gauche le Petit Rhône, qui est la lône la plus importante du fleuve, elle "prend sa source" aux Petits Robins et rejoint le Rhône à Baix. Son eau est claire mais envahie par des algues qui ralentissent son débit tellement faible. Sur notre droite une végétation "désordonnée" et impénétrable faite de  grands arbres et autres buissons.

Et puis sorti de nulle part à un croisement de sentiers, un long pont ferroviaire aux arches nombreuses, en plutôt bon état, mais à l'abandon. Pour quel train fantôme ?

Entourés d'eau de toute part, d'immenses champs cultivés dans ces terres riches des alluvions du Rhône ; des pêchers qui démarrent la floraison, des kiwis et d'autres encore ; au milieu de l'un d'eux un gros oiseau blanc en quête de nourriture (un héron blanc) ? Nous avons aussi entendu et aperçu quatre grues en vol. Peu de "monde" par rapport aux nombres d'espèces qui transitent par ici au moment de la nidification.

Et puis voilà le barrage de Printegarde. C'est là que nous quittons le Petit Rhône. Nous repartons en sens inverse sur la digue, rive gauche du Grand Rhône. Les berges ne sont que des roselières avec quelques trouées (ces roselières permettent la nidification d'oiseaux nicheurs de plusieurs espèces) Nous aurions dû goûter par là mais une petite bruine s'étant invitée c'est à un rythme accéléré que nous terminons notre boucle (privés de dessert !!)

Bel après-midi (gris) mais intéressant au milieu des îles. Nous avons parcouru 8,300 km.

Nous étions 24. Christian photographe.

Mauricette.

RANDO du 28/02/2023

 

 - UPIE - LE MONT MIERY.        (Tracé PDF)


Notre guide ayant décidé d'abandonner la randonnée à Chatuzange pour des cieux plus cléments, c'est à Upie que nous nous retrouvons, nous sommes 24 randonneurs bien emmitouflés.

UPIE : hauteur, haute ville, haute maison. Mont Miéry : autrefois Mons-Marii, en souvenir du Consul Marius.

Une grande partie de cette randonnée sera forestière, tout d'abord au départ jusqu'au quartier de Coucouron. Là il est décidé de monter sur le mont (325 m) avant la deuxième partie en forêt, pour une question de "forme" ; chose dite, chose faite c'est d'un bon pas que nous abordons cet agréable sentier.

Nous sommes sur les pas de ces 110 bénévoles qui l'on tracé, défriché, il y a 145 ans. Ils ont élevé au sommet la statue de la Madone de Upie, ont construit la colonne en pierres de Crussol, l'escalier en colimaçon, la balustrade en fer. Ils ont été aidés par un attelage de 16 bœufs. Cette statue de 1060 kg et de 2.80 m de hauteur a été inaugurée en 1878. C'est sur le petit "balcon" protégé par la barrière que nous avons admiré la vue : de Roche Colombe à Crussol, au Mont Mezenc et plus !

Nous redescendons terminer notre deuxième partie forestière. Notre chemin sera tour à tour caillouteux, sablonneux, racineux, mais large et nombreux sont les repères. La végétation est encore hivernale : quelques minuscules violettes, une orchidée .....

Et puis sur le chemin du retour en haut d'une petite montée, au milieu de grands résineux de part et d'autre du chemin : un tipi le Maratrail, un tipi la Bonbonnière : qu'ils sont beaux ! Belle initiative et bel endroit pour le goûter. Un peu de détente, mais le froid nous presse un peu.

C'était une belle randonnée de substitution de 7 km.

Gill notre guide et Denise photographe.
Mauricette.

Mardi 21 Février 2023                    

 

  Peyrins      Le cirque des Baumes

 

Quelques nuages mais douceur pour ce mardi. Notre rando nous mène à Peyrins dans la Drôme des collines. Le groupe de 18 marcheurs est conduit par Bernadette et Cosimo. De l’immense parking au départ, Bernadette nous invite à faire un petit supplément pour découvrir 2 étangs cachés derrière une butte. Nous sommes aux étangs de Bellevue bien aménagés pour la pêche et la promenade et qui font office de réserve ornithologique. Nous longeons  le premier étang. De nombreux pêcheurs ont investi les rivages. Des panneaux nous indiquent quels poissons et quels oiseaux on trouve ici. On devine derrière les arbres le village de Peyrins à 2 pas. Arrivés au bout nous prenons un autre sentier pour faire le tour du second étang. Là aussi on côtoie pêcheurs et promeneurs. Nous redescendons par un petit pont à proximité du parking et allons tout droit vers une petite route menant au château et qui débute la rando. Elle longe le domaine du château de Sallmard, bien caché dans un parc arboré. Bernadette raconte son histoire qui remonte au 17ème siècle quand Henri IV le fit construire pour en faire  un relais de chasse. Rapidement il en fit cadeau à son chancelier Soffrey De Calignon (rédacteur de l’édit de Nantes) et donc premier  occupant du château qui passa ensuite à sa descendance, entre autre les Sallmard jusqu’en septembre 1935 où depuis la famille Chesneau l’occupe encore. Germaine Chesneau, la grand-mère de la propriétaire actuelle en fit un foyer d’accueil pour enfants. Pendant la seconde guerre mondiale elle sauva ainsi 139 enfants juifs.

Le château est entouré de 3 ha de terrains arborés, parc jardins étangs, et comporte actuellement des chambres d’hôtes et des résidences artistiques pour la danse et le théâtre.

Nous laissons le château en suivant un chemin qui nous amène aux abords d’une immense pépinière que nous longeons. Puis un sentier la contourne sur un côté. Nous admirons toutes les plantes et les arbres prêts à décorer nos jardins. Le sentier monte ensuite jusqu’à une petite route que nous n’avons qu’à traverser pour prendre un joli sentier dans le bois des Collères.  Souvent sablonneux, il serpente dans les « balmes » ou « baumes ». Ce terme vient du gaulois (puis du provençal) balma qui signifie grotte ou caverne. Quelques troncs  couchés dans les pins nous accueillent pour l’arrêt banane. Nous prenons bien notre temps pour cette pause au soleil. A partir de là c’est la descente. Des rochers typiques des balmes nous offrent un lieu idéal pour la photo de groupe avant de poursuivre la descente dans les bois. Le sentier se transforme en chemin et nous ramène vers le château puis au parking par la petite route qui longe son parc.

Un joyeux groupe, une randonnée facile de 7,5km et 160m de dénivelé dans les paysages typiques des balmes de la Drôme des collines. En résumé un bel après midi.

 

Texte : Bernadette

Photos :  Denise et Bernadette

RANDO G/4 du 14/02/2023

 

- FAUCONNIERES - EN SUIVANT LE GUIMAND.        (tracé PDF)


Nous sommes 18 pour cette randonnée de 9,300 km proposée par Jacques.

Fleuve, rivières et ruisseaux ont été au programme de nos dernières sorties. Nous terminons "provisoirement" ? cette série aquatique en suivant le Guimand. Ce cours d'eau qui naît sous le col de Tourniol s'appelle La Boisse jusqu'à Saint Vincent la Commanderie, à partir de là  il devient Guimand. A cet endroit sur ses berges, pour éviter leur effondrement et restaurer la biodiversité, ont été plantés 1500 arbustes et boutures. En arrivant à la Véore, Boisse et Guimand auront parcouru 24,400 km.

Saint Vincent ne fait pas partie du programme, c'était un petit chapitre pour mieux situer ce ruisseau qui va nous accompagner une grande partie de notre circuit ce mardi.

Nous partons de Fauconnières "centre" en une belle file indienne pour rapidement prendre un chemin, traversant de vastes champs labourés en attente de végétation. Il nous conduit sur la digue. Et nous irons de rive droite à rive gauche et l'inverse par deux petits ponts de bois. Puis ce sera la station de pompage, croisement Bourne/Guimand. 

Nous longeons par un sentier herbeux le canal de la Bourne pour arriver au grand quartier de Bel Ebat ; par le chemin de la Commière nous abordons la ferme de Bel Ebat, ancienne magnanerie aux vastes bâtiments, au centre de la cour une source et un lavoir couvert bien entretenus. Nous aurions pu regarder l'ensemble un moment, mais un chien nous en a dissuadés, il n'était pas méchant, seulement impressionnant.

A noter : un magnan est un ver à soie en occitan.

Nous goûtons au plus près du ruissseau et repartons sur cette même berge. Nous laissons le Guimand poursuivre sa course, la nôtre nous conduit au hameau de Fauconnières.

Bel après-midi printanier avec en bruit de fond " le train à grande vitesse".

Denise photographe.

Mauricette

RANDO G4 du 07/02/2023

 

 - BALADE EN CAMPAGNE - ALLEX.

 


Nous sommes 22 pour cette longue randonnée de 9 km dans la plaine d'Allex, Michel est notre guide. Nous partons côté ouest du vieux village pour rejoindre l'Allée du Canal. Nous remarquons beaucoup de constructions nouvelles dans cet endroit bien situé.

Voilà le chemin du Bosquet et à partir de là va commencer la vraie "Balade en Campagne".  A cette saison la nature est toujours en dormance aussi rien de particulier n'attire le regard ; mais quand même nous aurons quelques violettes, ces ambassadrices que nous retrouvons avec plaisir. Moins agréable, un randonneur repère en haut d'un grand arbre un nid de frelons ! Au loin Montmeyran perché sur sa butte.

Et c'est ainsi que de routes goudronnées en bordures de champs nous arrivons à notre endroit "goûter" bien à l'abri derrière une haie (idéale pour les jours de grand vent). Une montée dans un agréable petit bois, un espace vert et nous voilà sur les hauteurs du village, et quel beau village ! Vieilles maisons typiques sur une longue butte calcaire, parallèle à la rivière Drôme.

ALLEX, du gaulois ALISA (falaise). Nous déambulons dans ses ruelles en escaliers, autour de son église romane Saint Maurice reconstruite au 17 ème, elle avait été détruite au moment des guerres de religion. Nous avons un autre moment d'histoire que Christian nous commente : sur un portail figure un tableau représentant les visages des partisans de La Commune, sans aucun écrit ! quel lien avec Allex ?

Nous terminons par une visite à l'intérieur du sanctuaire Saint Joseph. De vastes bâtiments, nous ne rencontrons personne.

Avant de rejoindre le village "moderne" celui d'en bas, nous terminons la visite par l'ancien lavoir bien entretenu.

Et voilà, c'était un après-midi bien employé, varié, enrichissant.

Denise et Christian photographes.

 

RANDO G4 du 31/01/2023

 

- PONT DE CHAILLARD - LES BAS CHASSIERS.       (Tracé PDF)

 

Le Pont de Chaillard - Les Bas Chassiers - Randonnée de substitution lorsque la météo est défavorable. Ce mardi les bords du Rhône sont donc devenus les bords de Véore, la rivière aux 11 affluents référencés.

Au départ rive droite le mistral est bien présent, il est sensible dans la vaste plaine au nord, mais petit à petit les arbres, même sans feuilles, vont nous protéger. Nous allons marcher dans cet espace naturel sensible, une zone humide élaborée en compensation des travaux de la ligne ferroviaire à grande vitesse qui passe en bordure du site. Il est aujourd'hui géré par la commune de Chabeuil qui en est devenue propriétaire en 2011. Notre guide Gill nous l'a expliqué.

Six mares ont été creusées en 2001 dans le but de créer des habitats favorables à la faune (on compte jusqu'à 7 espèces d'amphibiens, 33 espèces de libellules). Ces mares sont alimentées par la nappe phréatique de la plaine, située entre Chabeuil et Montvendre.

Aujourd'hui c'est au bord de la rivière rive droite que s'effectue la première partie de notre parcours. Nous allons la remonter jusqu'à Chabeuil. Nous la surplombons le plus souvent, une végétation dense nous en cache parfois les rives.  Notre sentier est escarpé, très arboré, les racines sont nombreuses, prudence ! Puis voilà le petit pont qui va nous conduire sur l'autre rive.  Et là le sentier devient plus large, la végétation différente, les promeneurs plus nombreux, un autre environnement.

Nous ne pourrons pas aller visiter la cabane d'affût permettant d'observer les oiseaux. Lorsque le site est ouvert c'est un réel plaisir d'observer sans être vu tout ce petit monde ailé venir s'alimenter dans les mangeoires remplies de graines et les branches de boules de graisse. Au moment des migrations les oiseaux de passage y font aussi une halte. Le "bec à oreille" fonctionne ! 84 espèces s'y côtoient.

Nous allons goûter en bordure d'un petit étang qui se cachait dans les parages, quelques randonneurs en font le tour, ils auront 300 mètres de plus à leur palmarès ! Nous repartons par la même rive, la droite, les racines sont toujours là ! Nous reconnaissons un gué, déjà emprunté, mais ce mardi personne ne s'y risque !

Nous étions 24 randonneurs. Gill était donc notre guide ce mardi. Denise notre photographe. 8,600 km de sentiers.

Mauricette.

Mardi  24 Janvier 2023    

 

   Montéléger – le sentier des écureuils

 

Après un lundi glacial et venté, ce mardi est plus clément. Un brin de soleil et le mistral qui se calme, accompagnent les 29 marcheurs qui partent guidés par Bernadette. La rando prévue initialement à Soyons sera faite par des jours meilleurs. Et c’est à Montéléger que nous nous rendons.

Nous commençons par la visite du village, passons devant l’église St Marcel pour déambuler dans les ruelles étroites. Nous nous trouvons juste au dessous du château bâti fin du 15ème début du 16ème siècle. Il domine  le bourg. Au dessus de nous les grandes verrières de l’orangerie où souvent il y a des spectacles. Le château est maintenant une maison de retraite. Elle vient d’être agrandie et nous nous désolons de voir ce nouveau vilain bâtiment plaqué devant le château….  Bernadette raconte brièvement l’histoire du village et de son château  citant quelques personnalités passées ou actuelles liées à la commune :  Bonaparte, le peintre Cathelin qui à vécu ici et y est enterré, l’artiste actuel Mathias Malzieu, poète, écrivain, musicien et chanteur du groupe Dionysos  etc…   Comme souvent notre guide fait deviner le gentilé ?  Un de nous est hors concours…il est  Montélégeois !   C’est Dominique Sibeud, le sympathique Président de la Fédération de la Randonnée Pédestre de la Drôme qui nous fait le plaisir de marcher avec nous.

Nous regagnons les berges du Pétochin pour suivre la rive gauche pendant un bon moment et ensuite se diriger vers le Parc de Lorient. Après le pont sur la Véore à la confluence de l’Ecoutay, nous rentrons dans ce beau domaine et empruntons le petit sentier qui passe au « petit nid » et suivons  les allées pour sortir du parc en traversant la route sous l’écuroduc (filin pour les écureuils pour éviter qu’ils se fassent écraser en traversant la route)  Le sentier des écureuils  longe la Véore qui aujourd’hui roule des eaux abondantes. Sur notre gauche toute une zone humide est en transformation au titre de la biodiversité, l’agglo travaille à la création de 42 mares et 42 km de haies !!! Nous traversons la Véore par un joli petit pont piétonnier, le gué tout à côté est submergé. Nous longeons l’autre rive un moment et la quittons pour aller jusqu’au quartier des Fontaines, à la truite du Père Eugène. Là il faudrait retourner à Montéléger par la route, pas question donc nous faisons demi tout comme prévu pour revenir au Parc de Lorient où nous faisons la halte goûter confortablement dans le « grand nid » Une  distribution de cake et de bonbons nous régale avant le retour à Montéléger par l’autre rive du Pétochin. Nous avons fait presque 9 km mais peu de dénivelé.

Rendez vous mardi prochain pour d’autres aventures.

 

Photos :  Denise et Bernadette

Texte   :  Bernadette

RANDO G4 du 10/01/2023

 

- VALENCE L'EPERVIERE - ENTRE LES DEUX PONTS.   (tracé  PDF)


Pour cette première sortie de l'année Michel nous a proposé "entre les deux ponts", randonnée de proximité de 8 km, nous étions 21. 

Nous partons de l'Epervière, le port semble bien calme à cette saison. C'est par un chemin ouvert aux piétons et aux vélos, nombreux ce mardi, que nous arrivons au pied de l'escalier montant sur le pont des Lônes ; nous le traversons en partie. Il est large notre fleuve mais calme, sans vent pas la moindre vague. La faune est représentée par les inévitables mouettes, les cygnes tranquilles et sur des bois flottés des familles de cormorans.

Bienvenue en Ardèche nous dit le panneau ; nous y arrivons par l'escalier descendant rive droite. Les dix arches de ce pont sont devenues des œuvres d'art à ciel ouvert. Depuis 2016  des artistes du "collectif graffiti" ont transformé ces banales arches en fresques monumentales renouvelées tout au long de l'année au gré de l'inspiration des artistes "les graffeurs". Nous contemplons un moment la variété des couleurs, des thèmes et le gigantisme de l'ensemble. Parenthèse culturelle.

Notre sentier tantôt nous éloigne du fleuve, puis nous en rapproche. Nous empruntons la Voie Verte, la Voie Bleue, la Via rhôna. Le Pont Mistral se précise, à l'angle d'une petite rue quelques marches (encore) et nous y voilà. Bienvenue dans la Drôme ; nous formons une belle file indienne et nous voilà à l'entrée du Parc Jouvet. C'est là que nous allons goûter, dans ce bel environnement.

Nous "rentrons au port" par la rive gauche, un retour inhabituel pour cette randonnée, les fois précédentes nous lui préférions les parcs Trinitaires et Valensolles.

C'était un bel après-midi Drôme/Ardèche autour du grand fleuve.

Denise et Christian photographes.

Mauricette.

RANDO G4 - du 20/12/2022

 

- LORIENT - BEAUVALLON.


Le Covid ayant joué les trouble- fêtes, c'est à Beauvallon que nous terminons l'année (nous souhaitons à Gill un bon rétablissement), les Petits Robins ce sera pour bientôt.

Nous étions 13, avons dégusté nos 13 desserts, nous étions vraiment dans la période de l'Avent !

C'est d'un bon pas que nous quittons le parc de Lorient ; une randonneuse connaissait toutes les variations possibles pour rallonger cette randonnée et c'est ainsi que nous avons parcouru 8 km.

C'est avec plaisir que nous constatons que Pétochin et Véore sont redevenues des rivières presque fougueuses. Les feuilles mortes auraient pu se ramasser à la pelle tellement étaient nombreux les tapis sur lesquels nous avions plaisir à marcher .....

A Beauvallon nous faisons bien sûr l'incontournable tour du lac. Les canards doivent apprécier, la nuit venue, leurs îlots illuminés de sapin, Père Noël, et autre renne. Nous recherchons l'emplacement idéal pour notre goûter festif ; ce sera un large escalier en "gradins", nous nous y installons plutôt confortablement. Et là quel agréable moment de dégustation !!

La fraîcheur arrive, c'est l'heure de regagner notre rivière rive droite, de beaux arbres jalonnent ce parcours.

C'était un bel après-midi, une belle convivialité. Nous nous souhaitons une bonne fin 2022 et bien sûr : A l'année prochaine.

Denise photographe, Mauricette guide, Bernadette qui connaissait tous les "rallongements".

Mauricette.

MARDI 6 DECEMBRE  2022                

 

Montvendre      Les 3 Croix

 

Froide journée d’hiver. Brouillard tout le matin, mais la météo nous annonce du soleil pour l’après-midi. On ne le verra pas ….. C’est sous un ciel bien gris que les 23 marcheurs ( sur 28 inscrits) partent du centre de Montvendre guidés par Bernadette et Cosimo. Les enfants dans la cour de l’école nous interpellent gentiment. Nous passons devant l’église où seul le chœur est d’origine. A noter qu’elle fut construite hors des remparts.

Montvendre recèle des vestiges du moyen-âge. En 1157 on relève sur les cartes le nom de Castrum Montis Veneris (château du Mont Vénus). En 1183 le village qui appartient à une famille de seigneurs devient la propriété de l’évêque de Valence. En 1283 un premier château fut construit sous la direction des moines de  St Ruff, ainsi que les remparts dont il ne subsiste aujourd’hui que la porte monumentale,  puis au 14ème siècle le château fut  remplacé par celui  que nous voyons aujourd’hui.

Nous empruntons une petite route que nous laissons rapidement pour un chemin qui mène au quartier de St Agnat. Le brouillard est encore tout proche sur les pentes du Vercors. Il nous cache Barcelonne et sa tour pourtant tout proches. Le chemin est boueux et de grandes flaques nous rappellent les pluies de ces derniers jours . Nous contournons une petite colline pour atteindre St Agnat, et reprenons la direction de Montvendre. Là nous quittons le chemin pour monter dans le bois. Ce petit supplément nous permet de faire le dénivelé du jour, puis nous redescendons pour reprendre le chemin dit de St Agnat qui nous amène à la statue de la vierge qui domine Montvendre. Le village s’étale à nos pieds, avec la vue sur la campagne environnante jusqu’aux contreforts de l’Ardèche. Ici nous faisons une halte le temps d’admirer la vue et de faire la photo de groupe. Puis c’est le retour au village. Pour descendre chacun a le choix soit guidé par Cosimo par un sentier abrupt et un peu glissant soit guidé par Bernadette par un chemin puis une petite route pour rejoindre le bas du sentier des plus hardis (beaucoup moins nombreux !) Les 2 groupes se rejoignent pour la visite de Montvendre. Par les ruelles et les calades nous passons derrière le château, puis sous la porte monumentale pour longer les remparts et l’autre face du château avec sa tour. Tout à côté nous  voyons la Maison Consulaire.

Nous nous dirigeons vers le petit lac et son bel environnement. Bien installés autour des tables nous faisons la halte « banane » ou boissons chaudes  sans oublier la distribution de chocolats et autres friandises. Après le tour du lac nous passons devant les différents arbustes d’extrème orient . Il faut les voir en fleurs au printemps ou l’été. Montvendre est un village botanique très beau à voir au printemps. Un magnifique Ginkgo Biloba tout jaune éclaire le gris du ciel. Nous nous amusons à la vue des arbres de l’école qui sont « habillés «  pour l’hiver (voir photo). Il est 16h et nous revoici au parking juste à côté de la mairie.

Une rando avec un joyeux groupe, agréable malgré le ciel bien bas.

Photographes : Denise et Bernadette

Texte :  Bernadette

Mardi 22 Novembre 2022           

 

  La lône de l’Ove   à  Soyons

 

Temps incertain mais grosse affluence aujourd’hui. C’est un groupe de 31 marcheurs (sur 35 inscrits) qui part pour Soyons mené par Bernadette et Cosimo. Nous débutons du vaste parking à côté du stade bouliste au bord de la Via Rhôna. Un chemin nous ramène en direction du village près de la voie ferrée. Nous bifurquons à gauche pour longer un bras de lône et la zone du Brégard. Le terme de lône est spécifique au Rhône, même s’il s’est un peu répandu. C’est un bras du fleuve en retrait du lit principal, alimenté par infiltration de la nappe alluviale ou par une crue.

Le chemin  arrive à un pont à une station de pompage. Tout de suite après nous longeons comme une petite rivière, c’est le début de la lône de l’Ove qui serpente dans un joli bois, puis s’élargit faisant presque un lac pour arriver à un pont sans garde-fou où l’eau affleure les arches. Mais nous ne le prenons pas. Nous rattrapons un autre chemin qui va longer encore la lône jusqu’à son extrémité sud. Au bord du chemin nous observons de beaux amadouviers de toutes tailles. L’amadouvier est un champignon en coupelle sans tige qui pousse sur des troncs d’arbres morts. Autrefois ramassés par les paysans pour confectionner l’amadou qui servait à éclairer les feux. Le nom vient d’un mot provençal qui signifie « amoureux » à cause de sa facilité à s’enflammer.

Après la lône nous poursuivons notre chemin vers le sud. Nous apercevons les  premières maisons du village de Charmes, puis atteignons la Via Rhôna et repartons vers le nord. Ce chemin est en contrebas du Rhône et borde la lône de l’Ove côté est. Nous le suivons un bon moment, il est très abrité et il  fait bon y marcher. Arrivés au petit pont qui marque la fin de la lône de l’Ove, une passerelle nous permet d’enjamber un bras de lône et de monter au bord du Rhône. Nous sommes juste en face du port marchand de Valence. On voulait  suivre la rive mais ici un petit vent frisquet nous fait décider de redescendre où il fait meilleur. D’ailleurs  nous faisons un peu plus loin la halte goûter  au soleil. Les distributions de chocolats nous rappellent que Noël arrive…Mais il faut repartir jusqu’à une autre passerelle pas très loin des voitures. Nous la prenons pour remonter sur les berges. Le vent a disparu.  Après la photo de groupe nous marchons vers le nord jusqu’à rejoindre la Via Rhôna qui arrive de l’île de Blaud vers le pont des Lônes et qui nous ramène aux voitures. Nous avons parcouru 7,5km.

Une ballade d’hiver facile et agréable avec un groupe sympa et discipliné malgré le nombre important de participants.

 

Photos : Denise et Bernadette

Texte : Bernadette

RANDO G/4 - du 15/11/2022

 

- MONTELIER - Les Bernardins.      (tracé PDF)


Montélier : monticule - petite hauteur.

La clairière des Lutins, le refuge des poètes, le miroir des demoiselles, le jardin de Flore, le coin de savane, tous ces endroits enchanteurs se trouvent au Jardin des Rêves. Nous n'étions que de passage mais comme il doit faire bon déambuler dans cet environnement "magique"! Un peu plus loin, au pied de l'église Saint Prix (1902) voilà la fontaine de Mélusine et celle de la porteuse d'eau où nous faisons la photo du groupe. C'était une belle entrée en matière.

Nous partons en campagne, d'un pas décidé, le ciel est bien chargé. Nous côtoyons quelques belles demeures sur le chemin des Bayardières. Notre guide connaissait parfaitement son itinéraire car nombreux ont été les croisements dans cette vaste plaine.

Après le goudron voilà un chemin de terre à notre droite, il est bordé d'une haute haie de résineux. Et ainsi nous irons de hameaux en ruisseaux, entre autre la Limaçole, de sentiers en bordure de champs, jusqu'à la rive droite du Guimand. Ses rives sont bien encombrées, nous ne l'apercevons qu'à travers quelques trouées. Là, quelques gouttes nous font sortir des sacs capes et coupe vent, mais c'était histoire de les aérer un peu, ils ne servaient plus depuis tellement longtemps ...

Nous aurons encore quelques croisements, puis comme le Guimand, toujours lui, nous partirons sur notre gauche pour enfin apercevoir le château des Monteynard et sa rotonde. Il a été construit par la famille de Sassenage à la fin du 14ème. Un pont enjambant les douves conduit au vaste portail d'entrée ouvert ce mardi ; serions nous attendus ? Nous goûtons là, c'est l'habitude.

Et Mélusine ?? La légende nous dit que la femme sirène ou serpent vivait là dans les sources voisines du château. Aujourd'hui nous ne l'avons pas vue, pourtant nous étions 21 !

Fabienne était notre guide. Denise notre photographe, nous avons parcouru 8,200 km.

Mauricette.

RANDO G 4 du 08/11/2022

 

- LES BLANCS CHAMBAUDS - St Marcel les Valence.


Au programme ce mardi une longue randonnée de 9,800 km, proposée par Jacques, nous sommes 19.

Nous partons de Saint Marcel centre village par le "pass âge". Nous avons à notre droite la voie ferrée, à gauche une bordure herbeuse où nous marchons ; plus haut des maisons, une colline boisée. Voilà notre environnement de départ. Nous allons bientôt le quitter par le Chemin du Chevreuil qui va nous conduire vers des lieux plus calmes. Nous aurons des champs de lavande, une jeune truffière bien entretenue : encore un peu de Provence, aujourd'hui entre Saint Marcel et Châteauneuf d'Isère.

Une première et unique montée, au bout de laquelle nous soufflons un moment, et à partir de là nous allons traverser d'immenses et impressionnants champs d'abricotiers et de pêchers. Apparemment l'automne n'est pas arrivé ici car tous ces arbres ont conservé leur feuillage vert.

Il faut au guide de bons repères et le sens de l'orientation pour ne pas s'égarer dans tous ces nombreux quartiers : des Chambauds, des Blancs, des Oboussiers .... Après une brève descente nous empruntons le chemin de Grosbeau, mais au croisement un coin herbeux idéal pour la pause goûter, c'est un peu tôt mais il faut conserver les habitudes ! nous avons marché trop vite ....

Et puis c'est un petit hameau tranquille qui avait un point de vue exceptionnel sur le Vercors, maintenant il y a la gare TGV et ses cubes colorés. Un peu plus loin, en contrebas du sentier une basse cour où les dindons et les oies nous saluent au passage. Voilà des falaises de molasse, certaines ont des ouvertures, sans doute d'anciennes champignonnières.

Nous rentrons par le chemin des Grandes Terres en longeant des champs d'abricotiers, incontournables aujourd'hui !

C'était un bel après-midi de plaine : un pied à St Marcel, un pied à Châteauneuf !

Christian photographe.

Mauricette.

Mardi 25 octobre 2022                 

 

  Saôu           Le Pas de Lestang   (Tracé PDF)

 

Encore un temps exceptionnel aujourd’hui. Après le brouillard du matin, c’est sous un chaud soleil qu’un groupe de 17 marcheurs part pour le village de Saôu  guidé par Bernadette et Cosimo. Dès le départ nous souhaitons la bienvenue aux 6 nouveaux  présents. Profitant de la traversée du village nous nous arrêtons devant l’église romane Notre-Dame du 12ème qui était à l’époque reliée à l’abbaye de St Thiers par un cloitre, le tout entouré de remparts aujourd’hui disparus. C’était un monastère de l’ordre de St Augustin. Vers 1385 elle fut détruite et les religieux se cachèrent pendant 7 ans dans une grotte à Roche-Colombe. Reconstruite elle connait son apogée à la veille des guerres de religion où elle fut à nouveau détruite, puis restaurée. Son déclin date de 1738 environ. Il ne reste que son beffroi où nous arrivons. Cette tour carrée haute de 18m porte l’horloge du village et un cadran solaire. Elle est située sur une des 2 places  du village animée par les commerces : cafés, restaurants et boutiques de nombreux artisans d’art installés ici. Nous débouchons près de la mairie au bord de la Vèbre, le petit ruisseau qui arrive de la forêt de Saôu. Nous la traversons pour prendre la Rue de l’Oume aussi ancienne que pittoresque. Elle arrive au pied du « Roc » le rocher emblématique qui culmine à plus de 566m (Saôu 326m) Autrefois sur sa façade sud se trouvait un château fort et vers l’an 600 un village se forma autour puis en 900 il descend se développer autour de l’abbaye de St Thiers. C’est pour cela que Saôu est qualifié de village « déperché ». Nous passons devant une grande bâtisse, ancienne usine à billes, aujourd’hui transformée en gites. Puis nous longeons la Vèbre par un petit sentier qui part en direction de la forêt de Saôu. On passe à proximité du château d’Eurre du 14ème, maison-forte détruite durant les guerres de religion, reconstruite à la fin du 16ème siècle puis incendiée de nombreuses fois ! C’est un bâtiment en carré autour d’une cour intérieure avec 2 tours rondes en façade sud. On observe un cadran solaire au dessus de l’entrée. Propriété privée il ne se visite pas. Au milieu des champs de lavande nous apercevons ensuite le château de Lastic, maison-forte connue dès 1433, réaménagée en 1577 par la famille Lastic. Le percement de la route qui relie Saôu à la Forêt de Saôu vers 1880 a coupé l’enceinte et isolé 2 tours du nord. Il reste une tour avec un cadran solaire. Ce château fut inscrit  aux monuments historiques en 1926 sous le vocable de « Donjon de Lastic »

 

Le petit sentier chemine au pied de la longue colline du Palloir dont nous allons faire le tour. On note quelques éboulis inquiétants et on arrive au passage entre le Palloir  et la haute montagne des Pomerolles. Nous sommes au Pas de Lestang. Un gentil jeune promeneur ( avec beaucoup d’humour ) se précipite pour prendre la photo du groupe.  Tout à côté l’étang, lieu réputé où se reproduisent grenouilles et libellules est à sec. Il est envahi d’une végétation acclimatée au fait qu’il soit en eau ou à sec. Nous contournons le Palloir sur son versant sud beaucoup plus chaud. Une belle montée dans les bois et c’est l’arrêt banane dans les thyms. Ensuite c’est la descente pour retrouver le « Roc » côté sud. Un petit sentier nous mène à une descente en nous faisant découvrir le village tout en bas. Il nous ramène sous le Roc à la Rue de l’Oume. La boucle est bouclée.

Beaucoup sont contents d’avoir découvert le village où l’on passe en voiture sans voir grand’chose, et ce circuit en dehors de la forêt elle-même  où l’on fait aussi  c’est vrai de bien belles randos.

 

Photos : Denise et Bernadette

Texte : Bernadette

RANDO G/4 - du 18/10/2022

 

- DIONAY - LA VOIE DU TRAM et RESTAURANT. (tracé PDF)
 

Ce mardi Annick et Michel nous font sortir de nos frontières drômoises. Nous allons marcher sur les contreforts des Chambarans dans les "Terres Froides" (pas aujourd'hui). Ce parc naturel des Chambarans de 300 ha représente depuis 1990, 40 km d'allées et de sentiers.

De 1897 à 1937 un tramway reliait Saint Marcellin à Lyon et passait à Dionay ; il transportait voyageurs et marchandises, empruntant tunnels et ponts de fer à la vitesse autorisée de 35 km/h : c'était le TACOT. Il a été démonté en 1937. C'est sur une petite partie de son tracé que nous cheminons aujourd'hui.

Nous partons donc de Dionay "Isère des Collines", ces collines qui constituent notre paysage proche, et il est verdoyant, il est parsemé de ci de là de couleurs automnales, de quelques maisons qui semblent "posées" là haut. Nous traversons une vaste ferme peuplée de chevaux, de moutons, et de volailles en tout genre. Puis nous changeons complètement de décor, nous sommes à l'ombre, l'humidité est omniprésente entretenue par des ruisseaux, plus ou moins vaillants, une mare au milieu d'une prairie. Puis voilà un chemin plus sec au bout duquel un tunnel apparaît (il mesure 70 m) des panneaux explicatifs nous racontent son histoire. Notre environnement va encore changer, finie l'humidité, c'est une forêt dense maintenant, une belle forêt de châtaigniers, de chênes, bordée de grands houx ; une forêt à champignons disent certains. Et puis au bout de ce chemin voilà quelques bancs, des tables, nous y faisons une petite pause.

Nous laissons là le parcours du petit train, voilà un peu de goudron, apparaît le clocher du village sur son promontoire. Mais il nous reste un site particulier à voir. Une vaste et haute colline aux allures de "bassine renversée" dit le dépliant et appelée par les gens d'ici "le cul de Perrette", la Perrette du pot au lait ? Nous descendons cette haute colline et c'est là que nous constatons surpris que nous avions effectué un beau dénivelé sans le savoir !

Nous sommes attendu à l'Auberge où nous allons passer dans la bonne humeur et la franche "rigolade" un agréable moment et un agréable repas servi sous la tonnelle.

Belle journée dans cet environnement varié et nouveau. Merci à Annick et Michel guides, à Christiane et Roselyne photographes. Nous avons parcouru 9 km avec 175 m de dénivelé, nous étions 15.

Mauricette.

RANDO G/4 du 11/10/2022

 

- LA BAUME CORNILLANE - LES BAYETTES.   (tracé PDF)


La Baume Cornillane : une beaume ou une baume est une grotte. Au moment des guerres de religion, Catherine de Cornillan, châtelaine a été enfermée dans la baume, devenue la Grotte de la Dame. A proximité jaillit une cascade alimentée par le ruisseau le Ruf ; un sentier de randonnée existe pour découvrir ces deux sites. Mais ce mardi c'est un autre circuit prévu au programme.

Nous partons du Pas du Pont. Une fois enjambé le ru Tisserand sur des pierres plus ou moins bancales, nous allons grimper dans ce beau sous bois ; le sentier est étroit, pentu et "racineux", nous sommes en file indienne. Quelques brefs arrêts et nous arrivons sur un chemin plus large qui va déboucher sur la Pangée, les ruines du château, le donjon et la vue lointaine jusqu'aux monts d'Ardèche dans la brume. Une halte s'impose. Des panneaux nous parlent de la dérive des continents il y a quelques 240 millions d'années.

Selon notre habitude nous allons visiter l'arborétum créé par les enfants des écoles du village. Les petits arbres sont devenus grands, les panneaux explicatifs sur les insectes sont toujours là, l'endroit est bien entretenu, il faudrait y rester plus longtemps mais nous ne sommes que de passage, une petite diversion.

Nous laissons derrière nous tout ce passé "d'histoire/géo". Nous obliquons en direction du massif de la Raye, nous traversons le quartier des "Bayettes" et voilà un large chemin qui de montées en descentes, de falaises, en très nombreux champs de lavande, de gués asséchés, va nous conduire à un passage, grimpant à travers un talus et une bordure de champ de lavande (encore). Mais au bout du champ la récompense ! un endroit tellement propice pour la pause goûter.

Une dernière descente rapide et caillouteuse, mais pas de glissade, tout se passe bien pour rejoindre la route menant au Pas du Pont. La boucle est bouclée.

C'était un bel après-midi, la balade était variée. Nous avons parcouru 6 km pour 200 m de dénivelé.

Nous étions 26 randonneurs, Christian M. photographe, Mauricette guide.

Mauricette.

RANDO G/4 du 04/10/2022

 

 - BEAUVALLON ETOILE PAR LE CHATEAU D'EAU


La randonnée de ce mardi a été abandonnée pendant quelques années, certains s'en souviennent, mais elle est nouvelle pour la plupart du groupe.

Nous quittons Beauvallon par de petites ruelles insoupçonnées, étroites et pentues, qui nous conduisent tout d'abord en bordure d'un calvaire où quelques panneaux nous parlent des guerres de religion qui ont sévi dans la Drôme. Sur notre gauche un massif forestier, c'est là que nous allons. Nous y découvrirons de beaux arbres, un ombrage apprécié, car le temps est estival.

En sortant du massif, c'est bien sûr le château d'eau qui retient notre attention ; nous allons lui faire une visite, admirer son décor et ses couleurs (nous ne saurons pas le nom de l'artiste qui l'a "habillé" ainsi). Plus loin le télégraphe de Chappe, construit en 1820, restauré en 2010.

Et puis nous voilà à Etoile. Nous allons y flâner un moment, découvrir en désordre : le château des Poitiers, l'église Notre Dame du 12/13ème, une tour renaissance, un donjon du 10ème, une fontaine, un olivier plusieurs fois centenaire, etc... Mais il nous faut écourter, il nous faut goûter et il nous faut rejoindre la rive gauche de la Véore ; nous ne ferons que l'apercevoir, elle est enfouie dans un enchevêtrement de ronces. Ce sera la partie la plus monotone du jour que nous parcourons d'un bon pas pour aller retrouver Beauvallon.

Nous étions 21, avons parcouru 7,400 kilomètres. Michel guide, Christian photographe.

Mauricette.

RANDO G/4 du 27/09/2022

 

- MONTOISON - SERRE DE JUPE (tracé PDF)

 

Dans les Cévennes et en Provence un serre est une crête étroite et allongée entre deux vallées ou deux ravins. Voilà la définition du but de notre randonnée de ce mardi : Serre de Jupe : visible du parking. Et oui, il faut aller là-haut!

D'abord une première route au plat, une petite mise en jambes. Sur notre gauche le quartier Berlion et à partir de là nous comprenons que le plat nous allons le quitter!  une rude montée commence, elle va nous conduire au pied du serre sous la station de pompage. Un petit arrêt "reprise de souffle" et sur notre droite un large sentier forestier sablonneux, en sous bois. Quel agréable parcours en creux et en bosses au milieu des chênes, des résineux, des genévriers et de quelques houx "en boules".

Mais voilà la route d'Upie qui met fin à notre traversée boisée. C'est en file indienne que nous partons sur notre gauche pour trouver la direction du petit hameau des Bâties, bien isolé. Encore un bout de chemin et revoilà le goudron, nous sommes toujours sur la commune de Montoison.

Nous allons en direction du Serre de Jupe mais en réalité nous avons d'abord le Serre Méan; pour y arriver nous aurons un court mais bel effort à fournir. Attention il y a des pierres, des racines mais plus de bavardages ! Et au débouché de ce serre une maison, bien isolée aussi, mais quel point de vue !  et quelle pelouse, entretenue par deux chèvres ...

Nous sommes maintenant en direction du Serre de Jupe. Large chemin bien entretenu aux bordures herbeuses où nous décidons de faire la pause goûter, elle est bien méritée. Mais nous devons repartir, notre but du jour n'est pas atteint, encore quelques efforts et voilà enfin la table d'orientation. Elle obtient un vif succès ! Nous repartons en descente par ce petit sentier rapide mais piégeux, attention les pierres roulent ! Revoilà la station de pompage, la boucle accomplie.

Bel après-midi avec cette marche très diversifiée et très bien balisée.

Nous étions 24, avons parcouru 7,300 km. Denise était notre photographe, Mauricette guide.

 

Mauricette

RANDO G/4 du 20/09/2022

 

- VALENCE MAUBOULE - EPERVIERE/JOUVET/TRINITAIRES/VALENSOLLES  (Tracé PDF)

 

Notre rando du mois la plus facile, la plus plate, la plus citadine, c'était ce mardi ; citadine mais très arborée grâce aux quatre parcs traversés.

Nous partons du quartier Mauboule, proche du Pont des Lônes. Nous cheminons un grand moment sur le sentier "quasiment en forêt", même si le "ronron" de l'autoroute est bien présent. Puis nous voilà au port, aujourd'hui il mérite bien son titre de plus grand port fluvial de France. Nous le contournons pour entrer dans notre premier parc, celui de l'Epervière.

Il a été réaménagé en 2016. Il y a là entre autre un arborétum, un verger comportant 14 espèces de fruitiers, des oliviers. Des sculptures modernes jalonnent le parcours ça et là. Nous côtoyons puis empruntons la Via Rhona où circulent vélos et piétons. Le fleuve est pressé par le Mistral aujourd'hui ; un groupe de cinq oies sauvages file à "basse altitude" vers le sud, vite l'automne arrive !

Nous voilà à la porte du Parc Jouvet (le deuxième). Nous le traversons par le sud, nous ne faisons que passer.   Nous constatons que les canards et les oiseaux en volière sont très peu nombreux ? Nous rejoignons une petite rue qui va nous conduire à l'entrée du parc des Tritinaires (le troisième). A nouveau nous "entrons en campagne" dans une autre belle verdure. De multiples canaux sillonnent et quadrillent ce parc pour se jeter dans l'Epervière. Celle-ci affluent du Rhône prend sa source au parc Jouvet. Elle abrite un écosystème développé sous la forme d'une flore et d'une faune florissantes.

Se profile notre quatrième parc, celui de Valensolles aux immenses platanes. Nous goûtons là près de l'aire de jeux désertée aujourd'hui. Nous nous y attardons un moment.

Nous avons encore deux routes à traverser, bien encadrés par nos deux gilets jaunes. Revoilà le port et un nouveau sentier ralliant Mauboule.

C'était un bel après-midi, d'arbres et d'eau. Nous avons parcouru 7 km.

Jacques était le guide de ce mardi. Denise photographe. Nous étions 21.

Mauricette.

RANDO G4 du 13/09/2022

 

 - CREST - LE TOUR DE LA TOUR-    (Tracé PDF)

 

Ce mardi Michel nous propose : balade en campagne sur les hauteurs de Crest : le tour de la Tour.

Un peu d'histoire : cet ancien donjon (chef d'œuvre architectural) comprend en réalité 3 tours imbriquées. Cette ancienne forteresse, puis prison d'état est un témoin unique de l'époque médiévale et de la vie carcérale. Élément phare du paysage drômois, de 52 mètres de hauteur, 900 ans d'histoire, trois siècles de prison.

Nous partons d'abord sur le goudron, nous sommes au milieu de terres agricoles dont des champs de lavande. Nous prenons un large chemin pierreux montant dans la forêt. Nous arrivons sur un petit plateau, nous le connaissons, c'est le croisement d'un autre parcours connu. Au loin Roche Colombe et les Trois Becs que nous aurons en point de mire sur la quasi totalité du parcours. Et toujours des champs de lavande, la Provence se rapproche !

Et c'est ainsi que de grandes "bosses" en petites descentes nous surplombons la ville de Crest, la tour joue à cache cache à travers les arbres. Nous nous sommes même "égarés" quelques instants en lisière d'un champ qui ressemblait tellement à un autre champ ! un dernier sentier qui débouche sur une MONTEE goudronnée, la dernière, mais elle était .... RUDE. Et puis un petit chemin plat tellement apprécié, et nous voilà à la porte grande ouverte du donjon. Un petit tour s'impose, côté prison semble t'il. Puis les 29 marches obligatoires pour arriver aux tables de pique-nique. Nous nous y installons pour un grand moment.

Nous quittons ce petit sous bois par un sentier escarpé, voilà la route, un dernier effort dans une ultime montée. Au passage nous côtoyons de belles maisons comme "accrochées à la colline" et voila terminée cette rando de seulement 5,300 km mais au dénivelé de 195 m.

Nous avons eu chaud, mais c'était un bel après-midi.

Michel était le guide - Christian le photographe. Nous étions 12 randonneurs.

Mauricette.

RANDO G/4 du 06/09/2022

 

- SUR LE GR/93 - Tracé PDF

 

Et voilà c'est reparti. Après deux mois de repos "très chaleureux" c'est avec plaisir que le G/4 se retrouve ce mardi direction la route du col des Limouches. Nous sommes 17, nous accueillons 3 nouveaux randonneurs.

 

Avant le col une route à gauche nous conduit au point de départ ; c'est par le petit chemin au curieux nom de "l'Anchois" que commence notre périple. Nous apprécions à 1100 m d'altitude les 25° et le bel ombrage, que nous garderons une grande partie du parcours, offert par des hêtres particulièrement imposants. Nous côtoierons de grandes prairies reverdies où ça et là des rosés des prés pointent leurs têtes blanches (une omelette pour ce soir) ?

Ce premier circuit était une mise en bouche. Nous arrivons sur le chemin de traverse bien connu qui conduit sur la route du Col de Tourniol. Nous cheminons là un grand moment. Au loin, face à nous, de hauts massifs où la végétation a déjà pris des allures automnales, les colchiques nous le confirment "c'est la fin de l'été".

A notre gauche voilà le GR 93. Il prend naissance à Peyrus, il franchit les crêtes du Pas du Touet et arrive à Léoncel. Il s'achemine vers le coeur du Vercors qu'il quitte par le Cirque d'Archiane.

La petite portion que allons parcourir de ce GR nous fait traverser à nouveau des sous bois, des prairies, une petite route, des barrières que nous refermons consciencieusement. La faune est discrète, sauf un grand oiseau brun dont nous avons dû troubler la solitude et qui tournoie un moment. Les colchiques, la bruyère, quelques campanules, du serpolet, composaient la flore.

 

Gill était notre guide. Nous avons parcouru 6 km 500 pour 130 m de dénivelé. Christian photographe du jour.

Bel après-midi dans la verdure retrouvée et la bonne humeur.

Mauricette.

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