

Club Pédestre Malissardois
RANDO G/4 du 22/04/2025 -
SAINT LAURENT DU PAPE - A/R - Dolce Via
Ce mardi nous empruntons la longue Voie Douce à Saint Laurent du Pape pour un aller/retour. Nous partons de l'ancienne gare pour rallier le hameau de Royas où nous ferons demi-tour.
Nous ne savions pas que pendant les vacances, à la belle saison, cette Dolce Via était empruntée par tellement de cyclistes : certains étaient à l'entraînement, où en famille, en couple, tirant des remorques et des enfants à l'intérieur ; il y avait aussi des chiens avec leur maître, en laisse, sans laisse !! Attention vélo…
Arrivés aux Royas une belle prairie, des bancs, un long goûter, finalement elle est agréable cette Dolce Via !
Mais bien sûr nous devons rentrer, les cyclistes aussi, mais nous sommes habitués ! D'abord nous faisons un petit crochet par le centre du hameau. Il y a la partie ancienne avec son temple en pierre, la partie nouvelle et ses maisons modernes. Des prairies et leurs chevaux curieux.
Voilà la Dolce Via version retour : sur les hauteurs de Saint Laurent du Pape le château de Pierregourde du XIIIème, classé monument historique. En contrebas l'Eyrieux, affluent du Rhône. Il prend sa source près du lac de Devesset à 1100m d'altitude.
Michel et Annick nous ont fait découvrir cette nouvelle randonnée de 8 km. Nous étions 18 randonneurs.
Jacques (qui a cru voir un caribou ??) était notre guide. Michel, Roseline notre photographe.
Mauricette














RANDO G/4 du 08/04/2025 -
CREST - LE TOUR DE LA TOUR
Ce mardi Michel nous a proposé une balade en campagne sur les hauteurs de Crest. Nous étions 20 randonneurs pour grimper la trentaine de marches de cette tour, le long de sa façade exposée à l'est. Nous dérangeons les corneilles, notre présence n'a pas l'air de leur convenir !
Un peu d'histoire sur cet ancien donjon (chef d'œuvre architectural). Il comprend en réalité 3 tours imbriquées. Cette ancienne forteresse, puis prison d'état, est un témoin unique de l'époque médiévale et de la vie carcérale ; un élément phare du paysage drômois, de 52 mètres de hauteur ; 900 ans d'histoire, 3 siècles de prison.
Mais notre randonnée ne s'arrête pas là ; c'est par un sentier pentu que nous quittons ce site. Nous sommes en campagne, des prairies, un petit bois au loin et "chut écoutez, c'est le coucou "!! il est de retour. Un grand champ de lavande et à droite un chemin caillouteux très ensoleillé, il est pour nous, voilà la difficulté du jour. Pour nous distraire nous aurons quelques petites sources discrètes, des entrées de terriers de blaireaux, des chants d'oiseaux, des fleurs, et puis de l'ombre enfin ! et une longue descente qui nous conduit à une autre montée. Mais enfin voilà un coin tellement propice à la pause goûter.
Sur notre gauche nous avons bien loin le Veymont enneigé, nos "fidèles" Trois Becs et bientôt nous allons dominer la ville de Crest. Notre randonnée s'achève par une courte mais difficile montée sur le goudron.
C'était un bel après-midi estival au dénivelé de 210 m pour 5,500 km.
Michel était donc notre guide, Christian notre photographe.
















RANDO G/4 - du 01/04/2025 -
LIVRON – Marbrerie RAVIT et petite rando
La reconnaissance du circuit prévu des canaux livronnais (peu nombreux et pour la plupart à sec) a été effectuée la veille, et nous a déçus. Par contre nous avions découvert la Marbrerie RAVIT, alimentée par un canal bien fourni depuis la Drôme. En passant, nous avons regardé par les portes d’atelier grandes ouvertes et avons été bien accueillis et même invités à une visite commentée, car c’est actuellement la semaine de découverte des métiers d’art. Rendez-vous est pris pour lendemain, ce mardi. Gill a donc modifié le programme : la visite et un petit tour sur les bords de la Drôme.
Nous étions donc attendus au parking et c'est le jeune apprenti et fils Antoine (16 ans) qui nous a d’abord montré la prise d’eau en bord de Drôme près du pont, puis un kilomètre plus loin en aval nous a fait connaître avec brio cette marbrerie familiale, datant de 1836, marbrerie d'art hydraulique sur 150 références de pierre (presque uniquement de carrières françaises), vieille de 9 générations. La famille continue à faire vivre des gestes ancestraux, travaillant beaucoup à la main et refusant les nouvelles machines à commande digitale qui ne permettent pas certaines finesses. Sa mère et son oncle, les patrons actuels, semblaient heureux de partager leur savoir-faire (3 prix de Meilleur ouvrier de France dans la famille). Cette marbrerie utilise donc encore l’eau de la Drôme (droit accordé sous Napoléon !) et une grande roue à aubes pour générer du courant.
Nous connaissons maintenant la différence entre une roue à aube (munie de pales) et une roue à augets (succession de compartiments) et nous avons vu d'impressionnantes plaques de marbre.
Nous étions ravis de notre visite, mais il restait à peine une heure pour faire un petit aller/retour en pleine nature sur la rive drômoise qui se garnit de nouvelles fleurs, les arbres bourgeonnent, c'est le printemps !! Un bel après-midi original et enrichissant. Nous n'avons parcouru que 5,5 km, mais appris tellement de choses !!
Nous étions 13 randonneurs. Gill était notre guide et Michel et Gill nos photographes.
Mauricette et Gill




















RANDO G/4 - du 25/03/2025
- ALLEX - GARE DES RAMIERES - LES ETANGS
Ramières : nom local donné aux bois riverains des cours d'eau ; ici c'est un véritable arboretum naturel, que nous allons côtoyer. Cette réserve naturelle le long de la rivière Drôme est riche de 45 espèces de libellules, de 200 espèces de papillons. Des tapis de violettes, de primevères, d'orchidées ont agrémenté notre parcours.
Comme il est interdit de marcher dans la "zone de tranquillité pour la faune sauvage" nous ne verrons pas d'oiseaux ; c'est pourtant 70 espèces qui se reproduisent ici chaque saison.
Véritable colonne vertébrale de la réserve naturelle des Ramières, la rivière Drôme est une rivière sauvage. Elle est alimentée par 44 affluents (39 ruisseaux et 5 rivières). En arrivant à sa confluence elle aura parcouru 110 km. A mi-parcours de notre randonnée elle devient une rivière "en tresse". Une multitude de bras mobiles (chenaux) vont dessiner un tracé complexe, changeant rapidement de place en formant des bancs d'alluvions, des îlots, qui s'entrecroisent dans le large lit majeur, comme dans un delta. C'est un phénomène naturel qui abrite une vie aquatique et terrestre très spécifique. A mi-parcours voilà une petite terrasse avec deux bancs, face à un vaste point de vue sur les Trois Becs et le Glandasse, arrêt obligatoire, au retour nous y ferons la photo du groupe.
Nous laissons la rivière pour nous enfoncer plus à l'intérieur en direction des Rouets et du Puits de l'Eurre. Nous débouchons en bordure de l'étang aux Oiseaux. Ici trois groupes se forment : les plus courageux font le tour de l'étang, quelques autres partent découvrir un bel endroit que les enfants de l'école d'Allex ont décoré d'oiseaux !! et le dernier groupe se repose autour d'une table où circulent des gâteaux !
Nous repartons par un autre chemin où les nombreuses flaques nous obligent à quelques "écarts" ; mais voilà qu'un ruisseau que nous devons absolument traverser vient nous barrer la route !! Alors ces messieurs improvisent un barrage et tout le monde (nous sommes 39) va franchir l'obstacle, pas de faux pas même si l'arrivée sur le talus est hasardeuse...
Nous reprenons le sentier de l'aller sans encombre et c'est avec plaisir que nous apercevons le pont sur la Drôme !! Le parking est tout proche.
Belle randonnée de 10 km dans ces Ramières où le printemps s'annonce.
Jacques était le guide de ce mardi, Dominique F., Roseline et Christian M. photographes.
Mauricette.





















Mardi 18 Mars 2025
Alboussière : Le circuit des crêtes
Après deux mardis pluvieux, le soleil est enfin présent. Nous sommes (trop) nombreux. 33 inscrits moins 2 désistements soit 31 marcheurs menés par Bernadette et Cosimo . Il y a embouteillage sur le parking, il va falloir trouver un autre lieu...ou être moins nombreux.
Avec donc un peu de retard, nous partons vers l'Ardèche et à mesure que nous montons la côte du Pin, les nuages s'amoncellent. Nous laissons le soleil dans la vallée.Nous stationnons à côté du plan d'eau d'Alboussière, bien plein en ce moment. Il est alimenté par les eaux du Duzon, rivière de 32km qui rejoint le Doux à Tournon, 5km avant sa confluence avec le Rhône. Après avoir franchi le pont sur la rivière au quartier de Toutes Aures,nous contournons un camping et traversons le « Bois du Poulet » pour arriver aux premières maisons du village.De là, nous allons vers les tennis dans un joli bois de pins et nous retrouvons la route de Valence pour traverser à nouveau le Duzon au quartier du Vivier. Un petit chemin qui monte bien rejoint « La Moliére »où autrefois se trouvait une des deux carrières de pierre avec celle d'Antoulin, un petit hameau situé à 2 ou 3 km de là.C'est de cette carrière d'Antoulin qu'ont été extraits les blocs qui ont servi à la construction du château de Vincent d'Indy. Là les choses sérieuses commencent : une belle montée sur un chemin assez caillouteux qui va nous mener jusqu'aux crêtes. En milieu de montée à Rosières, Bernadette profite d'une halte bienvenue pour certains, pour donner quelques explications sur le village de St Didier de Crussol devenu Alboussière par un décret du 13 novembre 1880.
A l'arrivée la vue est à 360°, à côté d'une stèle rappelant un fait pendant les guerres de religion, nous prenons le temps d'admirer autant vers l'ouest et le nord : Alboussière, Champis, St Romain de Lerps... et côté est et sud toute la chaîne du Vercors, les 3 Becs dans un jeu de lumière avec le soleil, Rochecolombe, et dans la vallée au soleil : Portes, Le Rhône ,Crest etc ...Seule Valence est cachée par le massif de Crussol.
Le chemin suit les crêtes au dessus du quartier de Grange Neuve puis descend dans un bois où nous faisons la halte « banane » et la photo de groupe. Il dégringole jusqu'à la route de Vernoux que nous suivons, en 2 groupes sur quelques centaines de mètres et au col de Ponsoye, un chemin quelque peu boueux par endroits nous redescend vers le plan d'eau à travers une magnifique forêt de grands pins. Petit arrêt sympa pour dire bonjour à un groupe de Valence qui lui remonte le chemin.
Nous retrouvons la petite route du parking où nous arrivons à un peu plus de 17h.
Nous avons parcouru 6,9 km et fait 190 m de dénivelé. Une belle rando avec de belles vues et des paysages magnifiques malgré les nuages !
Texte : Bernadette
Photos : Christian, Bernadette




















RANDO G/4 - du 04/03/2024 -
SAINT PERAY - LES RIVES DU MIALAN
Notre fil conducteur ce mardi sera le Mialan. C'est un ruisseau de 19,900 km, affluent du Rhône, qui prend sa source sur les hauteurs d'Alboussière. Aujourd'hui son débit est faible, mais par le passé il s'est montré capricieux et même dangereux. Pour rallier sa rive droite les hommes lui ont alors construit un pont aux arches imposantes, il peut donc pleuvoir !!
Nous quittons la ville pour entrer dans l'immense parc de Chavaran, très fréquenté aujourd'hui. Nous allons le parcourir en un aller/retour sur environ 6 km. Le printemps est là, les nombreux mimosas et pruniers sauvages sont en fleur.
Sur la rive du retour nous aurons sur notre droite le coteau de Crussol, le château de Beauregard et ses deux tours, les carrières romaines qui sont un but de randonnée. Et puis arrive l'heure du goûter.
Voilà un bel endroit, "le Jardin de la Gratitude" où des blocs de pierre vont faire office de sièges pour certains, d'autres préféreront un coin herbeux. Accroché sur une de ces pierres une plaque de reconnaissance du peuple ukrainien aux habitants de Saint Péray datant du 3/12/2022 ??
Nous regagnons notre parking par le centre ancien de Saint Péray, traversons une dernière passerelle et "au revoir" le Mialan.
C'était un bel après-midi printanier et fleuri. Gill était notre guide, Pierre R. serre-fil.
Nous étions 31 randonneurs – Roseline et Elyette photographes.
Mauricette.












Mardi 18 Février 2025
Chabeuil – St Agnat – Le Plaçon
Une fois n'est pas coutume, deux randos sont proposées au choix. Un groupe fait les canaux de Valence avec Fabienne, tandis que Bernadette et Cosimo mènent 22 marcheurs ( 24 inscrits moins 2 désistements) à travers champs et bois vers Montvendre. Le temps est idéal pour marcher. Dès la sortie de Chabeuil par la petite route des Sables, un large sentier nous conduit à St Agnat, un quartier en campagne d'où l'on peut contempler le Vercors. Nous contournons la colline par la gauche. On reviendra par l'autre côté pour faire une boucle. Quelques pervenches commencent à fleurir, mais c'est trop tôt, dans quelques jours ce coin sera tout bleu ! La tour de Barcelonne se dessine fière de la ligne droite du chemin de St Agnat. Elle nous mène à la statue de la Vierge qui domine le village de Montvendre et toute la plaine alentour que nous admirons d'en haut. La visite du village se fait dans une autre rando. Nous continuons donc vers l'ouest en contournant un vaste champ en lisière de forêt. Une belle descente nous attend, son départ est bien caché et un peu...sportif, mais les hommes sont là pour donner la main à celles qui hésitent, et tout se passe bien Ce sentier descend jusqu'à la route des Sables. De temps en temps des arbres cassés nous obligent à lever la jambe !
Arrivés à la route, on ne l'a prend pas, un sentier et même deux montent au Plaçon. Nous prenons celui de gauche. Il déambule, montant et descendant dans un beau bois de pins pendant un moment, puis il se décide à monter sérieusement. On a prévu un peu de dénivelé aujourd'hui ! Certaines transpirent et soufflent...puis la montée se calme et nous faisons halte à côté d'une petite construction qui nous a toujours intriguée, un four ? Le coin est agréable. Nous faisons ici la photo de groupe et la pause « banane » au soleil.
Des chants d'oiseaux nous accompagnent pour faire la courte descente qui nous ramène au chemin de St Agnat. Ça sent le printemps .Après la ligne droite, nous prenons l'autre côté de la colline et à partir du hameau de St Agnat , nous finissons par le même circuit pour atteindre le parking à 17h15.
On a parcouru 7,5 km et 120m de dénivelé (IBP 26 bleu)
Texte : Bernadette
Photos : Denise, Elyette, Bernadette




















RANDO G/4 - du 18/02/2025 -
LES CANAUX DE VALENCE
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40 km. Non ça n'est pas la distance que nous avons parcouru ce mardi ! mais la longueur du réseau des canaux de Valence dont 17 km sont à ciel ouvert.
Ces canaux, datant du 11ème siècle, patrimoine insolite de la ville de Valence, témoignent du passé de la cité. Ils étaient utilisés entre autres par les abbayes pour alimenter les moulins ; sans doute aussi pour les riveraines qui venaient là laver le linge. Des emplacements bien définis, encore visibles, leur permettaient de profiter de cette eau tellement limpide. Les eaux de pluie et la fonte des neiges alimentent naturellement ces canaux.
Une vie, un passé dans ces lieux aujourd'hui entourés de nombreux et grands immeubles.
Il ne faut pas oublier les nombreux canards et canes qui circulent, sans doute à la recherche d'un endroit pour la nidification. En avril les canetons et leurs parents reçoivent paraît-t-il beaucoup de visiteurs.
Face à la Fontaine des Malcontents se trouve la zone humide protégée de Laprat. Nous circulons dans cet endroit particulier fait de sources et de petites passerelles. Elle débouche sur un vaste emplacement emménagé en jardins partagés, les jardiniers y sont à l'ouvrage.
Voilà le parc aménagé de la Marquise (la Grande, la Petite nous venons juste de la traverser), il y a là des tables et des bancs, nous nous y installons pour un grand moment, c'est l'heure du goûter. Circulent gâteaux au chocolat, sans chocolat et même des noix.
Pour clore l'après-midi encore une photo du groupe sur un petit pont de bois enjambant… le canal bien sûr !
Peut-être un mardi irons-nous au quartier du Grand Charran ? Il nous reste 1800 m de canaux à découvrir, ils sont alimentés par des sources situées vers l'avenue de Chabeuil.
Nous étions 17 - Avons parcouru 5,5 km.
Fabienne V. était notre guide, Fabienne DP notre photographe.
Mauricette.










Mardi 11 février 2025 Gr4
Entre les 2 Ponts
Encore bien gris aujourd'hui, mais il ne pleut pas, donc après quelques désistements, ce sont 24 marcheurs qui partent du Port de l'Epervière à Valence, vêtement de pluie dans le sac au cas où... guidés par Michel.
Notre balade nous mène tout d'abord le long du Rhône vers le nord par la Via Rhôna jusqu'à un petit tunnel sous l'autoroute. On débouche vers l'entrée du Parc Jouvet que nous traversons en partie. Au passage nous admirons de beaux arums blancs, à notre étonnement déjà bien fleuris. On sort du parc pour prendre l'avenue qui passe le Pont Mistral pour entrer dans Guillerand-Granges. Quelques escaliers descendent sur les rives du Rhône qu'on longe vers le sud. Passage d'une longue péniche qui remonte doucement le courant, suivie d'une frêle embarcation, un canoé si petit à côté. Nous arrivons en vue du pont des Lônes, d'ailleurs nous en longeons une, que nous traversons sur un petit pont, avec une belle vue sur Crussol qui nous domine. Ce pont mis en service en 2004 est un mixte acier-béton. Sa demie-douzaine d'arches est le terrain de jeux des graffeurs de la région. On prend le temps d'admirer ces fresques monumentales.
Après la pause « banane », nous posons pour la photo de groupe sur la volée d'escaliers qui nous attend pour accéder au pont et le passer par un passage piéton bien sécurisé et redescendre autant d'escaliers pour se retrouver le long du fleuve, dans la Drôme cette fois. Le port n'est pas loin. Nous avons parcouru 7,6 km et fait 34m de dénivelé (IBP vert 23)... sans pluie !
Tous contents d'être venus s'aérer.
Texte : Bernadette
Photos : Denise, Bernadette, Elyette




















RANDO G/4 - du 28/01/2025
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MONTELIER - LE BEL EBAT Tracé PDF
Ce sont 30 courageux marcheurs qui se sont garés au centre de Montélier, prêts à passer un après-midi sous le signe de l’eau : d’en-haut et en bas. Une pluie fine nous a accompagnés une bonne partie de la rando et dans les ruisseaux et canaux de drainage, une eau boueuse coulait à flots.
Nous avons rapidement gagné les rives de la Limassole, petit cours d’eau, aujourd’hui fort grossi, qui prend sa source environ 2km au sud de Charpey et qui se jette dans le Guimand vers Fauconnières. Un kilomètre plus loin nous l’avons abandonnée momentanément pour traverser un immense champ nommé Les Canards (un bon jour pour eux !) pour rejoindre le Chemin des Marteaux, qui longe le Canal de la Bourne. Au passage, le petit lavoir des Marteaux, servi par le Canal du Moulin. A partir d’ici une petite boucle nous amènera presqu’au hameau de Bel Ebat. Le guide nous fait tourner avant pour suivre le Guimand, bien plein avec un fort courant. Le retour s’amorce en traversant la rivière pour poursuivre le long du Canal du Moulin, qui avait déjà inondé des champs et ne tarderait pas à passer sur le chemin. Arrivés de nouveau au lavoir, nous retournons sur nos pas vers Montélier. Il n’est plus possible de passer devant le château de Monteynard, c’est dommage, mais nous l’avons aperçu à travers les arbres.
Au cours de l’après-midi, nous avons remarqué plusieurs structures en bois fixées en haut de grands poteaux, qui nous ont bien intrigués. C’est Bernadette qui a su nous expliquer. C’est l’initiative d’un monsieur de Mauves, qui construit et implante un peu partout dans la région ces nichoirs à oiseaux, percés de trous d’entrée de tailles différentes pour les diverses espèces. Beaucoup d’oiseaux y ont élu domicile, paraît-il, bien au-dessus de leurs prédateurs !
Nous avons retrouvé la Limassole, puis fait un tour au Jardin des Rêves au centre village. Ce joli petit parc était lui-même passablement inondé, mais nous étions encore 30 rescapés à l’arrivée aux voitures !
Merci à Fabienne pour ce nouveau circuit et à Jacques, serre-fil. Photographes Bernadette et Christian.
Gill




















RANDO G/4 - du 21/01/20025
BEAUVALLON - ETOILE A/R PAR LA VEORE
Le 12 Novembre 1890 naquit BEAUVALLON :
En 1883 les habitants de LA VACHE en ont assez de se faire traiter de veaux !! ils se réunissent bien décidés à modifier le nom de leur commune. Les plaisanteries faciles de leurs voisins ne les ont jamais amusés !! Deux solutions sont proposées : BELLE RIVIERE et BEAUVALLON. 7 ans de négociation !!
A Beauvallon, avant de partir pour la rive de "belle rivière" nous faisons le tour du lac pour une mise en jambes. Les pêcheurs de carpe, ainsi que les canards sont absents, les bancs sont inoccupés. L'ambiance est hivernale malgré une température plus clémente ce mardi.
Nous longeons donc la Véore jusqu'au pont d'Etoile. Nous apercevons perché sur notre gauche le château d'eau, nous le connaissons (mais c'est une autre randonnée qui nous le fait découvrir). Le pont négocié, nous reprenons l’autre rive de la Véore pour revenir vers Beauvallon. Au terrain de sport communal nous sommes intrigués par un petit groupe de dames à l'entraînement pour un sport que nous ne comprenons pas ? Préparation au ski ou initiation à la marche nordique ? Est-ce que le groupe 2 peut nous renseigner ? Car il faut dire que ce mardi encore nous étions 38 randonneurs et donc deux groupes ont été formés au départ.
En fin de parcours voilà un endroit pour goûter bien aménagé avec tables et bancs, nous nous y installons pour un grand moment, et là se feront les photos de l'ensemble des randonneurs de ce mardi.
Nous avons parcouru 6.700 km.
Jacques était le guide du jour - Bernadette photographe.
Mauricette.




















RANDO G/4 - du 07/01/2025 -
MAUBOULE – LES QUATRE PARCS
Notre randonnée du mois, la plus facile, la plus plate, la plus citadine c'était ce mardi ; citadine mais très arborée grâce aux quatre parcs traversés.
Tout proche du Pont des Lônes, nous entrons dans l’extrémité sud de notre premier parc, celui de l’Epervière. Nous cheminons un grand moment sur le sentier "quasiment en forêt", même si le "ronron" de l'autoroute est bien présent. Puis nous voilà au port, le plus grand port fluvial de France, peu animé à cette saison. Nous le contournons en traversant l’Epervière, plus courte rivière de France et pourtant affluent du Rhône.
Ce premier parc a été réaménagé en 2016 pour des cultures expérimentales : entre autres un verger et ses 14 espèces de fruitiers, ses oliviers, sa prairie fleurie (dommage nous sommes en janvier). Des sculptures modernes jalonnent çà et là le parcours. Nous côtoyons puis ensuite empruntons la Via Rhôna pour arriver à l'entrée sud du Parc Jouvet (le deuxième).
Ce parc a obtenu en 2006 le label "JARDIN REMARQUABLE" ; la même année l'association "Arbres Remarquables" lui a décerné un second label celui des "ARBRES REMARQUABLES". La présence de canaux, de sources naturelles et d’une nappe phréatique peu profonde assurent une croissance exceptionnelle des arbres.
De petites rues, en bordures de ruisseaux, en vestige de canaux, nous arrivons au parc des Trinitaires (autrefois propriété de l'ordre des Trinitaires), le troisième. Nous avons nos habitudes, c'est au quatrième parc à Valensolles (Parc Marcel Paul) que se fera la pause goûter : à proximité de ses immenses platanes. Nous nous y attardons un grand moment.
Le soleil décroissant nous indique qu'il est temps de revenir "au port". Nous aurons deux routes à traverser, bien encadrés par nos gilets jaunes.
C'était un bel après-midi d'arbres (dénudés) et d'eau. Nous avons parcouru 7.500 km.
Michel était le guide de ce mardi pour le groupe d'une vingtaine de randonneurs, Bernadette pour le groupe d'une autre vingtaine ; nous étions 41.
Jacques et Cosimo serre-file.
Mauricette.




















RANDO G/4 du 17/12/2024
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- BOURG-les VALENCE - L'ILE AUX LAPINS AR
Des travaux sur le chemin des Planètes à Beaumont nous obligent à modifier notre randonnée ; ce sera donc, pour le dernier mardi de l'année, le barrage/écluse à Bourg-les-Valence. Nous aimons tellement le Rhône au G/4 que pour la troisième fois de suite nous lui rendons visite. Pour nous rendre sur sa rive droite, nous empruntons en file indienne l'étroit passage piétons ; impressionnant le "remue-ménage" qui se passe sous nos pieds dans ces eaux troubles !
Il y a quelques années cette île, ou plutôt presqu'île, s'appelait l'île aux Castors, aujourd'hui elle se nomme l'île aux Lapins ? Nous n'avons jamais rencontré ni les uns ni les autres !! La faune d'ailleurs n'est pas très présente à part quelques grands oiseaux ?? aux dessus de l'écluse. Nous cheminons donc sur cette rive droite (la digue) nous sommes en pleine nature, entourés d'eau, sur notre droite le vieux Rhône.
Et puis Valence se rapproche ; se profilent la cathédrale, la Basse Ville et la fin de la presqu'île ; les deux bras du Rhône se rejoignent, ils s'étaient séparés au nord de la Roche de Glun. Côté Ardèche, un pont, une confluence c'est le Mialan qui vient grossir le fleuve.
Nous repartons en sens inverse par un étroit sentier parallèle à la digue ; attention aux racines glissantes, aux ronces accrocheuses. Non, nous n'oublions pas le goûter, voilà un coin herbeux qui va convenir.
Le soleil nous quitte déjà, alors retour en sens inverse, nous traversons à nouveau la bruyante écluse, nous ne verrons pas de péniche c'est dommage !
Nous étions 26 randonneurs, nous avons parcouru 7,500 km. Michel était notre guide.
Bernadette, Roseline et Denise photographes.
Mauricette.




















RANDO G/4 du 10/12/2024
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- LES PETITS ROBINS - ILE DE TINTABET et PETIT RHONE.
C'est une randonnée aquatique que Gill nous propose ce mardi. Nous sommes proches du hameau des Petits Robins, mais les îles qui nous intéressent sont par le hasard des limites communales, en Ardèche.
Tintébet (tiens toi bien) et Printegarde (prends garde à toi) tirent leurs noms de l'occitan des bateliers qui descendaient le Rhône. Ils craignaient ce territoire et l'impétuosité du grand fleuve, du fleuve sauvage.
Pour la première partie de notre boucle nous longeons sur notre gauche le Petit Rhône qui est la lône la plus importante du fleuve, elle "prend sa source" aux Petits Robins et rejoint le vieux Rhône à Baix. Au moment de la nidification cet endroit abrite de très nombreux oiseaux, aujourd'hui une aigrette et un cygne seront les seuls occupants des lieux.
Entourés de toute cette eau nous longeons d'immenses vergers, en dormance pour quelques mois, dans ces terres riches des alluvions du Rhône. Chemin faisant nous arrivons sous les arches du pont ferroviaire de la ligne Livron/La Voulte, un peu insolite à cet endroit. C'est le moment de la pause goûter, un peu raccourcie à cette saison.
Il nous reste la route à traverser, encore des champs à longer, quelques escaliers pour nous retrouver un petit moment au bord du "grand fleuve" aux eaux grises et pressées.
Nous étions 29 randonneurs emmitouflés, avons parcouru 8,500 km.
Gill était notre guide, Cosimo serre-file. Roseline et Bernadette photographes.
Mauricette.




















Mardi 3 Décembre 2024
Les îles Champfort à la Paillasse
Le temps gris et un peu venteux n’empêche pas le groupe de 27 marcheurs (29 moins 2 désistements) de partir pour une balade d’hiver au bord du Rhône, guidée par Bernadette et Cosimo. Nous arrivons à Etoile Park 26, une base nautique ouverte l’été au bord de la lône de l’Ove Blanc. Un sentier nous emmène autour de cet agréable plan d’eau. Puis nous nous dirigeons vers le sud. Un large chemin autrefois goudronné, interdit aux voitures, longe le « vieux Rhône » en aval du barrage de Charmes. Il borde le quartier des îles de Champfort où il y a toutes sortes de cultures. En 35 mn nous arrivons à la confluence de la Véore. Nous nous y arrêtons un long moment. Le gué de galets est infranchissable aujourd’hui. Une cascade termine le parcours de cette rivière avant de se jeter dans le Rhône. Bernadette donne des renseignements sur cette rivière que nous côtoyons souvent dans nos sorties de sa source à 837m d’altitude vers la Baume Cornillanne jusqu’ici, en passant par Chabeuil, Beauvallon, ou Etoile. Colérique autrefois, elle est maintenant bien aménagée pour éviter les nombreuses catastrophes comme en 1886,1927, 1963, 1968, ou encore 2002. Nous empruntons ensuite un chemin herbeux qui remonte la Véore par sa rive droite en direction de la voie ferrée, de l’autoroute et de la nlle 7. Peu avant ces trois axes, il est temps pour nous de faire ½ tour. Une halte nous permet de faire l’arrêt banane tout en admirant le Rhône en contrebas et la centrale électrique tout à côté. Notre guide donne quelques explications sur sa construction entreprise en 1960, sa mise en service en 1964, ses 6 passes de 26m de large etc…..
Nous repartons et à quelques centaines de m de l’arrivée, chute de Mauricette qui probablement se casse le petit doigt. Le temps de désinfecter, de faire un pansement et elle va finir aux urgences de l’hôpital !!!!On espère que ce ne sera pas trop important, on lui souhaite un prompt rétablissement.
Dommage, c’était une agréable randonnée appréciée de tous malgré la grisaille du temps…… mais on est en décembre.
Texte : Bernadette
Photos Dominique, Denise, Elyette, Bernadette et Christian.




















RANDO G/4 - du 26/11/2024
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- ROUTE DES SARRASINS - CHATEAUDOUBLE.
Juché sur un étroit plateau, Chateaudouble (Chastel Double) les pieds en vallée du Rhône, la tête dans le Vercors, tient son nom de deux châteaux : le château du haut (Château Rompu) du 11ème dont il ne reste que les murs effondrés, et le château du bas, propriété privée.
Notre randonnée se composait de deux parties bien différentes. La première, une sorte d'échauffement. Nous partons de la petite place de la fontaine pour un aller/retour en direction de Coton. Sur notre gauche de belles demeures en terrasse, à droite le massif forestier tout en couleurs automnales. Les randonneurs sont nombreux ce mardi, aussi les guides décident de scinder ce grand groupe en deux pour plus de facilité. Nous nous suivons donc à quelques mètres de distance.
Nous traversons un petit hameau (deux, trois maisons) et nous voilà au but de cette première partie ; à gauche ce serait le Pont des Sarrazins, à droite ? peut-être une autre fois ? Pour aujourd'hui ce sera demi tour, nous n'avons pas terminé l'échauffement.
Alors retour en centre village et là par un petit sentier, un peu caché, nous entamons une autre "aventure", nous cheminons sur les hauteurs de Chateaudouble. Puis voilà un ruisseau : la Lierne, la Marette, le Chevillon ? Sur la rive une sympathique cabane en bois.
Mais le temps passe, et la pause goûter ? surtout ne pas l'oublier, il commence à faire un peu plus sombre !! et nous avons perdu du temps à cause de flaques boueuses, (franchies sans dérapage). On sent de l'inquiétude !
Mais ouf, voilà la route, le clocher de l'église Saint Michel. Nous sommes presque arrivés.
Nous étions 40. Merci Jacques pour cette belle randonnée tellement variée.
Nous avons parcouru 7 km pour un dénivelé de 186 m
Denise, Roseline et Christian photographes.
Mauricette.




















RANDO G/4 - du 19/11/2024
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- MONTVENDRE - LES PIALOUX.
"Regarde nos chemins se sont fermés" disait un auteur dans le titre de son livre !
Nous partons des Pialoux pour une randonnée dans ces massifs aux couleurs de l'automne, nous sommes sur le domaine des chevaux, habitués aux randonneurs ils nous ignorent, un fil nous sépare !
Des sentiers nous en aurons des larges et des étroits, boueux, caillouteux, montants ou descendants et même des sentiers "trompeurs" qui nous obligent à faire demi tour ; dommage pour le dernier il était beau, longeant le ruisseau le "Merdarie", bordé par de superbes roseaux. Revenus sur "le droit chemin" nous traversons un joli petit pont de bois, nous serons encore un peu dans le massif où "partout ces feuilles d'or qui tombent sans que rien de bouge" (poésie d'automne).
Après un rapide goûter, voilà encore un moment de sous-bois, les prairies des chevaux qui ont déjà regagné leur cabane écurie et nous qui retrouvons le hameau des Pialoux ; nous avons bouclé la boucle.
Nos chemins n'étaient pas tous fermés !
Bel après-midi entre deux saisons.
Nous étions 36 randonneurs, nous avons parcouru 6,500 km pour 200 m de dénivelé. Michel était notre guide, Jacques serre-file.
Photographes : Denise - Dominique - Christian.
Mauricette




















RANDO G /4 du 05/11/2024
- CHATUZANGE LE GOUBET -- DE CHATUZANGE A MARCHES -
Chatuzange : "Chatuzaugas" en 1247 du nom d'un homme - "Goubet" nom d'une famille (de l'occitan Gobelet).
Marches : frontière, limite entre domaines.
A Chatuzange le Goubet nous ne faisons que stationner, nous apercevons son église et son grand clocher. C'est le village de Marches, qui est un village perché, que Gill veut nous faire découvrir. Nous sommes sur un terroir agricole aussi nous allons côtoyer d'immenses champs ; certains sont en attente des semailles d'automne, d'autres portent des plantes fourragères.
Face à nous les rochers de la "Momie". Sur le chemin des roseaux (et des orties) le centre équestre, il y aura aussi le chemin de la Cure, celui du Portail, de Roche de Sable. Nous prenons la photo de groupe devant un curieux mur en bordure de champ que les enfants venaient escalader nous explique Thérèse, native de Marches. Après tout ce plat, une petite montée pour arriver au bas du village, encore une autre pour le haut du village et son point de vue, l'église Saint Pierre du 19 ème et la statue de la Vierge "Notre Dame du Salut". Nous restons un moment, Gill nous parle du passé lointain de Marches.
Nous aurons quelques escaliers pour rejoindre la route et trouver un coin en bordure de haie pour le goûter.
Mais les jours courts nous "pressent", il faut partir. Nous retrouvons les bordures des grands champs, l'humidité de fin de journée.
Bel après-midi de découverte.
Nous étions 34 randonneurs/randonneuses, nous avons parcouru 8,500 km.
Gill était donc notre guide. Jacques serre file. Roseline photographe.
Mauricette.










RANDO G 4 du 29/10/2024
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- LIVRON - CONFLUENCE DE LA DROME.
La rivière Drôme (longueur 108 km) prend sa source sur le commune de la Bâtie des Fonds, au col de Carabès dans le Diois à 1030 m d'altitude, elle se jette dans le Rhône entre Livron et Loriol.
Notre randonnée de ce mardi se déroule dans cette vaste plaine de Livron cernée par autoroute, Rhône et rivière Drôme ; pour rejoindre la berge rive droite de celle-ci nous devons d'abord cheminer quelques kilomètres sur le goudron au milieu des abricotiers jaunissants, de pépinières de jeunes arbustes et même de l'Arche de Noé (vaste espace peuplé de "presque" tous les animaux de l'Arche).
Par le chemin des Buis nous arrivons à la digue surplombant la rivière ; nous allons suivre ce sentier pleine nature, encore verdoyante, un grand moment jusqu'à la passe à poisson et le Seuil de la Drôme, sorte de barrage artificiel construit en 1993. Ici l'eau bouillonne avec force et fracas.
Nous retrouvons notre coin goûter bien aménagé : tables, bancs, même un espace couvert, et bien sûr la rivière proche.
Puis un peu plus loin voilà enfin le but du jour : un pont piétons enjambant le rivière, c'est la confluence : comme dit la chanson "l'eau vive au large s'en est allée" ; nous voyons la Drôme partant épouser le Rhône ! ses rives s'arrêtent là.
Nous repartons par la digue remontant le fleuve.
Nous étions 24 pour cette randonnée variée et enrichissante, Michel était notre guide, Jacques serre-file.
Nous avons parcouru 8,250 km.
Photographe Dominique.
Mauricette.





RANDO G/4 du 22/10/2024
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- MERCUROL - VEAUNES - LES HAUTS DE MERCUROL - Tracé PDF
La Tour de Mercurol serait construite à l'emplacement d'un temple dédié à Mercure, selon le rite romain (fin du 10 ème) sur un site élevé (oppidum) de 300 m.
Ce site a été longtemps envahi de bois et de buissons, il était à peine perceptible ; en 1996 la commune décide d'en faire l'acquisition et de le mettre en valeur. Avec une équipe de bénévoles (les amis de la Tour) ils vont faire renaître cette tour et son environnement qui seront inaugurés en 2000. En 2016 Mercurol devient MERCUROL/VEAUNES.
Notre guide Gill nous conduit à travers vignes (pentues) et abricotiers pour une longue boucle de 9 km, tellement vallonnée ; nous aurons deux massifs forestiers, un large point de vue sur la vallée, un hameau, une petite école (bien seule), un bassin où s'écoule la Veaune (un ruisseau qui prend sa source à Chantermerle les Blés) et même un jeu de boules, occupé ce mardi. C'était le belvédère de Veaune.
Nous sommes en octobre, nous côtoierons le sentier Octobre Rose, une belle initiative, le sentier des soutien-gorge :
on seintéresse - on seinforme - tout seinplement !!
Après un goûter bienvenu, face à un vaste paysage, nous reprenons le chemin de la tour et dévalons les nombreux escaliers qui nous ramènent au centre village.
Nous étions 16, avons parcouru 9 km pour 190 m de dénivelé.
Roselyne photographe.
Mauricette.




















RANDO G/4 - du 15/10/2024
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- CORNAS - LA MURE/CHATEAUBOURG. A/R
La château de "Rochebourg" (demeure privée) a été édifié au 11ème sur un piton rocheux dominant le fleuve. Au moment de la Révolution il est devenu Chateaubourg.
En 1248 le roi Saint Louis partant en Palestine pour sa 7ème croisade et descendant le Rhône fit une halte à Rochebourg.
Ce mardi nous sommes 25 au départ de Cornas la Mure, nous allons cheminer sur la Voie Bleue. Bien vite au loin se dresse l'objectif de ce jour. Nous ne marchons pas en bordure du fleuve, des sentiers nous font traverser des champs de fruitiers, notamment d'abricotiers ; la végétation toujours "en feuilles" nous dit que l'automne n'est pas encore installé, même si ça et là quelques feuillages rouges nous font comprendre que oui c'est bien la fin de l'été.
Côté Ardéchois se dressent des "balcons rocheux abrupts", entrecoupés des vignobles escarpés de Cornas.
Mais nous voilà au pied de l'imposant château, de son donjon et de ses remparts crénelés ; nous grimpons au village, il y a de nombreuses ruelles : celle du Petit Puits, de la Poterne et bien sûr le rue du Rhône. Nous déambulons un grand moment dans ses ruelles où nous sommes accueillis par le chat roux du hameau ! Pas un bruit, un peu village fantôme !!
Notre guide avait prévu un sympathique coin goûter avec tables et bancs, nous nous y attardons un moment car il y avait distribution de bonbons. Le Rhône est proche, un cygne est même venu nous faire une petite visite de loin.
Retour à la Mure par le même sentier. Parcours A/R de 7,500 km.
Jacques guide du jour, Roselyne photographe.
Mauricette.










Mardi 01/10/2024
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- ALLEX - BALADE EN CAMPAGNE-
Nous sommes 33 randonneurs pour cette longue randonnée de 8 km dans la plaine et sur les hauteurs d'Allex. Michel était notre guide.
Nous partons côté ouest du vieux village pour rejoindre l'Allée du Canal ; ce canal (aujourd'hui asséché) nous le longeons sur sa verdoyante berge rive droite pour arriver au carrefour de trois sentiers : les Astiers, le Bosquet et Ayguebonne. Pour nous ce sera le Bosquet.
Il n'y a pas que le printemps pour nous enchanter avec sa floraison, l'automne ce mardi nous a offert des surprises : des petits cyclamens mauves et blancs ont envahi les talus, les crocus jaunes eux préféraient les berges du canal. Nous ferons la connaissance d'un sophor du Japon, un curieux arbuste très vivace abritant une très originale tonnelle.
Nous longeons de vastes champs bien travaillés qui attendent les semailles, d'autres où poussent des plantes aromatiques : de la sauge, de la menthe, du basilic. Et aujourd'hui c'était la récolte des butternuts, il y avait de quoi faire des potages tout l'hiver et plus encore !! Un peu plus loin nous retrouvons notre coin goûter, toujours au même endroit entre la haie de cyprès et le champ d'abricotiers.
Il nous reste un peu de route, la montée dans un agréable petit sous bois, un espace vert et nous voilà sur les hauteurs du village, et quel beau village ! Vieilles maisons typiques sur une longue butte calcaire, parallèle à la rivière Drôme.
C'est là que notre groupe va se diviser, certains préfèrent rentrer directement au parking, alors que l'autre partie aime mieux visiter le centre village, ses ruelles en escaliers, son église romane Saint-Maurice qui a été reconstruite au 17 ème : au moment des guerres de religion elle avait été détruite. Malgré son puissant château et ses murailles, Allex a été assiégé et dévasté.
Nous terminons par une visite à l'intérieur du sanctuaire Saint Joseph. De vastes bâtiments, quelques statues, une petite fontaine, plus bas le parc d'Allex et sa pièce d'eau. Il resterait de la visite à faire, mais ce sera tout pour aujourd'hui, nous reviendrons une autre fois, nous sommes attendus au parking de l'aquarium. Que de choses à voir à ALLEX, du gaulois ALISA (falaise).
C'était un après-midi de belles découvertes.
Denise était notre photographe.
Mauricette.










RANDO G/4 - du 24/09/2024.
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- SUR LE GR 93 - COL DES LIMOUCHES -
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Le GR 93 prend naissance au village de PEYRUS. Il franchit les crêtes du Pas du Touet et s'achemine dans le Vercors qu'il quitte, par le Cirque d'Archiane, pour les Hautes Alpes. Dans la Drôme nous le trouvons sur 160 km, sa longueur totale est de 228 km.
Avant le col des Limouches une route sur notre gauche nous conduit au point de départ ; c'est par le petit chemin au curieux nom de "l'Anchois" que démarre notre randonnée. Nous irons ainsi de prairies en sous bois où l'automne commence à s'installer. La présence de tapis de bruyère en fleur, de colchiques et de campanules nous le confirment "c'est la fin de l'été". Pourtant les immenses hêtres qui jalonnent ce parcours sont toujours bien verdoyants.
Nous arrivons sur un chemin de traverse qui conduit au col de Tourniol ; nous apercevons les immenses falaises qui dominent ce col. Nous c'est un petit sentier sur notre gauche que nous devons prendre, mais oui c'est le GR 93, tout en montée, mais avant ce sera la pause goûter.
Puis nous retrouvons à nouveau les sous bois, beaucoup d'humidité et tellement d'ombre ! une petite route encore à traverser, et beaucoup de prairies et de barrières que Jacques, notre serre file, referme consciencieusement.
Un temps idéal pour ce parcours en altitude, deux trois gouttes "pour rire", on a bien fait de venir !!!
Merci Gill de ne pas avoir annulé !
Nous étions 21, avons parcouru 6,300 km pour un dénivelé de 130 m.
Denise photographe.
Mauricette.










Mardi 17 septembre 2024
La Maison Rousset à l’Echaillon (tracé PDF)
Cette rando était programmée en juin, mais changée à cause de la pluie possible dans le Vercors. Aujourd’hui pas de pluie annoncée mais beaucoup de fraicheur. C’est malgré tout un groupe de 29 marcheurs (30 inscrits 1 désistement) qui part guidé par Bernadette et Cosimo sous un ciel un peu gris.
Arrivés à l’Echaillon, et après quelques consignes des animateurs, c’est dans la brume que nous commençons la rando. Mais il n’y a pas de vent du tout et nous sommes bien pour marcher. ça nous réchauffe malgré les 10°,car nous sommes à environ 1200m d’altitude. Nous prenons donc le « sentier central » et bifurquons au « Pré Michel » sur un chemin herbeux qui monte un peu puis descend pour faire une large boucle entièrement en forêt dans de hauts arbres avec de temps en temps des lapiaz et beaucoup de mousse .
Le chemin remonte un peu pour atteindre la Maison Rousset but de notre balade. Il est 16h, c’est l’heure du goûter ! Comme prévu par la météo (pour une fois….) les nuages ont cédé la place à un ciel bleu et un beau soleil. On apprécie la halte. On fait la photo de groupe devant la maison, ancienne maison forestière, peut-être désormais aux chasseurs ? Avant de repartir, Bernadette nous parle du Vercors en général, des « Vertacomicoriens » de la faune et de la flore et des essences qui constituent ce magnifique massif et donne quelques dates de nos prochaines manifestations.
Après cette halte bien ensoleillée, il faut repartir. Nous commençons par la montée du jour pas trop difficile heureusement. On laisse chacun monter à son rythme et on se retrouve un peu plus loin. Tout se passe bien, on est toujours dans une belle forêt où l’on peut voir des champignons très divers. Certains découvrent les amadouviers qui poussent toujours sur des troncs d’arbres morts , ou bien malades….. la boucle est bouclée, nous reprenons le sentier central pour revenir à l’Echaillon toujours ensoleillé.
Une balade entièrement en forêt dans ce décor somptueux du Vercors drômois
Merci à tous les participants qui ont bien suivi les consignes dans la bonne humeur. Merci à notre serre-file attentive et merci aux divers photographes qui nous ont aidés à faire ce reportage.
Bernadette




















RANDO G/4 - du 10/09/2024 -
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– GIGORS et LOZERON - Le Bois des Pins.
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Nous connaissions cette randonnée du Bois des Pins au moment des prairies en fleur et du chant du coucou, ce mardi c'est la version fin d'été, mais il était bien agréable de marcher entre soleil et mi ombre.
Nous commençons par la longue montée caillouteuse, chacun va à son rythme ; puis sur notre gauche au milieu des grands résineux voilà un sentier plat et verdoyant c'est lui que nous devons prendre. Au loin le massif forestier du Vautour culminant à 942 m. Nous cheminons à l'ombre longtemps, entourés de beaucoup de papillons, pour ensuite déboucher sur de vastes prairies. Puis voilà la cabane des chasseurs ; quelques chaises abandonnées, quelques escaliers, un coin herbeux, un bel endroit pour la pause goûter. Nous nous y attardons un grand moment.
C'est entourés de vastes prairies que nous continuons notre périple, sur notre gauche un autre massif celui de Brunessard (altitude 944 m). Nous traversons ce qui devait être autrefois un hameau ; des familles ont sans doute vécues ici, aujourd'hui il ne reste que des ruines. Au loin les 3 Becs, beaucoup plus à droite Roche Colombe.
Nous sommes sur le large chemin qui conduit au hameau de Perrache, nous c'est à droite que nous devons aller pour finir la boucle. Encore une belle montée et notre dénivelé du jour sera de 215 m pour un parcours de 6,500 km.
Notre ancien parking si grand, si commode, n'est plus praticable, alors c'était la "débrouille" pour se garer. Nous avons dû faire 1,500 km x 2 pour trouver un endroit propice.
Pour cette première nous étions 30 randonneurs. Christian et Denise étaient nos photographes. Mauricette guide.
Nous avons accueilli avec plaisir de nouveaux randonneurs/randonneuses.
Mauricette.




















RANDO G/4 - du 25/06/2024
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– FAUCONNIERES - LES BORDS DU GUIMAND
Nous terminons la saison sur une note aquatique : la Véore mardi dernier, aujourd'hui les berges du Guimand.
Ce cours d'eau qui naît sous le col de Tourniol s'appelle la Boisse jusqu'à Saint Vincent la Commanderie, à partir de là il devient Guimand. A cet endroit sur ses berges, pour éviter leur effondrement et restaurer la biodiversité, ont été plantés 1500 arbustes et boutures. En arrivant à la Véore, Boisse et Guimand auront parcouru 20,400 km.
Saint Vincent ne fait pas partie du programme, c'était un petit chapitre pour mieux situer ce ruisseau qui va nous accompagner une grande partie de notre circuit ce mardi.
Nous partons donc de Fauconnières en bordure du Guimand, l'eau est vive, les berges ombragées, nous traversons quelques petits ponts de bois, nous serons rive droite et rive gauche, nous verrons deux "mégas bassines" ?? le Guimand peut déborder !! Pour le moment elles sont envahies de végétation. La moisson a commencé dans cette vaste plaine, où les champs de céréales sont nombreux.
Pour la pause goûter une bel espace ombragé bienvenu, nous nous y attardons. Nous rentrons par un chemin un peu différent, les genêts sont encore en fleur, les papillons plus nombreux nous semble t'il.
Nous étions 19 randonneurs pour cette marche de 8 km et Jacques était le guide de ce dernier mardi.
Photos de Dominique.
Mauricette.










RANDO G/4 du 18/06/2024
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- MONTVENDRE - RIVE GAUCHE VEORE - A/R
Michel empêché c'est Jacques qui a pris le relais ce mardi pour une randonnée Véore rive gauche aller/retour de 8,600 km. Nous étions 13 participants.
Michel tu dois arrêter de bricoler, les cutters tu sais c'est dangereux !!
Nous partons du Pont de Chaillard rive gauche Véore. La rivière est au mieux de sa forme, son eau est vive. Son cours est parfois au bord du sentier, mais le plus souvent il est caché par la végétation tellement dense, des fleurs aussi en abondance, beaucoup de papillons. Nous faisons un crochet pour faire une petite visite au hameau "au pré de mon âne" des ânes nous en comptons sept dans un immense espace ; ils sont entourés de chèvres, de moutons, ils ont même des petits chalets, des animaux heureux !!
Nous poursuivons notre chemin, sur notre gauche voilà les faubourgs de Beaumont, c'est là que nous faisons demi tour. Il fait chaud, notre sentier nous semble plus ensoleillé qu'à l'aller. Nous verrons un champ de lavande en fleur, un autre d'amandiers, un peu de Provence sur les bords de Véore. Et dans cette nature tellement verte, le chant du rossignol !!
Et voilà qu'un bout de rive nous offre une petite plage de galets à l'heure du goûter, que demander de mieux ! Dany la téméraire va même prendre la température de l'eau (pieds nus bien sûr!) Et nous repartons, le soleil dans le dos, c'est presque l'été.
Denise photographe.
Mauricette.











RANDO G/4 du 11/06/2024
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- GIGORS ET LOZERON - LE BOIS DES PINS -.
Au G/4 nous clôturions toujours la saison avec la randonnée du "Bois des Pins" ; à 839 m d'altitude la température y est plus agréable. Cette année nous avons deux semaines d'avance, un temps plus "frileux" mais une nature tellement verdoyante et fleurie.
Nous partons du massif de Vautour par un agréable petit sentier bordé de genêts, d'églantiers, de buis et bien sûr de grands résineux, au loin les Trois Becs. Sur notre droite nous apercevons le village de Gigors niché dans ce vaste paysage, des prairies où la fenaison semble terminée Nous cheminons longtemps, trop longtemps !! un carrefour "trompeur" (il fallait partir à gauche) mais la guide voulait visiter Lozeron !! Demi tour obligé pour retrouver le bon chemin (le deuxième sur notre droite, merci Christian).
Au milieu de cette belle nature dominée par la végétation jaune nous découvrons aussi des orchis pyramidales, des vipérines communes, des sauges et des quantités de petites pommes de pin qui roulent sous nos pas.
Nous goûtons sur les talus bordant le large chemin principal.
Michel et Mauricette guides pour une petite randonnée de 4,900 km au dénivelé de 154 m.
Nous étions 24 randonneurs. Denise et Bernadette photographes.
Mauricette.









Mardi 4 Juin 2024
Par les Croix Bleue et Rouge à Bren
Encore beaucoup d’hésitation ! On devait aller à l’Echaillon, mais le Vercors est dans les nuages et il y a des averses orageuses possibles l’après midi. Nous changeons donc au dernier moment en choisissant d’aller en Pays de l’Herbasse faire une randonnée inédite au groupe 4 : « Par les Croix bleue et Rouge » au départ de Bren vers St Donat. Après 2 désistements ce sont finalement 15 marcheurs menés par Bernadette et Cosimo qui partent pour la Drôme des collines. Tout d’abord ,une petite route nous mène au début d’un sentier. La montée est un peu rude mais tous montent allègrement dans les fleurs : marguerites, robiniers rose, trèfles, campanules, sauges, géraniums, serpolet etc…
La montée débouche sur un chemin herbeux avec vue sur les Monts d’Ardèche. D’ailleurs un poteau nous indique Mont Gerbier des Joncs…à droite…nous on part à gauche ! Nous arrivons à la Combe de Pelorset où nous trouvons tout de suite au bord de la route la Croix Bleue puis on découvre un beau panorama sur la Drôme des collines, mais la chaîne du Vercors se cache dans les nuages. Aujourd’hui on ne verra pas le Mont Blanc.
Il commence à faire très chaud. On cherche l’ombre dans un champ d’abricotiers . Après un peu de repos nous entrons dans le « Bois de la Garde » très ombragé, très frais mais aussi très boueux. Notre sentier rejoint une piste, très boueuse aussi, pour reprendre la direction de Bren. Au sortir du bois, une clairière, où nous découvrons cette fois la Croix Rouge, nous accueille pour la halte goûter et avant de repartir nous faisons ici la photo de groupe.
Une longue descente nous attend. Elle nous mène à la petite route du départ qu’il faut remonter. A l’entrée du village, petit arrêt à la Fontaine St Laurent , source miraculeuse,(voir photo) et nous arrivons aux voitures à 17h avec la chaleur.
Nous avons parcouru 6,5 km et fait environ 190m de dénivelé.
Un bon après midi pour tous, on ira une autre fois dans le Vercors.
Texte ; Bernadette
Photos : Denise et Bernadette




















RANDO G/4 du 21/05/2024
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BARCELONNE - La Tour et le Temple -
La Tour de Barcelonne : Tour de défense médiévale, son origine semble méconnue, seul un vieux parchemin du 12 ème en ferait référence. Elle n'est pas le seul vestige de l'ancienne forteresse, des murs et d'anciens soubassements dessinent les contours d'un château complet ; sa destruction daterait de 1630 sous l'ordre de Louis XIII.
Nous rejoignons en une belle file indienne le hameau des Blancs, là nous trouvons le sentier qui va longer le vaste massif forestier des Bergognons, altitude 563 m. Ce sentier sera fait de nombreuses "bosses", nous verrons un impressionnant "mur rocher" sur lequel pousse curieusement une végétation rabougrie, il y a même, nous semble t'il l'entrée d'une grotte ; en contrebas du sentier le ruisseau la Parpaille qui descend vers le village.
Nous aurons des tapis de fleurs, des orchidées "abeilles" en quantité. Et puis sur notre gauche voilà la Tour qui se profile émergeant de toute cette verdure. Encore quelques efforts et nous y voilà sur cette vaste terrasse où nous allons goûter. Mais aujourd'hui il y avait des bizarreries, avons-nous rêvé ?? il y avait un énorme "lapin rose" qui recherchait ses amis lesquels se dissimulaient dans les alentours ..... cette tour est-elle hantée ??
Partant de la terrasse un petit sentier quelque peu acrobatique, va nous conduire sur un chemin plus praticable. Les amis du "lapin rose" se trouvaient par là.
Bel après-midi sous un ciel un peu chaotique, nous n'aurons que quelques gouttes.
Nous étions 12, avons parcouru 9,500 km pour un dénivelé de 340 m.
Roselyne photographe.
Mauricette.












RANDO G/4 du 07/05/2024
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- MONTELEGER PARC DE LORIENT - BEAUVALLON.
Nous partons du Parc de Lorient pour cette longue randonnée de 9,200 km, proposée par Michel, nous sommes 16 randonneurs.
Tout d'abord nous effectuons une première boucle dans le petit massif forestier et les prairies bordant l'hôpital psy. Nous aurons un léger dénivelé dans une nature verdoyante, fleurie par les genêts, les acacias et les sureaux.
Une deuxième boucle nous attend. Départ du bord de la Véore rive droite, la rivière est mouvementée, ses eaux sont bien troubles, ses rives bien encombrées de roseaux et diverses végétations, quelques beaux arbres "remarquables" attirent l'attention. Puis nous voilà à Beauvallon, pas de tour du lac aujourd'hui mais directement la rive gauche de notre rivière. Là nous aurons des flaques et des accotements boueux, mais il y aura quand même un petit coin de verdure pour un goûter "sur le pouce". Nous voilà repartis mais d'un bon pas car un gros nuage noir qui nous inquiétait depuis un moment nous envoie quelques gouttes qui nous font sortir capes ou autres impers, mais non c'était "pour rire", c'était hier la pluie !! Les oiseaux l'ont bien compris, leurs chants nous ont accompagnés tout au long de notre parcours.
Et voilà c'était un bel après-midi varié, dans une nature verdoyante, fleurie et une rivière à l'eau vive.
Denise photographe.
Mauricette.








Mardi 30 Avril 2024
Confluence Rhône – Isère
Le temps pourri de ce mois d’avril continu… Les météos ne sont pas d’accord : averses ou pas, mais soleil absent pour toutes. Bernadette et Cosimo annulent la rando prévue au lac de Champos et préfèrent aller moins loin et faire plus facile. Le choix se porte sur Bourg les Valence. Départ de la centrale électrique sur le canal d’amenée du Rhône , sur les berges du « vieux Rhône ».
C’est un groupe de 18 marcheurs (3 désistements) qui part plein nord sur un chemin agréable très verdoyant. Le Rhône a une couleur marron et charrie beaucoup de bois. Au bout de quelques minutes, les premières gouttes nous inquiètent, mais fausse alerte s’arrêtent aussi vite. Nous suivons longuement ce chemin dans les senteurs de fleurs d’acacia et les chants d’oiseaux. Le temps est lourd presque chaud, le soleil n’est pas loin et vite la plupart sont en tee-shirts. Au bout de 45mn environ on arrive dans une clairière ou le chemin est plus aéré. Une multitude de sentiers part à droite et à gauche. Nous continuons plein nord, pour arriver au bord de l’Isère à côté du barrage à notre droite et de la confluence avec le vieux Rhône à gauche. Un peu au dessus de nous il y a la route de la Roche de Glun qui longe le canal d’amenée et en face nous voyons le karting. Nous repartons par un autre chemin qui longe un moment le vieux Rhône au plus près, puis tourne à gauche pour rejoindre l’itinéraire d’arrivée. On est dans une vaste clairière et on en profite pour faire la pause banane et la photo de groupe avant de repartir.
On verra le long du chemin de nombreuses valérianes rose en fleurs et aussi des globulaires communes. Le temps de refaire le long chemin et nous atteignons vers 17h le parking à côté de la centrale.
Nous avons parcouru 6,9 km et …30m de dénivelé sans se mouiller ! et on s’est bien dégourdi les jambes.
Texte : Bernadette
Photos : Denise et Bernadette




















RANDO G/4 du 23/04/2024
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- CREST - LE TOUR DE LA TOUR.
La Tour de Crest, élément phare du paysage drômois : 52 m de hauteur, 900 ans d'histoire, 3 siècles de prison avec ses cachots, ses oubliettes, ses souterrains dont l'un déboucherait de l'autre côté de la rivière Drôme. Plus haut donjon de France rescapé de la démolition ordonnée par Louis XIII, classée monument historique en 1877.
Ce mardi Michel nous propose une balade en campagne sur les hauteurs de Crest. Tout d'abord nous traversons un hameau résidentiel, sur notre gauche le premier massif forestier (nous en traverserons plusieurs) puis un abrupt et étroit sentier va nous conduire au pied de la tour ; nous dérangeons les corneilles qui nous le font savoir. Nous descendons (avec prudence, car elles sont bien étroites et usées) les 29 marches qui nous conduisent côté prison. Nous nous y attardons un moment.
C'est par un étroit sentier pierreux que nous partons pour la suite de notre parcours. Nous sommes au milieu de terres agricoles dont des champs de lavande, au loin Roche Colombe et les Trois Becs, ils sont bien embrumés, nous les aurons longtemps en point de vue. Une descente, un croisement de routes et nous attaquons un autre massif. Des arbres de Judée, des genêts, des lilas bordent les talus, nous sommes à l'abri du vent. Voilà le chemin des basses et moyennes Sétérées ? Notre guide connaît, une sétérée est une ancienne mesure agraire, appellation locale ? Au bout du massif voilà l'endroit idéal, déjà connu, pour la pause goûter.
La météo qui nous inquiétait a finalement été favorable, nous étions quand même emmitouflés, mais "même pas eu froid".
16 randonneurs ont parcouru 5,500 km avec 150 m de dénivelé.
Michel guide - Brigitte et Roselyne photographes.
Mauricette.



















RANDO G/4 du 16/04/2024
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CORNAS - LES HAUTS DE CORNAS
Nous quittons CORNAS village par le chemin des Côtes, il a la particularité d'être de temps à autre "en escaliers". Dès nos premiers pas, nous voyons une scène inhabituelle – deux chevaux de trait labourent un vignoble. Deux autres belles bêtes attendent patiemment leur tour sur le bord du chemin. Nous montons en direction des Terrasses. Nous sommes entourés de vignes, toutes bien entretenues ; normal elles vont produire le fameux vin rouge AOC.
Au milieu de tous ces vignobles un massif forestier a été conservé et c'est par un petit sentier bien agréable, comme on les aime, que nous allons le traverser. Il sera parfois caillouteux, mais nous débouchons sur un plateau dégagé d’où nous aurons entre autres un point de vue sur la vallée, sur le Rhône et sa confluence avec l'Isère. Une bonne descente nous attend de l’autre côté du plateau. La végétation devient estivale. Et puis au détour de ce sentier une barrière en bois ?? En la contournant notre guide Gill va aux nouvelles : le propriétaire des lieux (en conflit avec des indélicats) avait décidé d'interdire le sentier. Il attache ses deux chiens, plutôt impressionnants et comme nous ne faisions "que passer" il nous laisse la voie libre !
Nous arrivons sur la grande route, que nous traversons. Nous sommes au hameau de la Mure : une vieille connaissance pour le groupe 4 il y a quelques années. C'est là que nous allons goûter, dans ce vaste espace au bord du vieux Rhône avec tables et bancs. Auparavant nous faisons une visite à la chapelle qui surplombe le parc. La légende dit que deux marins l'auraient construite en remerciement ; ils étaient en grand péril sur le "Rhône Sauvage" et la Madone les avait sauvés.
Nous quittons ce bel endroit vers le sud en suivant le chemin de fer, pour retrouver le centre village en empruntant le long et étroit passage piéton des Bergeronnettes.
C'était un mardi bien varié, merci Gill, nous étions 24 randonneurs pour ce parcours de 5,600 km avec 130 m de dénivelé.
Mauricette.
Photographe Dominique FRUGIER



















RANDO G/4 du 02/04/2024
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- SAINT PERAY - CHANTE GRAILLE.
Nous sommes 20 pour cette nouvelle randonnée de 9,400 km au dénivelé de 180 m, Fabienne est notre guide. Le temps est estival, les fleurs sont partout, les vignobles aussi.
A Saint-Péray (ville prudente) il n'y a pas que Crussol et le Mialan, il y a aussi le chemin Damourdedieu qui va nous conduire, en une longue montée, à Chante Graille ; nous n'y verrons pas de pie, pas de corbeau .... De belles demeures se sont bâties sur ce coteau au vaste point de vue, à la végétation généreuse ; à notre gauche une petite forêt, en contrebas le ruisseau du Dubière grossi par les dernières pluies et qui doit partir retrouver le Mialan. Quelques arrêts à l'ombre seront nécessaires, il faut se rafraîchir et s'alléger.
L'heure du goûter "a sonné" et c'est en bordure de vigne que nous nous restaurons, le point de vue est agréable, les Trois Becs nos indéfectibles repères, toujours présents ; circulent des oeufs de Pâques !!
Nous côtoierons la Côte du Pin, nous apercevrons l'auberge "chez Mathu" (souvenirs pour certains) et notre guide Saint Pérollaise nous conduit au parking par des ruelles et des impasses en bordure d'un Mialan très agité et encombré par la chute de quelques arbres.
C'était un bel après-midi, une découverte. Merci Fabienne.
Nicole photographe.
Mauricette.










Mardi 19 Mars 2024
Mauves Le lac des Pierrelles
Temps superbe, un avant goût de l’été… Nous partons dans l’Ardèche, pour Mauves berceau du vin St Joseph qui s’appelait autrefois « vin de Mauves ». Dans le roman les Misérables de Victor Hugo c’est du vin de Mauves qu’offre l’évêque de Digne à Jean Valjean.
Bernadette et Cosimo mènent la troupe de 21 marcheurs (22-1 désistement). Nous commençons la balade par le tour du Lac des Pierrelles, une lône de 5ha de superficie dans un espace naturel de 22ha aménagé pour la balade la détente ou le pique-nique et pour l’observation de la faune, avec bancs , tables, sentiers et panneaux explicatifs. Deux beaux cygnes nous accueillent au départ ainsi que divers canards. Puis vite nous découvrons d’incroyables colonies de tortues qui prennent le soleil les unes derrière les autres sur le moindre tronc flottant sur l’eau. Il y en a partout ! Le long du parcours aménagé nous pouvons lire les panneaux explicatifs sur les lônes , la flore et surtout la faune : on trouve ici bergeronnettes , bouscarles , divers canards, goélands, cormorans, grèbes, hérons, aigrettes, martins-pêcheurs etc… On pêche des brèmes, brochets, carpes, goujons, perches, tanches… et il y a d’innombrables tortues, au départ abandonnées par des particuliers. L’espèce envahissante a proliférée. Elles nuisent à la bonne santé du lac et des autres espèces.
Les alentours du lac sont ombragés par des peupliers noirs, ormes, saules, frênes, érables ou autre cornouillers.
Nous terminons à regret cet agréable parcours de 1,5 km autour du lac et prenons la via Rhôna qui longe le Rhône. Nous sommes à 2,5km de Glun au sud, mais nous allons la prendre vers le nord en direction de Tournon. Il y a le choix entre une petite route (pour les vélos) ou après une passerelle sur un bras de lône, un chemin herbeux qui la longe ou encore un chemin plus près du Rhône. Nous prendrons le long de la lône pour aller jusqu’à une passerelle au niveau de l’hôpital St Antoine à Tournon. Ici nous ferons la halte goûter après avoir fait la photo de groupe. Au passage nous admirerons de nombreux orchis araignées ou abeille ?
Puis ce sera le retour sur le chemin près du Rhône. Certains commencent à trainer la patte ! Nous retrouverons le parking après avoir parcouru 8km…à plat sous un beau soleil.
Texte : Bernadette
Photos : Denise et Bernadette




















RANDO G/4 du 12/03/2024
AOUSTE//SYE - FONDEBEAUX.
Notre parking habituel étant indisponible c'est du centre ville d'Aouste que nous partons, rive gauche de la rivière Drôme.
C'est par un chemin agréable bordé de lavande sauvage, de genévriers et autres arbustes aux premiers bourgeons que notre dénivelé s'effectue ; quelques haltes pour s'alléger, le temps est idéal. Puis sur notre gauche un large chemin où après la pluie de la veille nous rencontrons de grandes flaques boueuses, que nous essayons d'éviter ; qui à droite, qui gauche mais pas de dégâts ! Au loin nous apercevrons Roche Colombe, encore plus loin le Veymont tout chapeauté de blanc.
Nous arrivons dans une combe où le massif s'arrête en bordure d'une falaise où curieusement ont poussé des arbustes, au pied de cette falaise un ruisseau invisible se fait entendre, nous le retrouvons plus loin au moment de la pose goûter. Et quel agréable endroit pour cette pose ; la prairie jaune de primevères, le ruisseau des Limites et son petit pont. Nous repartons par le hameau ...... des Limites. Nous sommes sur deux communes : Aouste /Sye et Piégros la Clastre.
C'est très encadré par notre guide Michel et notre serre file Jacques que nous traversons la grande route.
C'était un bel après-midi, presque printanier, de ci de là des arbustes en fleurs.
7,600 km pour 150 m de dénivelé. Nous étions 23 randonneurs. Nicole photographe.
Mauricette.







RANDO G/4 - du 20/02/2024
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SAINT DIDIER DE CHARPEY - LE GOLF.
Ce mardi notre guide Jacques nous offre quelques mots de poésie :
"La vie est comme une randonnée, rien ne sert d'aller plus haut, rien ne sert d'aller plus loin si on n'apprécie pas le chemin".
Nous sommes 29 randonneurs pour ce parcours de 5,600 km à Saint Didier de Charpey. Nous allons cheminer autour du golf 18 trous, le premier qui a été crée dans la Drôme, le site est tellement verdoyant et arboré, les golfeurs sont nombreux.
Nous traversons le ruisseau "La Boisse" sur un petit pont ; nous aurons quelques légères montées, un petit bois à traverser. Mais ce qui nous surprend ce sont les nombreuses truffières, grillagées et cadenassées, plantées de jeunes arbres bien alignés, bien taillés : des noisetiers, des chênes, des "inconnus" ; nous rencontrons parfois des champs de lavande, aujourd'hui voilà les truffes, la Drôme Provençale s'installe au nord !
Un peu de route et voilà la montée au hameau de Bois Percé ; mais avant une petite visite à la statue de la Vierge du Vœu et les photos habituelles à cet endroit. Ce hameau est devenu presque un village tant les constructions nouvelles se sont multipliées ; il faut dire que la vue est imprenable même si aujourd'hui le Vercors est embrumé.
Notre descente se poursuit, au loin perché le village de Charpey. Et voilà cette si belle petite école où lors de précédentes randos nous avions entendu les enfants ; aujourd'hui (les vacances) ne restent que des marquages au sol, des dessins sur les murs, la petite école a été abandonnée !!
Nous allons goûter sur la pelouse entourant l'église romane Saint Didier 11/12 siècle qui dépendait de Léoncel. Elle a été détruite en 1809, partiellement reconstruite seconde moitié du XIX siècle.
Bel après-midi riche en variétés. Le golf s'étire sur 50 ha de bois et verdure.
Photographes : Denise et Joël.
Mauricette.




















Mardi 13 Février 2024
Le Bois de l’ âne à Chavannes Tracé PDF
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Temps printanier malgré une petite fraicheur à l’ombre. C’est un groupe de 19 marcheurs emmené par Bernadette et Cosimo qui part du petit village de Chavannes. Nous prenons un petit sentier qui traverse une zone un peu marécageuse mais praticable malgré la pluie du dernier weekend. Il débouche au bord de l’étang du Mouchet surplombé de son magnifique château du même nom. Nous parcourons le tour de cet étang aménagé avec des panneaux sur la faune et la flore. . Vieux de plus de 3 siècles, situé dans une zone humide de 6,5 ha, il fait partie des espaces naturels sensibles inventoriés par le département et classés zone naturelle d’intérêts écologiques, faunistiques et floristiques. On y verra entre autre un vivier où l’on gardait les carpes pêchées ici pour les consommer en période de carême. Autrefois alimenté par la « Veaune », celle-ci en a été détournée par la création d’une rivière de contournement qui permet à la Veaune de ne plus se réchauffer en passant par l’étang. En 1835 une étude dit qu’avec ses 2,12 ha il est le plus grand étang de la Drôme.
Nous admirons le beau château du 16ème
. L’aile Est a été construite sur des vestiges anciens. Il conserve un escalier médiéval et des ouvertures gothiques. Selon la tradition Diane de Poitiers (1499-1566) serait venu dans ce château…Sur les peintures de la voûte de l’escalier monumental et sur les cheminées de l’étage on peut voir les croissants entrelacés de Diane de Poitiers et les initiales H et D. En 1792 le château est pillé. En 1931 la propriété morcelée est vendue. En 2005 il est racheté par un promoteur qui y fait aménager 27 appartements toujours occupés à ce jour. Le château dans sa totalité, son pigeonnier et les parcelles autour sont les éléments protégés par l’inscription le 19 juillet 2005 à l’inventaire des monuments historiques. Notre chemin contourne le château, traverse des vergers et longe de nombreux parcs à chevaux. Notre regard est attiré par la chaîne enneigée de Villars de Lans. Puis le chemin herbeux arrive au pied du bois de l’âne dont nous allons faire le tour par montées et descentes dans ce joli bois où nous ferons la halte goûter et la photo de groupe. La bonne humeur est de rigueur bien aidée par les blagues de Michel, Jacques, Joël ou Cosimo. Nous prenons ensuite le chemin du retour avec encore beaucoup de chevaux à admirer. Nous retrouvons le chemin qui ramène au château, à l’étang. Chavannes n’est plus qu’à 500m, nous y sommes un peu avant 17h30. Toute la troupe est ravie de ce parcours ludique de 8 km et 120m de dénivelé.
Un bel après midi ensoleillé dans la bonne humeur et la convivialité.
Texte : Bernadette
Photos : Denise, Joël, Bernadette




















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RANDO G4 - du 06/02/2024.
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- VALENCE EPERVIERE / PARC DES TRINITAIRES -
Nous voilà un nouveau mardi à l'Epervière. Michel absent c'est Jacques qui conduisait cette randonnée, de 5,500 km, légèrement modifiée.
Nous partons par un petit sentier nous conduisant en bordure d'un verger (anciennement pépinière municipale) comportant 14 espèces de fruitiers que les valentinois peuvent venir cueillir le moment venu (ils devront attendre un peu). Jalonnent ce sentier d'intéressants panneaux explicatifs ; ça et là se dressent quelques hautes sculptures modernes.
Puis nous arrivons sur la voie verte en faisant très attention aux vélos : c'est une recommandation du guide. Voilà le Parc Jouvet, nous le longeons côté sud. Nous flânons un moment autour du plan d'eau où nous assistons à une dynamique "danse des canards", c'est la période de formation des couples, et de la migration sud-nord : en effet, au-dessus de nous un grand vol, sans doute de cigognes. Une autre sculpture particulière, en métal, baignant au milieu des canards, une immense tête humaine, sur laquelle oiseaux et canards viennent "atterrir" qui sur le nez, qui sur le front, qui sur la bouche etc ...... surprenant.
Un autre parc : celui des Trinitaires. Autrefois propriété de l'ordre des Trinitaires (aurait été laissé à l'abandon pendant un demi siècle) s'étend sur une superficie de 6 ha, il est sillonné de multiples petits canaux qui se jettent dans l'Epervière (pour rappel : plus courte rivière de France de 2,600 km) affluent du Rhône.
Nous faisons un tour complet autour du dernier parc, celui de Valensolles. Nous trouvons quelques bancs bienvenus pour la pause goûter et les bavardages.
Avant de retrouver le port, nous traversons deux routes, toujours bien encadrés par nos deux gilets jaunes.
Et voilà, c'était un agréable mardi, bien diversifié et dans la bonne humeur. Nous étions 30.
Denise et Christian photographes.
Mauricette.




















30/01/2024
- BOURG-les-VALENCE - L'ILE AUX LAPINS.
Nous sommes 30 pour cette randonnée de 6,400 km : l'Île aux Lapins, ou l'Île aux Castors ?
Fabienne était notre guide.
Depuis la construction du barrage/écluse en 1968 cette île est devenue une presqu'île ; les castors n'ont pas apprécié, ils ont disparu, les lapins sont restés (nous avons vu un beau terrier) !
Nous traversons donc, à la queue leu leu sur le passage piétons, ces eaux bouillonnantes aux remous impressionnants. Mouettes et goélands, des habitués, évoluent au-dessus de ce remue-ménage.
Nous arrivons sur la large digue, nous pouvons marcher à notre convenance ; la nature est toujours en sommeil, le temps idéal, le fleuve est rapide, parcouru de petites vagues. Et puis Valence se rapproche. Se profilent la cathédrale, la Basse Ville, le pont Mistral. Nous sommes arrivés au bout de la presqu'île. C'est là que les deux bras du Rhône se rejoignent, ils s'étaient séparés au nord de la Roche de Glun. Côté Ardèche un pont, une confluence : c'est le Mialan, l'affluent qui rejoint son fleuve.
Nous repartons en sens inverse. Au bout de la digue, la pause goûter, retour sur la bruyante écluse. Et puis comme sortant de nulle part : une péniche prénommée LOUIS, "en route" vers le sud ; elle est tellement longue ! Nous la regardons un grand moment.
C'était un beau mardi au fil de l'eau et à la douceur printanière.
Denise était notre photographe.
Mauricette.







Mardi 23 Janvier 2024
Montvendre : Le Plaçon St Agnat (Tracé PDF)
Temps idéal aujourd’hui, environ 11° au départ. C’est peut être ce qui a motivé certains. C’est en effet un groupe de 29 marcheurs (30 inscrits – 1 désistement) qui part pour Montvendre emmené par Bernadette et Cosimo. Au programme visite du village et rando avec le Plaçon et St Agnat.
Nous partons de la mairie. Au passage nous remarquons le vieux lavoir, l’ancien temple devenu salle communale, l’école des 2 Ruisseaux située entre les 2 petits ruisseaux qui convergent ici, le Riousset et le Bost. Puis nous passons devant l’église St Blaise (1848) où sonne encore la cloche fondue en 1510 et qui était à l’origine dans la chapelle des Pénitents à l’intérieur des remparts. C’est la plus ancienne cloche du département. Nous arrivons à la Porte monumentale fortifiée, avec un cadran solaire, la Porte de Florence du 13ème S., construite sur le modèle d’une porte de l’époque à Florence. C’est le seul vestige du village féodal détruit pendant les guerres de religion. Bernadette raconte brièvement l’histoire de ce village, l’origine de son nom, sa situation sur le Mont Vénus à l’origine, etc…Puis nous sortons du village par la Grand’Rue et ses vieilles maisons à l’emplacement des douves. Une petite route monte vers la Vierge qui domine le village. De là, la vue s’étend sur la plaine et à nos pieds le village. On a déjà fait un peu de dénivelé ! Le temps de profiter du beau soleil et de faire la photo de groupe et nous allons vers le Plaçon. On longe un pré en lisière de forêt pour prendre un petit sentier bien caché dans le bois. La descente est un peu rude au début, mais on y va très tranquillement et tout se passe bien. Merci les bâtons….. un beau sentier remonte dans les pins , très agréable , et nous ramène sur le plateau. Au passage une petite construction (photo) dans les pins, attire notre attention. Four, puits ? C’était parait-il un four où les habitants venaient cuire le pain, on l’appelle le trou des sorcières…
Les difficultés sont passées, nous allons faire le tour de St Agnat à plat ou presque. Pour le goûter nous nous arrêtons au soleil au bord du chemin aux abords envahis par des pervenches, il faudra revenir au printemps ce sera tout bleu. Nous redescendons au vieux village où nous pénétrons par le haut, chemin des remparts. Un sentier entre les maisons nous amène au château aujourd’hui propriété privée. Nous passons la Porte monumentale et prenons la Rue des Remparts sous le château et sa belle tour ronde. Arrêt devant la Maison Consulaire du 14 ème S. Ce fut la première mairie, restée jusqu’en 1880 puis école primaire et aujourd’hui propriété privée. Nous quittons le vieux village pour aller à l’étang et ses abords bien aménagés. Montvendre est un village botanique qui compte plus de 250 espèces de plantes d’extrême orient . Le fleurissement est assuré par l’association les Amis de Montvendre crée en 1975 ainsi que l’organisation des foires aux fleurs au printemps et aux arbres à l’automne. Au passage devant l’école maternelle (ancien couvent) on est surpris par les manteaux multicolores qui « habillent » le tronc des arbres (photo)… original !
Notre rando se termine. Les participants sont ravis de la découverte de ce village si proche de chez nous et peu connu par la plupart.
Nous avons parcouru 7km et fait environ 120m de dénivelé.
Texte : Bernadette
Photos : Denise et Bernadette




















G4 - 16/01/24
Bachassier 6.5km, 20m
Un fois n’est pas coutume, le G4 s’aventure sur les chemins le matin. C’est pour la bonne cause… on mange la galette ensemble cet après-midi !
Près de Chabeuil, les mares de Bachassier sont à la fois classées Espace Naturel Sensible (E.N.S.) et Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (Z.N.I.E.F.F). Il s’agit d’une zone humide de création récente, élaborée en compensation des travaux de la ligne TGV Lyon-Méditerranée qui passe en bordure du site. Six mares ont été creusées en 2001 dans le but de créer des habitats favorables à la faune et à la flore. On dénombre ici 7 espèces d’amphibiens, 33 espèces de libellules, 84 espèces d’oiseaux… mais vu notre nombre (18) et le froid, depuis la cabane d’affut installée proche d’une des mares, nous n’avons aperçu qu’un rouge gorge et une mésange 😉
Certains découvraient cet espace pour la première fois. Dans la grisaille, mais heureusement sans vent, nous avons fait des boucles sur les deux rives de la Véore, en la passant par la petite passerelle métallique. La Véore coulait fort, le gué plus au sud ce sera pour une autre fois ! Nos déplacements ont été accompagnés par les passages réguliers du TGV, mais malgré nos 4 passages sous le pont ferroviaire (un aller-retour de chaque côté de la Véore), nous n’avons pas réussi à expérimenter le passage de la rame directement au-dessus de nos têtes, expérience étonnant… Il faut croire que le bruit ne dérange pas (plus ?) la faune, qui se développe bien.
En terminant notre dernière boucle, on a juste le temps de jeter un coup d’œil à l’étang de pêche et de voir des travaux assez récents des castors, et voilà que le soleil se pointe en arrivant aux voitures ! On s’est bien aéré, maintenant cap sur Malissard, le pique-nique en commun des 4 groupes nous attend, ainsi que les 20 galettes !
Animatrice – Gill Photographe – Michel R.










