

Club Pédestre Malissardois
Mardi 24 05 2022
La source de la vierge Véronne
Après avoir souhaité la bienvenue à Monique qui vient en «invitée», nous partons en direction du col des Vachons.
C’est 18 randonneurs plein d’énergie qui gravirent le col, pour ensuite attaquer la plus dure montée du circuit (chacun à son rythme).
Une pause récupération et hydratation s’impose, puis nous repartons sur un chemin herbeux en descente qui nous conduit à la source de la vierge. Une jolie pierre taillée accueille une petite statue, il n’y a malheureusement pas d’eau !
Les ventres commencent à crier famine, nous poursuivons jusqu’à la chapelle St Christophe, tradition oblige nous sonnons la cloche pour le repas.
Repus et reposés, nous descendons par la piste pour regagner le col des Vachons par un beau sentier.
Un dernier regroupement animé par quelques plaisanteries et nos rejoignons les voitures.
Nous avons parcouru 14km500, 550 m de dénivelé, par un temps idéal.
Véronne est une commune rurale de 48 habitants.
Mardi 10 mai 2022
Pranles
Il fait beau et déjà chaud ce matin-là quand 17 randonneurs se garent au col du moulin à vent (07) pour démarrer cette rando qui nous fera parcourir 12,2 km et 375m de dénivelé fort heureusement la plupart du temps bien à l’ombre. Nous commençons par descendre dans un bois jusqu’au Moulin de Mandy avant de remonter toujours dans les bois jusqu’au petit village de Pranles dont nous admirons au passage la jolie petite église romane. Puis ce sera la montée à Cordon Blanc avant de redescendre au Bouchet de Pranles où nous trouvons un beau coin pour piqueniquer sous les châtaigniers. Certains feront même une petite sieste ! Après être allés voir la maison de Pierre et Marie Durand ( musée du protestantisme) nous redescendons au Moulin de Mandy (photo de groupe) avant de remonter dans les bois jusqu’à nos voitures. Cette journée sur le chemin des dragonnades, dans la verdure ardéchoise et les genêts en fleurs était fort agréable.
Christiane
Le Moulin de Mandy, restauré depuis 1993 par l’Association « Le Meunier de Mandy », est situé sur les bords du Boyon, à un kilomètre environ en contre bas de la D2 entre les Ollières-sur-Eyrieux et le Col du Moulin à Vent, sur la commune de Pranles, dans le canton de Privas. Pour faire tourner un moulin comme celui de Mandy, il faut de l’eau et le moulin précédent fonctionnait avec le Boyon. Puis à la modernisation, vers la fin du XIXème siècle, pour faire face à la pénurie d’eau en saison estivale, on a construit un bassin sur la partie haute pour récupérer l’eau d’autres ruisseaux alentour. Sur le versant de la montagne, à côté du moulin dont elle est séparée par un chemin, l’écluse est un grand bassin qui permet de stocker l’eau de 3 ruisseaux. Ce réservoir peut contenir 200 m3. Pour faire tourner le moulin il suffit d’ouvrir les vannes. L’eau s’écoule dans les godets et fait tourner la roue. L’eau est rendue au Boyon sans perte, ni pollution. A côté de l’écluse se trouve une aire de battage en dalles de grés taillé. Les céréales étaient battues par deux équipes d’hommes se faisant face. Ce moulin se visite et on peut même certains jours y acheter du pain. Le lieu est magnifique.
Histoire de Pierre et Marie Durand : au Bouchet de Pranles, les quelques maisons du hameau, accolées les unes aux autres comme si elles voulaient résister ensemble aux marques du temps, enserrent la maison des Durand qui se dresse au bout d'un chemin de terre.
En cette année 1711, Marie Durand vient de voir le jour dans cette maison du Bouschet de Pranles. Étienne, le père, greffier consulaire, mais aussi la mère Claudine Gamonnet sont tous deux de « nouveaux convertis ». Ils appartiennent à la « Religion Prétendue Réformée ». Cependant, afin d'assurer une existence légale à leurs enfants, ils feront baptiser leur fils aîné Pierre, né en 1700, et la petite Marie à l'église catholique de Pranles. Dans la famille Durand, on est, comme beaucoup d'autres familles, en apparence catholique comme la loi l'exige, mais à la maison on lit le livre interdit : la Bible. On se rend aussi aux assemblées tenues la nuit, dans les maisons ou dans les ravins des alentours. Ces assemblées nocturnes étaient parfois encerclées par les dragons du roi... c'était alors les arrestations, les galères, les prisons ! Marie avait huit ans, lorsque sa maman fut arrêtée et conduite vers Pont-Saint-Esprit, où il y avait une prison pour femmes. On n'entendit plus jamais parler d'elle. Pierre fut envoyé à l'école à Privas, puis fera en Suisse des études dans le but d'être pasteur. Pierre revient en France et réorganise, en Vivarais, les Églises Réformées du Désert, affirmant un loyalisme envers le pouvoir, mais revendiquant la liberté de conscience ! Il est dès lors clandestin et par conséquent recherché. Conformément aux ordres du roi, il sera arrêté puis transféré à Montpellier où il aura un bref jugement et sera pendu le 22 avril 1732. Quant à Marie, après quelques jours à la prison de Beauregard à Saint-Péray, elle est conduite à la tour de Constance à Aigues-Mortes, elle y restera 38 ans (1730- 1768).
Mardi 3 Mai 2022
Le Taillefer par Escoulin
- La rando à été modifiée à cause des conditions météorologiques. Au final la pluie n’était pas au rendez-vous. - Boucle pédestre dont le point culminant est le Taillefer (932m) au départ du village de l’ Escoulin, dans la sauvage vallée de la Sépie. L’itinéraire qui emprunte des chemins et sentiers peu fréquentés, est souvent forestier avec de belles échappées sur les montagnes drômoises (Bec pointu, tête de la Dame et Bordure sud du vercors, Glandasse, trois becs). -Marie-Françoise Roux s’est chargée de nous faire de belles photos
Dominique
Mardi 26 Avril 2022
La Bégude de Mazenc
Nous sommes 24 à partir de La Bégude De Mazenc, par cette belle journée printanière, pour une randonnée annoncée 13 km et 400m de dénivelé.
La Bégude signifie "l'endroit où on boit" généralement avant de gravir une côte.
Une côte ne suffisant pas, notre animateur nous en fit gravir une seconde qui n'était pas vraiment prévue !!
Au final nous avons parcouru 15 km et 500 m de dénivelé, vous l'aurez constaté tout augmente en ce moment !
Malgré cela personne n'avait l'air épuisé.
Merci à tous pour votre bonne humeur
Marie et Jean- Noël
Mardi 19 avril
Mercurol
Pour cette rando de printemps entre Mercurol et Chantemerle nous étions 23 au départ et 22 à l’arrivée, une chute n’ayant pas permis à l’une d’entre nous de faire la boucle entière, ce que nous avons bien regretté.
Ce circuit assez varié et avec des vues dégagées, nous permet d’admirer la belle campagne avec ses arbres fruitiers (les abricots n’ont pas gelé, on pourra faire de la confiture !), ses vignes, ses champs très verts, les carrières de molasse, la tour de Mercurol et le magnifique panorama avec une vue à 360°sur la vallée du Rhône et le Vercors encore un peu enneigé. Sans oublier les passages en sous-bois (où l’on trouve des charmes, des chênes et des châtaigniers) et les deux charmants villages de Mercurol et de Chantemerle les blés.
Le piquenique se passe à l’ombre, tous alignés sur un talus, la tête en haut et les pieds en bas, avec toujours une abondance de desserts, sans oublier le délicieux vin de griotte de Christian.
Nous avons parcouru 13,5 km et 385m de dénivelé, encore un beau mardi !
Christiane
Et un peu d’histoire :
La Tour de Mercurol, aujourd'hui visible de loin, aurait pu tomber dans l'oubli. Signalée dans un inventaire de la « Baronnie de Clérieu » en 1064, elle a donc plus de mille ans en ce début de 21ème siècle.
Mais cette tour emblématique et le site sur lequel elle est construite sont porteurs d'une bien plus longue histoire. Plusieurs historiens affirment qu’elle est construite à l’emplacement d’un temple dédié à Mercure construit selon le rite romain sur un oppidum, (site élevé) qui a été construit.
Ce temple qui serait à l’origine du nom de Mercurol, a probablement été élevé à la suite de la victoire sur les Gaulois en –121 avant JC. 120 000 Gaulois perdirent la vie dans la plaine dominée par notre Tour ; leurs cadavres furent pendus et brûlés aux pieds du coteau, parallèle à la route 532 entre Mercurol et Chanos, expliquant semble-t-il son nom séculaire de «Coteau des Pends».
A la fin du 20ème siècle, le site envahi de bois et buissons, la tour, alors propriété privée, était à peine perceptible. C'est en 1996 que la commune décide d'en faire l'acquisition et de la mettre en valeur. Cette volonté est largement partagée par une équipe de bénévoles qui vont faire renaître la tour et son site, inaugurés en 2000.
Mardi 12 Avril
Plats
C’est un peu avant le village de Plats que nous nous garons dans les bois pour commencer cette rando qui doit nous emmener voir les cuves du Duzon. Nous sommes 21, nous allons faire 12,8km et 510m de dénivelé.
Nous commençons dans les bois à l’apparence un peu « hivernale » par un petit sentier qui nous ramène sur le GR42. Nous arrivons alors à la ferme de Raffin où nous pouvons admirer toutes sortes d’animaux : poules, coqs, oies, dindons, chèvres, ânes, veaux, enfin une vraie ferme ardéchoise qui domine la vallée du Rhône et présente une belle vue sur tout le Vercors encore bien enneigé. Puis un bout de route en balcon nous conduit au Rey, puis au Bec. C’est là que nous prenons la descente vers les cuves du Duzon, descente dans les bois sans grande difficulté (et oui on remontera par là mais vous verrez tout le monde va y arriver !)
Nous voilà au bord du Duzon, affluent du Doux, qui prend sa source vers Vernoux-en-Vivarais avant de rejoindre Tournon-sur-Rhône en Ardèche. Les Cuves du Duzon sont de profondes marmites de géant offrant un étonnant spectacle d'eaux bouillonnantes. Pas vraiment beaucoup d’eau, mais on peut admirer la beauté et la majesté de ce site minéral très sauvage et reculé du monde durant notre piquenique toujours aussi sympathique où nous échangeons, allez savoir pourquoi, nos souvenirs d’enfance sur les ventouses et les cataplasmes !!
Bon c’est bien beau tout ça, il faut remonter. Et nous revoilà tous sur la petite route du Bec, nous passons par Laréal, maison très fleurie, puis le long de grands champs de cerisiers en fleurs ; on espère qu’ils n’ont pas gelé et que nous pourrons cette année nous « gaver » de cerises et de clafoutis. Puis nous longeons une grosse propriété, mentionnée sur la carte avec le nom de « château de Suzeux », nous passons devant une belle retenue d’eau avant de retrouver nos voitures qui nous attendent bien sagement.
Merci à ce groupe si sympa qui permet à nos mardis de se placer dans le palmarès des meilleurs jours de la semaine !
Christiane
Mardi 29 Mars
Mirabel et Blacons
Nous étions 22 au départ, nous avons parcouru 13km et 469m de dénivelé lors de cette rando qui nous permet de revoir en face de nous le circuit de la semaine dernière avec l’Encrier et la montagne de Puyjovent. Nous démarrons de Blacons en passant entre les bâtiments de l’ancienne Papèterie Latune puis en passant par les escaliers nous montons jusqu’au cimetière puis au vieux village de Mirabel avant de prendre le chemin balisé qui arrive au col de l’armurier. Pour allonger cette rando nous partons dans les bois de La Loupière et nous redescendons vers notre coin piquenique bien abrité où des friandises sont partagées (un grand merci à Chantal qui n’a pas pu venir mais qui nous a apporté sur le parking de délicieux fondants au chocolat très appréciés!)Nous aurons droit avant de repartir à une petite conférence sur des semelles extraordinaires aux mille vertus, dans quelques semaines nous ferons le point sur leur efficacité !! Nous arrivons ensuite aux Berthalais, petit hameau où se trouve un musée agricole et de l’industrie artisanale. Puis nous remontons par un beau chemin sans difficultés jusqu’au vieux village. Le matin nous sommes passés à Mirabel sans trop nous attarder, au retour nous prenons la peine de regarder la table d’orientation où nous rencontrons l’un d’entre nous en visite avec des amis. Quelques échanges amicaux, puis nous montons au château et traversons le vieux village en admirant la vue superbe. Ensuite retour à Blacons. Certains d’entre nous décident d’essayer de retrouver un vendeur de clairette que nous avions rencontré le matin, en espérant revenir avec quelques bouteilles de clairette rosée, nous ne l’avons malheureusement pas trouvé et nous sommes rentrés bredouilles ! Peu importe, ce fut une bien belle journée !
Christiane
Un peu d’histoire : L'ensemble des bâtiments situés autour de la place devant la Mairie, appelée pour cela "Place des Papeteries Latune" constitue ce qui fut la papeterie Latune. C'est en 1806 que Paul-René Lombard-Latune achète les anciennes papeteries et assure leur développement à partir de 1818, date de la sortie de la première feuille de papier. Se sont succédés Charles Lombard-Latune, puis Charles-Louis Lombard-Latune jusqu'en 1949. Ce sont Jean et Pierre Latune qui ont poursuivi l'exploitation jusqu'à la fermeture en 1972. Les bâtiments recouvrent une surface d'environ 8000 m2. L'activité industrielle a pu se développer grâce à l'eau de la Gervanne, particulièrement pure, captée en amont des Berthalais, par un canal long de 2500 mètres. On utilisait la force motrice de la chute d'eau de 25 m qui faisait tourner 5 turbines hydrauliques actionnant la totalité des machines.La fermeture définitive en 1972 laissait à l'abandon un magnifique patrimoine industriel. Jacques Ravel, maire de Mirabel et Blacons de 1972 à 2001 fit acheter par la commune l'ensemble des bâtiments et les réhabilita de 1986 à 2000.
Mirabel est un village perché, dominé par un château aujourd'hui disparu. Dès 1165, on trouve l'appellation de « Castrum de Mirabel » propriété de l'évêque de Die. La création d'usines dans la vallée - Le Dérot, les Berthalais, Romezon, Blacons - le manque d'eau et l'accès difficile vont provoquer l'abandon progressif du village vieillissant et le développement de Blacons. En 1846, Mirabel comptait 71 habitants pour 23 feux : les gens s'exprimaient en langue d'oc, laquelle demeure jusqu'en 1914 la langue courante. La dernière maison habitée fut celle de Mme veuve Poulet, par fidélité à son mari qui était le dernier sonneur de cloche du village. Elle y resta avec ses chèvres jusqu'à sa mort, maison léguée à son ouvrier agricole Dominique Perez – anarchiste espagnol ayant fui le Franquisme – qui y vécut jusqu'en 1976. Dans les années 60, des maisons ont été restaurées pour servir de résidences secondaires. Depuis 2009, de nouvelles familles y rénovent leur habitation principale, redonnant une nouvelle vie à Mirabel.
Mardi 22 mars 2022 /
Piégros La Clastre
Nous sommes 25 pour profiter de cette belle journée à Piégros La Clastre (Piegros la Clastre est né de la réunion des villages de La Clastre où vivaient les moines et du village de Piegros plus en hauteur et dominé par son château) . Cette sortie printanière est proposée par Jean Noël qui a déclaré à l’arrivée « je suis très content de mes troupes »
Et il a bien raison car nous avons parcouru sans problème 14km et 550m de dénivelé !
Cette rando très panoramique part de La Clastre et débute par le chemin des mariés, un très beau chemin qui nous conduit au vieux village de Piégros, dominé par son château, puis à la chapelle «Notre Dame de Bon Secours ». Pour la petite histoire, le chemin des Mariés doit son nom au fait que des générations de mariés ont emprunté ce chemin entre La Clastre et Piégros pour aller se recueillir auprès de Notre Dame.
Après une petite pause à la Chapelle où nous rencontrons un autre groupe de Montélier, nous empruntons un chemin en balcon toujours avec une vue magnifique sur la vallée de la Drôme et les montagnes du Vercors, c’est vers 12h30 que nous arrivons au point culminant sur la colline de Pigeovent où nous attend un panorama assez grandiose ! Un piquenique s’impose puis nous continuons avec toujours des paysages qui nous font oublier kilomètres et dénivelé, en passant par le Cros du Merle, Fondebeaux, Rattier, La Conche, La Condamine, avant de revenir à La Clastre les yeux remplis de belles images !
Cette journée favorisée par la météo restera pour ma part un très agréable souvenir. J’en retiendrai son côté très panoramique.
Christiane
Quelques infos :
· Piégros signifierait « sur un promontoire »
· La Clastre est de la même famille que le mot « cloître »
La colline de Pigeovent accueille trois pylônes dont deux dédiés à la radiodiffusion, à la télédiffusion et au réseau de téléphonie mobile
Mardi 15 Mars 2022
Pays des Saulniers Bourdeaux
Belle randonnée qui nous a permis de découvrir des espaces aux ambiances variées : la viale de Bourdeaux, le bois de la vache, une très belle vue sur la montagne de Couspeau ,la forêt de Saoû et les trois becs. Bien qu’un peu longue, elle ne présente aucune difficulté technique avec de nombreux chemins en sous-bois.
Accident de parcours : Entre le château St André et Boutonne sur la petite route bitumée une chute a occasionné une contusion à la main et une paire de lunettes cassées.
Dominique
Mardi 8 Mars
Les Jonquilles à Marsanne
Pour cette « journée de la femme » ce sont 27 marcheurs cueilleurs qui vont parcourir 11km et 380m de dénivelé en partant du col de la grande limite.
Cette rando qui descend au col de Papillière dans les bois, puis emprunte un beau chemin en balcon avant de remonter jusqu’à Borne Rousse (où a lieu le piquenique) toujours dans les bois avec les violettes et les buis qui repoussent, nous permet d’arriver dans un véritable jardin de jonquilles assez spectaculaire !
Chacun cueille son bouquet (ce que la main peut porter) puis nous reprenons le chemin qui nous conduit à nos voitures où un bon cake au rhum offert par Elyette nous attend.
Une belle journée de la femme, les messieurs présents n’ont pas oublié leur épouse !
Christiane
Et cela nous a amenés à fredonner cette chanson de Hugues Aufray :
J'ai connu Émilie aux premières jonquilles.
Elle était si jolie des jonquilles aux derniers lilas.
Dans la ferme endormie, chaque fois que j'allais la voir,
Son père avec un fusil m'attendait derrière l'abreuvoir.
Il me chassa aux premières jonquilles,
Me fusilla des jonquilles aux derniers lilas.
Un jour, dans la grange aux loups, aux premières jonquilles,
Elle sauta sur mes genoux des jonquilles aux derniers lilas.
Une fourche me piqua, je me relevai en hurlant.
J'eus beau fuir à travers bois, son pèr' me jeta dans l'étang.
Il me piqua aux premières jonquilles
Et me fourcha des jonquilles aux derniers lilas.
Dans le grenier, sur le foin, aux premières jonquilles,
Pris sa fille et bus son vin des jonquilles aux derniers lilas.
Son pèr' voyant le tableau, me fit connaître un peu plus tard
Les grenouilles et les crapauds au fond de la mare aux canards.
Il m'injuria aux premières jonquilles
Et me noya des jonquilles aux derniers lilas.
J'ai connu le sel et le plomb aux premières jonquilles.
J'ai connu l'auge à cochon des jonquilles aux derniers lilas.
J'ai laissé mes amours là, mille fois j'ai frôlé la mort.
Est-il encor' derrièr' moi ? Que m'importe Je cours encor'.
Je vais, je vas aux premières jonquilles
Du pré au bois des jonquilles aux derniers lilas.
Mardi 1er mars
Savasse
Nous sommes 22 au départ de ce petit village près de Montélimar que peu d’entre nous connaissaient vraiment car il se trouve à l’écart de la N7 et de l’autoroute, entre les deux. Quand nous passerons désormais sur l’autoroute nous pourrons maintenant, en voyant les crêtes de la montagne qui se trouve derrière ce joli village, dire « j’y étais » !! Nous avons parcouru 11,5 km et 400m.
La rando démarre devant la mairie, nous montons dans les nouveaux lotissements puis un beau chemin en balcon nous permet d’admirer le paysage côté Rhône et Ardèche avant de remonter sur les crêtes qui dominent l’autoroute. Une table d’orientation nous explique une superbe vue sur les contreforts des Alpes, le Mont-Ventoux, la Vallée-du-Rhône et les monts d’Ardèche. Nous prenons un moment au sommet avant de redescendre vers le vieux visage de Savasse que nous traversons et admirons au passage en passant devant l’église de Notre Dame La Blanche.
En résumé à Savasse on traînasse, on rêvasse et on jacasse (un peu !) sans que rien ne nous tracasse !
Christiane
Notre Dame la Blanche s'élève à flanc de coteau, à l'extrémité orientale du Vieux Village.
Cette église, datant environ du XIIème siècle, était une dépendance du prieuré clunisien de St Marcel lès Sauzet. Elle fut construite à l'origine à l'extérieur du village fortifié puis ensuite, incluse à l'intérieur des fortifications au moment où Savasse était prospère.
Le plan à trois nefs de l'édifice est probablement antérieur au milieu du XIIème siècle. La décoration intérieure est limitée à la pureté des lignes architecturales. Les fenêtres du mur sud ont été agrandies à l'époque moderne et l'église a été surélevée au XIIIème siècle.
Sa structure s'inspire manifestement du plan de l'église prieurale de St Marcel lès Sauzet.
Elle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 17 juillet 1926, et depuis le 1er janvier 2013 la commune adhère à la fédération des sites clunisiens.
Mardi 22 février 2022
Beauchastel
Nous sommes 21, nous allons parcourir 13,2 km et 530m de dénivelé, voilà pour les chiffres.
Cette rando, somme toute assez classique et connue, se refait avec plaisir, d’autant plus qu’il fait beau, même si le vent nous attendait au sommet sur le plateau.
Le piquenique a pu se faire à l’abri, au soleil, avec une belle vue sur la vallée du Rhône et de l’Eyrieux, et de nombreuses friandises furent partagées, sans oublier l’arquebuse chère à quelques-uns !
Nous avons terminé par la visite du vieux village où la photo de groupe est prise sur les gradins sous la tour (et on avait fermé la fenêtre pour éviter les courants d’air)
Christiane
Et un peu de culture !
Accroché au flanc d’un éperon rocheux, le vieux village de Beauchastel veille la rencontre du Rhône et de l’Eyrieux. S’étageant sous le donjon, il était comme tant de bourgs médiévaux protégé par une enceinte qui le mettait à l’abri de tout danger.
L’ancienne porte des remparts existe toujours. Plusieurs maisons à caractère médiéval ou plus tardives, parées de schiste de la montagne et de galets de rivière apparaissent au gré des promenades dans les ruelles et passages.
Tombé à l'abandon, le vieux village de Beauchastel revit depuis 1973 grâce au travail de l'association " Enfants et Amis de Beauchastel ". L'agglomération plus récente se trouve au confluent de la rivière Eyrieux et du Rhône.
La Grand'rue, l'ancienne route royale, remontait la vallée de l'Eyrieux, à distance respectable de l'impétueuse rivière.
Au début du XXe siècle, c'est le quartier commerçant du village. Le nombre et la diversité des commerces et ateliers d'artisans révèle l'importance de Beauchastel : 800 personnes vivaient ici en 1901 ! Le village était également le lieu de quatre foires par an, autant d'occasions pour toute la région de faire commerce.
Le théâtre : Jusqu'en 1980, se trouvait en ces lieux le cimetière catholique. Aujourd'hui, ce cadre remarquable sert de scène à tous les artistes qui se produisent tout au long de la saison estivale : concerts, théâtre …
Le donjon : La première mention de Bellum Castellum, " beau château ", date de 1179. Les ruines aujourd'hui isolées du donjon de plan carré dominent le vieux village. Le bâtiment qui peut être daté du XIIe siècle, ne présente pas d'ouverture visible. Il ne reste rien de l'enceinte ou des autres bâtiments qui devaient accompagner cette tour : au tout début du XVIIe siècle, le château est déjà décrit comme ruiné.
Mardi 15 février 2022
Celles les bains
Voici les ingrédients pour une belle journée :
15 randonneurs qui ont parcouru 12km et 450m de dénivelé, une météo clémente, pas de pluie et même un peu de soleil, de belles vues sur la vallée du Rhône et celle de l’Ouvèze, quelques montées un peu rudes mais gravies avec le sourire, des lieux étonnants comme le couvent des chèvres et le vieux Rompon bien connus, mais aussi grâce à Jean Luc le régional de l’étape, la découverte d’une source d’eau ferrugineuse à Celles les Bains qui a donné lieu à un projet de thermes pour soigner le cancer et la tuberculose, et puis aussi la visite au pont des étoiles où nous avons joué aux archéologues !
Bref un programme assez chargé et bien agréable.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Christiane
Les eaux de Celles-les-Bains, très réputées à une époque pour leurs vertus thérapeutiques, ont une histoire liée à celle du docteur Jean-Annet Barrier. Petit retour dans le temps, où les thermes de Celles accueillaient du monde. Pour en apprendre plus sur l'histoire des eaux de Celles-les-Bains, il faut remonter à l'Antiquité, puis à l'an 1000, où l'on retrouve la première mention écrite "Fontes Cellariois". C'est au XVIIe et XVIIIe siècles que les fameuses sources connaissent un véritable succès.
Le Dr Jean-Annet Barrier
Il vint s'établir à la Voulte en 1826. Deux ans plus tard, atteint d'une longue maladie et afin d'en arrêter la progression, il se soigna avec les eaux de Celles-les-Bains. Il va jouir de la dot de sa femme, propriétaire des sources de Celles-les-Bains, pour en tester les vertus thérapeutiques. C'est en mars 1834 que la première pierre de l'établissement thermal fut posée. Plusieurs bâtiments abritent des cabines, une chaudière, des bains de vapeur, une salle de restaurant et une cuisine, un hôtel et même une chapelle. Les travaux se termineront au printemps 1835.
Les thermes de 1835 à 1858
Le docteur Barrier, persuadé du bienfait de ces eaux qu'il enrichissait par de savants dosages de roches broyées et concassées par une meule actionnée par des chevaux, va convaincre les malades de séjourner aux thermes. Au cours de cette année 1835, 450 personnes, buveurs et baigneurs, auraient été soignées selon les notes du docteur. Il va alors monétiser les thermes, il établit un règlement et un tarif. Boire à la source pendant quelques jours ou pour toute la saison pour une personne coûtait 12 francs et une douche générale descendante, 2 francs. Dans ce lieu se côtoyaient des dames et des messieurs de très bonne société. Dans toutes les classes, des malades guéris ou soulagés, buvaient ou se baignaient dans les eaux de Celles, convaincus de leur efficacité.
Un pouvoir de guérison
On attribuait aux eaux de Celles des vertus presque magiques, puisque certains malades du cancer ou de la tuberculose se trouvaient guéris. À la mort du docteur Barrier, en 1858, son fils s'attacha à poursuivre l'œuvre de son père, mais sa petite fille, elle, ne prit pas la relève. En 1896, Celles-les-Bains est encore mentionnée dans l'album des villes d'eaux.
Mardi 8 février
La Touche
Nous sommes 21 au départ de ce petit village de La Touche, à côté de Portes en Valdaine.
Après un petit bout de route nous voilà sur un petit sentier dans les forêts de chênes et de pins qui monte jusqu’aux crêtes qui dominent la vallée de la Valdaine. Il fait beau, frais mais nous sommes un peu à l’abri du vent. Nous arrivons vers midi aux ruines du château de Rochefort en Valdaine où la pause piquenique s’impose au soleil et bien à l’abri!
Avant de casser la croûte nous admirons le château de Rochefort-en-Valdaine, la chapelle Saint-Blaise et leur environnement naturel. Depuis les vestiges des remparts, un magnifique panorama sur la plaine de Montélimar, la plaine de la Valdaine au nord, les montagnes Ardéchoises à l'ouest et les Préalpes du Diois à l'est se dessine devant nos yeux.
Le château en totalité : enceinte, donjon, logis, chapelle Saint-Blaise fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 6 septembre 2011.
A l'est, la chapelle du château, dédiée à Saint Blaise, fut l'église paroissiale du village. Au pied du château, sur le versant Nord, le vieux village a été abandonné en 1907. Subsistent encore les pans de murs de la vieille école et ceux de la chapelle Sainte Agathe. L'ensemble du site médiéval est entouré de remparts.
Après cette plongée dans l’histoire nous reprenons la route ou plutôt les petits chemins dans les bois qui nous ramènent à nos voitures où un bon goûter préparé par Colette nous attend.
Des journées comme celle-là nous permettent de faire le plein d’énergie pour le reste de la semaine !
Christiane
Mardi 01-02-2022
Bois de Bressac et Chemin des Colporteurs Saint-Lagier-Bressac
Cette randonnée nous a offert des paysages très variés. Dans le bois de Bressac, vous surplombez la rivière de Sichier puis sur La crête, nous avons eu une vue magnifique sur la vallée de Saint Vincent de Barrès. La rando s’est effectuée en grande partie en forêt à l’abri d’un fort mistral. Cette dernière est apparue assez technique en deuxième partie, ce qui a value la chute de l’animateur en fin de Rando sur le bitume (mort de rire)
Dominique
Saint-Lager-Bressac découle de l'unification de Saint-Lager et de Saint-André-de-Bressac qui a eu lieu par ordonnance royale le 28 décembre 1825.
Le 4 décembre 1851, à la suite de la proclamation du Second Empire, plusieurs centaines d'habitants de la commune (soit la majeure partie de sa population) menés par un groupe armé marche vers Privas. Ils sont dispersés dans la nuit par les gendarmes qui arrêtent 40 personnes ; un quart sera condamné à de la prison ou déporté (en Algérie ou à Cayenne). Les raisons de cette insurrection sont mal connues, Louis-Napoléon Bonaparte ayant remporté 80 % dans le village lors de l'élection présidentielles de 1848, et l'influence des protestants locaux est soupçonnée.
Mardi 25 janvier 2022
Rochemaure / la montagne de Carcot
Nous sommes 18 au départ et nous allons parcourir (sans nous en apercevoir) 13,6km et 560m de dénivelé.
Dès le départ notre œil est attiré par une belle propriété et dans un coin de leur grand terrain par les ruines de la chapelle Saint Laurent qui était connue pour une inscription étonnante placée au-dessus de la porte d’entrée dont je vous reparle à la fin du compte rendu !
Le Tour de la Montagne du Carcot nous fait découvrir des paysages insolites formés par le volcanisme : dykes, necks, orgues de basaltes, coulée de lave. Nous découvrons aussi de jolis hameaux, des vues sur le Rhône et sa vallée, sur les montagnes du Vercors et de l’Ardèche, sur la vallée de Meysse, Saint Martin sur Lavezon et Saint Bauzile avec son usine et sa carrière.
La météo de ce jour est idéale, soleil, pas de vent, et nous déjeunons dans un pré au soleil avec un partage convivial de bonnes bouteilles et de bons gâteaux ! Bref nous sommes gâtés.
Et encore il nous restait à l’arrivée à profiter du « dessert » avec la visite du magnifique vieux village autour du château de Rochemaure ,maisons habitées et très bien restaurées avec les pierres volcaniques noires et avec une vue époustouflante, oui oui le mot n’est pas trop fort !!
Merci à Jean Jacques pour cette belle journée et à Dominique pour les photos
Christiane
Et comme d’habitude un peu de culture :
La petite chapelle Saint Laurent en ruines garde le secret de son carré magique gravé sur la pierre sacrée qui a été « mise à l’abri » dans la chapelle Notre Dame des Anges qui domine le village bas de Rochemaure. Cette plaque d’une trentaine de centimètres de côté porte gravés 5 mots superposés pouvant être lus dans tous les sens :
S A T O R
A R E P O
T E N E T
O P E R A
R O T A S
Dieu (sator) dirige (tenet) la création (rotas), le travail de l'homme (opera) et le produit de la terre (arepo). Les lettres formant "sator arepo tenet opera rotas" sont les mêmes que Pater Noster, montrant possiblement une origine chrétienne
La Carrière de Saint Bauzile exploite une roche volcano-sédimentaire particulière : la Diatomite. Il s’agit d’un minerai rare composé d’algues et utilisé dans de nombreuses industries dont la fabrication de filtres à diatomées utilisés pour les piscines.
Mardi 18 janvier 2022
Soyans Les trois croix
Aujourd’hui nous n’étions que 11 à profiter de cette jolie rando proposée par Dominique Taylor.
Plusieurs raisons à cela : des cas contacts au Covid dont notre meneur du jour, des papi/ mamie qui gardaient leurs petits enfants qui n’avaient pas école car la maitresse avait le Covid, des skieurs partis à la montagne, et aussi peut être le froid annoncé !
Nous partons du vieux village de Soyans (près de Saôu) que nous visitons. Le vieux village est dominé par l'Eglise romane Saint-Marcel et les ruines du château. Il était entouré de remparts percés de deux portes. Aujourd'hui, il reste la rue unique du bourg situé à l'extérieur des murailles avec quelques vestiges.
Nous allons ensuite monter par de beaux sentiers ou petits chemins, majoritairement en sous-bois, jusqu’aux trois croix qui offrent une vue splendide avec un panorama à 270° sur les contreforts du Vercors et du Diois, Roche Colombe, les Trois Becs, la Montagne de Couspeau, le Nord de la vallée du Rhône et les monts ardéchois.
Cette randonnée permet aussi de découvrir quelques beaux points de vue ainsi que les vestiges d'un ancien village perché et fortifié, les trois croix étant implantées au sommet de cet ancien village (j’ai cherché, sans trouver, la signification de ces trois croix).
Le piquenique a eu lieu bien à l’abri dans les bois, il fait même soleil et tout va bien ! Nous avons fait sans effort 11,8 km et 420m de dénivelé. Merci Dominique pour ce beau parcours.
Christiane
L’étymologie de Soyans viendrait de Soant puis Soiantz. Elle aurait une racine celtique signifiant "rocher".
Mardi 11 janvier
Chabrillan / Le chemin des cabres.
18 courageux, prêts à affronter le vent …et aussi 18 gourmands et gourmandes se retrouvent au rendez-vous de cette rando galette, menée avec brio par Jean Noël qui connaissait son sujet par cœur, vu qu’il y a moins de 2 mois, il avait fait découvrir ce même parcours au G1.
C’est une rando bien adaptée à la saison qui passe par de beaux chemins de chèvres (voir son nom) et des petites routes peu fréquentées.
Nous piqueniquons bien à l’abri dans les bois.
Le bouquet final de cette rando c’est l’arrivée en haut de ce très beau village de Chabrillan qui a une vue sur le Glandasse, le Veymont et les 3 becs couverts de neige. Nous en faisons le tour avant de redescendre aux voitures où nous trouvons un coin bien abrité au soleil pour déguster la bonne galette arrosée de cidre frais, nous avons même les tables et la nappe !
Les reines et les rois du jour posent pour la photo, et puis il faut se séparer en attendant la semaine prochaine.
Encore une belle journée, et ce qui est pris est pris !
Christiane
Le nom de Chabrillan viendrait du mot "chèvre" qui se dit "chabra" en provençal. Sa situation dominante offre au regard du visiteur une vue exceptionnelle sur le Vivarais, le Vercors jusqu'à la montagne de Saoû et son synclinal perché.
A l'intérieur de ses remparts bien conservés au nord, Chabrillan est un bel exemple d'un village médiéval perché, regroupé au pied de son château et dominé par les ruines de son donjon.
De son passé moyenâgeux, le village bien restauré a gardé ses calades et ses ruelles étroites.
Aujourd'hui, ses remparts abritent le café-bibliothèque, lieu de culture et de convivialité. Son circuit botanique entre senteurs et pivoines achève de vous convaincre qu'il fait bon vivre ici !
Mardi 4 janvier 2022
Le Brézème
Et voilà nous y sommes en 2022, première et non pas dernière rando de l’année.
Je crois qu’elle était réussie, nous étions 15, il ne faisait pas froid et l’ambiance du groupe était aux retrouvailles.
Nous commençons sous la houlette de Dominique, le régional de l’étape, par la visite du haut Livron qui mérite le détour. Puis nous commençons ce beau circuit qui nous permet d’admirer la Drôme, les 3 becs, de passer à côté des vignes, puis de revenir vers Livron en longeant la Drôme assez haute en cette saison.
On notera sur notre chemin la tour du diable, un ancien pavillon de chasse , un piquenique bien abrité dans le thym avant la descente (même pas froid !), un passage à côté du domaine de Chanteperdrix où l’une d’entre nous a récemment marié sa fille, un regard vers la résidence pour séniors bien restaurée (les clos du val de Drôme) et à l’arrivée à Livron nous admirons le magnifique « trompe l’œil » à côté du pont où nous décidons de prendre la photo de groupe avant de retrouver nos voitures.
La Tour du Diable est le dernier vestige des murailles du château érigé au 11e siècle. Au 16e siècle, lors des guerres de Religion, Livron assiégée repousse les assauts de l'armée royale et devient bastion protestant. En représailles, Richelieu fera démolir les murailles, mais personne n'osera toucher à l'édifice ! Et pour cause, une étrange légende entourait ce monument. La légende veut que cette tour soit habitée par des êtres surhumains qui se réservaient la nuit, la garde de la forteresse. Lorsqu'on introduisait, le soir, un soldat pour faire le guet, au sommet de cette tour, au lever du jour, celui-ci était retrouvé mystérieusement endormi, au pied de la colline, cependant, les portes étaient closes. Il n'avait rien vu, rien entendu.
"Coteaux de Brézème", un vin à savourer. A Livron est produit un vin rare, de par sa superficie et sa production limitées au territoire de la commune. Les plantations sont cultivées en terrasses, sur la colline de Brézème dominant la vallée de la Drôme. Prolongeant l’ancien village perché, ce vignoble est déjà connu au Moyen Âge. Le vin est utilisé au XVe siècle pour payer l’impôt en nature dû aux évêques, seigneurs de Livron. Il s'agit de l'appellation la plus méridionale des AOC Côtes du Rhône du Nord, c’est-à-dire utilisant essentiellement les cépages de syrah. Cette production donne un vin à la robe pourpre et brillante, dégageant des arômes où se retrouvent les petits fruits rouges (fraise des bois, framboise). Il est essentiellement commercialisé par des propriétaires-récoltants, en caves particulières, gage de sa qualité.
Merci Dominique pour cette belle journée, merci Elyette pour les photos et j’espère à mardi pour la rando « galette » à Chabrillan.
Christiane
Mardi 21 Décembre
Le chemin des carriers Châteauneuf sur Isère
Ce parcours agrémenté de 10 panneaux permet de découvrir les richesses patrimoniales de la commune, en balayant du regard l’horizon, de la plaine de valence à la Drôme des Collines et de Crest à Hauterives. Nous étions 9 pour le parcourir avec entrain car le temps était parfait, nous avons fait une rencontre insolite avec un artisan bijoutier vivant dans une maison troglodytique, et le piquenique au soleil fut très agréable. Certains en ont profité pour rapporter quelques décorations naturelles pour agrémenter leur table de fêtes.
Une belle journée de clôture des randos pour 2021. Bonnes fêtes à tous et au plaisir de se revoir en 2022.
Christiane
LES MAISONS TROGLODYTIQUES DE CHATEAUNEUF SUR ISERE
Les maisons troglodytes de Châteauneuf-sur-Isère forment un site unique et remarquable. L’homme préhistorique a habité le secteur : des traces de son passage (silex, poteries, épingles en os, pierres polies) ont été découvertes sur la route des Beaumes lors de travaux d’endiguement réalisés en 1875. L’extraction de la pierre, la facilité de creusement des grottes, la proximité d’une source et de la rivière Isère, la présence de Lamotte castrale puis du château, ont favorisé la vie dans cette colline de molasse qui devint un vrai quartier troglodytique. Dans chaque habitation, on trouve des marques dans roche qui sont des signes d’un aménagement passé : cheminées, étagères, niches. La porte et la fenêtre de chaque habitation sont bien marquées. Dans certaines, on voit des saignées dans la roche qui ont sans doute dû supporter les poutres d’un plan supérieur.
Mardi 14 Décembre
Mirmande
16, 12, 430 voici pour les chiffres, devinez l’ordre !
Partis du parking de l’église Sainte Foy en haut du village, nous attaquons d’un bon pas pour nous réchauffer la montée en direction du col de Papillère. A 500m environ avant le col, nous tournons à droite pour nous diriger vers Platet en suivant la crête du renard.
Piquenique bien au soleil, échange de friandises et verre de bon vin pour fêter l’arrivée d’un petit Sacha.
Puis descente vers le pittoresque hameau de Platet, à découvrir pour ses brouettes, sa vieille 203, ses antiquités diverses et sa mairie. Le retour vers Mirmande se fait par Perthus, les Granges, nous rencontrons des lamas, puis la belle « maison de Marinette » avec ses sculptures originales.
En arrivant à Mirmande, nous suivons le circuit des crèches, parcours fléché dans ce beau village pour découvrir des compositions installées devant leur maisons par les habitants avant de remonter vers l’église que nous avons la chance de pouvoir visiter avec sa crèche et son village reconstitué.
Une belle journée dans une ambiance de Noël.
Merci à tous pour votre bonne compagnie et une médaille à Claude qui a bien assuré malgré quelques douleurs !
Mardi 7 décembre
Abbaye d’Aiguebelle
Nous sommes 14 à profiter de ce très joli parcours, en milieu forestier et aussi à travers champs de lavandes et plantation de truffiers et oliviers, de plus avec le soleil qui se voilera dans l’après-midi. Cette rando nous fait découvrir Montjoyer, joli village qui a gardé de son passé médiéval quelques ruelles avec passages couverts (soustets) et un morceau de rempart dans lequel s’ouvre une porte qui devait être celle du village.
A l’entrée du village, une imposante église blanche (dédiée à St Paulin) qui date du XIXe siècle et qui abrite à l’intérieur des fresques remarquables d’une grande qualité…
Nous piqueniquons au hameau de La Fraysse sous l’abri de la fontaine. Deux d’entre nous apprennent par téléphone qu’ils sont « cas contacts » ce qui va alimenter nos discussions pendant un bon moment et surtout susciter quelques bons moments de blagues et de rigolades.
Nous rencontrons lors de cette rando des monuments étonnants (chapelle de la Ste Famille en particulier) perdue dans les bois, et le monastère bien sûr.
L’abbaye a été construite dans un vallon isolé, au confluent de 3 ruisseaux : la Vence, le ruisseau de Flamenche et le ruisseau du Rang. L’abbaye d’Aiguebelle en tirera d’ailleurs son nom : « Aqua Bella » en latin, c’est-à-dire les « belles eaux » en français ! le monastère trappiste d’Aiguebelle est l’un des lieux les plus spirituels de la Drôme provençale. Cette abbaye cistercienne a été fondée au 12e siècle par l’abbaye de Morimond.
Avant de repartir, visite du mémorial en l’honneur des moines de Tibhirine et bien sûr du magasin connu surtout pour la liqueur et les sirops.
PS : nous apprenons le soir même que nos deux cas contacts ont été testés négatifs !ouf !!
MARDI 23 NOVEMBRE
MARSANNE
Au compteur, à l’arrivée, nous étions 16 randonneurs qui ont parcouru 13,3 km et 427m de dénivelé, le tout dans la joie et la bonne humeur.
Départ du parking de la salle polyvalente, montée dans le village par la rue du Comte de Poitiers puis la rue Saint Claude puis à gauche direction Notre Dame de Fresneau et sa fontaine miraculeuse qui, au 12ème siècle, permit à une jeune aveugle de retrouver la vue. Marie, en songe, lui demanda de faire construire une chapelle dans ce lieu.
La visite terminée, nous nous dirigeons vers le chemin des fileuses, emprunté au 19ème siècle par les jeunes filles de Marsanne qui allaient travailler à l’usine de filature de soie de Mirmande (jusqu’au début du 20ème l’usine employa jusqu’à 3000 personnes) .Elles passaient par ce chemin le samedi soir pour rentrer chez elles et le dimanche soir pour retourner sur leur lieu de travail (6 jours de 12h !)
Ce beau sentier dans les bois nous conduit au col de la Grande Limite, accompagnés tout le long par le bruit des feuilles que nous foulons en marchant.
Ensuite passage à côté de l’accrobranche, puis retour dans les bois, sous les éoliennes que nous longeons un moment avant de repartir par un large chemin où un piquenique, assis dans les feuilles, s’impose.
Retour vers Marsanne, l’église Saint Félix du 12ème siècle, choisie comme monument historique par la fondation Stéphane Bern, et le vieux village que nous traversons pour retourner à nos voitures.
Merci à tous et merci à Elyette notre photographe. Et vivement la prochaine sortie !
Christiane
Je ne résiste pas à l’envie d’ajouter ce bout de poésie de Guillaume Apollinaire qui me rappelle cette belle journée.
Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu’on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles qu’on foule
La vie s’écoule
Mardi 16 novembre 2021
Vallée et Forêts du Barrès Saint Vincent de Barrès.
Nous étions 22 pour cette randonnée qui nous emmènera à la découverte des chênes verts et pubescents, du pin sylvestre, des érables ainsi que de nombreuses espèces introduites dans la Forêt du Barrès comme le pin noir, le cèdre de l'Atlas, les sapins méditerranéens et le douglas.
A mi-chemin entre Privas et Montélimar, dans la vallée de Saint Lager Bressac à Saint Martin sur Lavezon se dresse Saint Vincent de Barres, perché sur son piton rocheux, village typé aux couleurs grèges du calcaire de Cruas, noires du basalte du Coiron et grises de la pierre de Chomérac.
L'oeil de celui qui emprunte la D2 est forcément attiré par ses fortifications et ses imposantes tours restaurées du XIIème siècle. Le visiteur curieux découvre alors ce petit village séduisant par ses ruelles étroites pavées, ses passages couverts, son église accueillante, sa fontaine et ses remparts qu'il peut franchir par la porte des Cavaliers ou celle des Notables...! Labellisé "Village de Caractère", on peut aussi l'apprécier assis au pied du donjon du XIème siècle.
A partir de ce beau village, nous avons pu apprécier cette belle randonnée, au profil varié - asphalte, piste, sentier, cailloux dans de très jolis paysages en cette période de l'année.
Jean Jacques.
Photos : Elyette Galon
MARDI 9/11/21
VAUNAVEYS
La semaine dernière nous étions 8, aujourd’hui nous sommes 34 ! Si on fait la moyenne on reste dans les clous ! Allez, comment refuser à ces randonneurs si sympas. Et puis, tout s’est très bien passé, on a fait 12km et 430m, 5h de marche.
En partant, visite du beau village de Vaunaveys puis direction Crest par un bon chemin propice aux bavardages, montée dans les bois aux belles couleurs sur les crêtes de Crest, puis arrivée au parking de la tour.
Ensuite, par les basses Séterées et les hautes Séterées, avec un beau paysage sur la vallée de la Drôme, nous remontons vers le terrain de motocross après un piquenique juste avant, au soleil et à l’abri.
Passage devant la maison des chasseurs, puis par un joli sentier dans les bois, retour à Vaunaveys que nous retraversons pour le plaisir.
Ce fut une belle journée, certes nous étions nombreux mais le groupe était homogène et agréable. Merci à tous.
Christiane
MARDI 2 NOVEMBRE 2021
Le sentier des mégalithes ALBOUSSIERE
8 randonneurs, 12,6 km, 330 m de dénivelé, 5h de marche, voici les données de cette rando en Ardèche.
L’essentiel étant dit, passons aux détails : une météo acceptable pour la saison, un paysage vallonné avec des couleurs de début d’automne, des près encore bien verts, des vaches, un groupe homogène et sympathique, des mégalithes, le beau village de La Bâtie de Champis, bien restauré avec son restaurant « l’ange gourmand », connu pour son soufflé aux écrevisses et son omelette norvégienne ( mais rassurez-vous nous avons piqueniqué à côté de la pierre branlante, car nous n’avions pas le chéquier du club, dommage !!), tout cela réuni permettant aux participants de passer une agréable journée.
Christiane
Quelques explications sur les mégalithes vus lors de cette randonnée :
Un petit coin de Bretagne en Ardèche...? Des mégalithes attestant d'un habitat celte en Ardèche sont nombreux principalement dans le Sud du département, entre Bourg-Saint-Andéol et Bidon . Par contre ce qui est moins connu, c'est qu'il y a aussi des mégalithes dans le Vivarais, notamment à La Bâtie de crussol, commune de Champis, cet endroit ayant été habité par des communautés qui vivaient principalement de l'élevage.
Les mégalithes ardéchois sont plus récents que les bretons : leur construction remonterait à 3 000 ans avant notre ère, soit environ 1 500 ans après Carnac.
Les mégalithes ou monuments sont des constructions qui utilisent des blocs de pierre de grandes dimensions. La construction de tels monuments formés de blocs de pierre de plusieurs dizaines de tonnes et provenant quelquefois de plusieurs dizaines de kilomètres suppose une organisation sociale très évoluée.
Mardi 26 Novembre 2021
Les hameaux de L'Escoulin et d'Eygluy
9 personnes, 11km et 518m, piquenique dans une petite buvette très originale.
Une randonnée en boucle pour découvrir les hameaux de L'Escoulin et d'Eygluy, autrefois communes séparées dans deux vallées parallèles. En 1971, elles fusionneront pour donner Eygluy-Escoulin !
Sur l'itinéraire, belles échappées sur les montagnes et les sommets du sud-Vercors et découverte du petit patrimoine local de cette région du Diois.
Aucune difficulté, l'itinéraire emprunte soit des chemins carrossables, soit des petites routes tranquilles.
19 octobre 2021
Jaillans
Nous sommes 24 au départ (et à l’arrivée !!) pour une rando autour de Jaillans (et non Saillans !)
Il fait un temps superbe pour cette balade qui commence dans le village en passant devant le restaurant « la bonne ambiance » anciennement « la Guinguette » pour ceux qui aiment danser, tout un programme !
Par des petites routes peu fréquentées et des petits chemins nous passons aux Cléments en admirant au passage de belles maisons.
Le chemin nous permet ensuite de monter dans les bois de châtaigniers jusqu’aux côteaux de Baret puis au col Alexandre où nous piqueniquons.
Descente dans le ravin des demoiselles, puis retour sur Jaillans où nous faisons une photo de groupe sur les escaliers de la belle église romane du 12ème siècle.
Nous avons fait 13,6 km et 400m de dénivelé.
Cette rando très bucolique nous a permis d’admirer les monts du matin et la plaine de l’Isère.
Christiane