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Mardi 21 mars 2023

Alissas

 

Une belle journée en perspective pour les 18 randonneurs qui se préparent pour effectuer les 18 km et 430 m de dénivellée.

Nous montons rapidement dela Grande Rue sur la gauche puis virer aussitôt à gauche sur le Chemin de la Roche qui passe au-dessus de la Voie Douce de la Payre (le Pouzin-Privas, pour remonter tout droit jusqu'au Chemin de Lauzas.Ensuite nous prenons  le sentier balisé montant vers Combier. Il passe au pied de la route d'accès à la dernière maison du lotissement. Commence alors la véritable marche en quittant les maisons d'Alissas dans un chemin montant fait de calcaire. Ce chemin est très vite recouvert de basalte volcanique noir avec, régulièrement parsemées, des bombes volcaniques plus ou moins grosses.ous nous engageons sur le chemin tout droit au milieu des châtaigniers et arriver au passage à gué du Ruisseau du Gournier. Juste après, emprunter le sentier à droite qui conduit à une très belle cascade d'eau très claire qui mérite un petit détour et un arrêt.Peu avant d'arriver à l'embranchement, beau panorama sur les Trois Becs, le Vercors, et le Dévoluy. Un pique-nique possible agréable dans les terrasses en contrebas du chemin à gauche. Continuer tout droit, rejoindre le Chemin des Traverses à emprunter en gardant la même direction. Atteindre le point de vue sur le Château de Rochessauve après avoir longé les pâturages dans une montagne de terrasses bâties.

Jean Jacques

Photos : Dominique F, Pascal V

 

L'ancien village d'Alissas appelé Alissacio en occitan remonte au XIIIe siècle dont les premières traces connues remonteraient d'après les sources actuelles jusqu'en 1281. Comme toutes les autres villes et villages il ne fut pas épargné lors des guerres de Religion. Il fut de nombreuses fois saccagé pillé et incendié par des troupes de garnisons qui le traversèrent en tous sens15. Son église fut même saccagée au XVIe siècle14. Au XVII et XVIIIe siècle, Alissas accueille des tanneries, des moulinages, des plantations de mûriers qui se sont fortement développées avec le ver à soie puisque ces dernières sont les aliments préférés des vers à soie16.

Le 1er mars 1862 le village se voit traversé par une ligne de chemin de fer passant juste au-dessus de l'ancien village. Cette ligne relie le Pouzin à Privas et dispose d'une halte (vers 1890) uniquement pour les voyageurs avec des bagages à mains à Alissas. Le chemin de fer traversait le village en passant sur le viaduc spécialement construit pour cette ligne, le plus grand viaduc de la ligne. En quelques chiffres le viaduc fait 178 m de long, possède 12 arches, 11 piles, 2 culées et a une hauteur de 18,60 m. Lors de la Seconde Guerre mondiale le maquis fit exploser les deux arches les plus proches de Privas afin d'empêcher les trains allemands de circuler. Reconstruit, les travaux furent terminés 28 jours après la fin de la guerre, le 30 septembre 194514. La ligne a été définitivement fermée aux voyageurs le 8 octobre. Elle continuera d'être exploitée par les trains de marchandises jusqu'au 31 mai 1994, et reste plusieurs années à l’abandon avant que les communes ne se mobilisent pour conserver ce patrimoine en état. Une voie piétonne est alors aménagée sur toute la ligne. Aujourd'hui encore, des personnes croient en une potentielle réouverture de la ligne1

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Mardi 14 Mars 2023

 

Marsanne

 

La météo était mitigée, nous sommes cependant 41 pour cette rando des jonquilles qui porte bien son nom. Partis du col de la grande limite, nous allons parcourir 11km et 390m de dénivelé.

Le tracé nous emmène au col de Papillière, puis avec un sentier en balcon à Grange Vieille où nous attend une belle montée pour atteindre Borne Rousse, lieu du piquenique, avec une belle vue sur la vallée du Rhône et l’Ardèche en face et en plus un peu de soleil !

Tout va bien, nous repartons pour l’attraction du jour : les jonquilles. Elles sont bien là entre Borne Rousse et le Grand Travers, très nombreuses. Le temps de la cueillette est arrivé, nous avons le droit à un petit bouquet chacun, ce que la main peut en porter !

Puis photo du groupe bien fleuri et redescente à la grande limite où nous arrivons juste avec la pluie.

Merci à Dominique pour les photos, à Jean Noël, Christian et René qui m’ont aidée à ramener tout le monde et aux fournisseurs de friandises !

Christiane

Un peu de culture :

On appelle souvent à tort (et par facilité)  les jonquilles narcisses, et, les narcisses jonquilles. Il est vrai que c’est un peu  complexe : les jonquilles font partie de la famille des Amaryllidacées, genre narcissus, et ce genre comprend de très nombreuses espèces. La jonquille jaune en est une (narcissus joncifolius ou narcissus jonquilla). L’espèce appelée narcissus poeticus à savoir blanc avec un cœur jaune serait un vrai narcisse. Ces adorables, primesautières  et lumineuses petites fleurs,  qui ressemblent à des clochettes, annoncent le printemps La jonquille est la fleur emblématique de la fête des grands-mères (début mars)

Dans le langage des fleurs, la jonquille peut exprimer l’affection que l’on éprouve pour une personne ou bien le désir amoureux fougueux, mais si la réponse de celui ou celle qui reçoit le bouquet, tarde à venir, la personne qui envoie le message fleuri,  s’impatientera et passera à autre chose. C’est en quelque sorte une chance amoureuse qu’il faut saisir rapidement ! Mais attention : offrez un bouquet et non pas une seule fleur car cela, dit-on, porte malheur.

Le parfum des jonquilles est très recherché (mais coûte cher) en parfumerie. D’un point de vue médical, on se servait autrefois des bulbes de narcisses comme sédatifs car elles contiennent des alcaloïdes. Le dosage est minutieux, sérieux et important car la plante elle-même est assez toxique. Ce qui n’a pas empêché leur utilisation. Durant des siècles, les habitants de la Bulgarie et du Caucase ont  longtemps utilisé les feuilles de narcisse pour les douleurs. De nos jours, la galanthamine, molécule extraite des bulbes de narcisses est utilisée dans des médicaments pour lutter contre la maladie d’Alzheimer lorsqu’elle en est à son début..

Mardi 07/03/2023

 

PEYRUS : le Sentier des Blaireaux.

 

 

La journée commence avec un temps très agréable, le soleil est au rendez-vous, 24 randonneurs participent à cette randonnée de 13 kilomètres et 580 m de dénivelée au départ de Peyrus.

Le groupe s’engage au lieudit La Matras par le GR93, pour quitter très rapidement le ravin des Chichats par la droite, une montée qui nous mènera ensuite par le chemin de la Touvière au pied des Rancs du Touet. Au lieu les Tufs, le chemin des Blaireaux nous conduira jusqu’au GR93 à l’intersection du Chemin des Moines qui mène au Pas du Touet, une montée très accentuée nous permettra d’atteindre les Chabottes.

Avant de descendre vers les Blachons, nous profitons d’un espace propice pour nous restaurer. Nous regagnons ensuite par le GRP Tour des Monts du Matin, en passant par les Vachères, puis le chemin des Moines.

Le retour aux voitures coïncide avec la pluie prévu au début de l’après-midi, l’ensemble des participants semble avoir apprécié cette randonnée.

 

Jean Jacques

Photos : Dominique Ficher et Jean-Noël Roux

MARDI 28 FEVRIER 2023

 

  BARBIERES      (tracé PDF)

 

Nous sommes 22 malgré le temps peu engageant, nous allons parcourir 11km pour 464m de dénivelé sans difficultés.

 

C’est Jean Noël qui nous guide sur cette agréable rando qui en passant sous le château de Péllafol nous conduit dans les forêts du col de la Sambie (avec un peu de neige) aux ruines du château de Rochefort où nous grimpons pour profiter d’une belle vue sur les Monts du Matin et sur la vallée.

Nous décidons d’aller piqueniquer plus bas à l’abri du vent vers les pâturages des Artailles comme d’habitude avec une belle convivialité.

Puis c’est le retour avec des chemins qui favorisent les conversations et les langues « vont bon train » ainsi d’ailleurs que les jambes. Comme nous arrivons assez tôt Jean Noël nous propose de monter jusqu’aux ruines de Péllafol, mais pas de cerise sur le gâteau, le chemin n’est plus accessible !

Ce n ‘est pas grave, nous avons tous passé un bon moment et on se quitte à regret.

Christiane

 

Le château de Péllafol :

Le village de Barbières est dominé par la dentelle de pierre du château de Péllafol, dont il ne reste aujourd’hui que le donjon pentagonal. Fief appartenant à l’évêque de Valence, ce château de la fin du 12ème siècle dominait la partie haute de Barbières. La partie basse, elle, appartenait aux comtes de Valentinois. Au 16ème siècle, Antoine de Beaumont, seigneur de Barbières fut connu sous le nom de « Capitaine Barbières ». Son château de Péllafol fut détruit en 1595. Une légende prétend que des souterrains le relient à des grottes dans lesquelles serait enfoui un trésor.

Mardi 21 février 2023

 

 Saint Donat

 

Ah ! qu’elle était sympa cette rando dans la Drôme des collines avec ses 26 participants, ses 12,5km et 339m de dénivelé. Qu’elle était agréable avec ses sols sablonneux, ses bois           ( Sisay et Grace) ses combes ( du Loup, de Sizay, Oternaud et Jaime) ses jolies vues sur une campagne vallonnée, ses belles maisons bien entretenues… et puis facile, sans stress, un plaisir de rando d’hiver !

Comme d’habitude, un pique-nique bien amélioré avec diverses douceurs et un soleil qui pointe son nez, dans une clairière, nous a permis vers 12h de nous reposer un peu.

C’est à 14h30 que nous retrouvons nos  voitures. Merci à tous pour votre compagnie.

Christiane

PS : je n’ai pas pu m’empêcher de copier « un tout petit peu »Alphonse Daudet et sa chèvre de Monsieur Seguin, j’ai pensé beaucoup en marchant à « Promenons-nous dans les bois », ce sera pour une autre fois, dans un autre compte-rendu !!

Mardi 14 février 2023

Autour de la Voulte

Nous sommes 13 au départ de La Voulte-sur-Rhône, ville d'environ 5000 habitants située en Ardèche sur les rives du Rhône porte d'entrée de la vallée de l'Eyrieux, possède des vestiges classés, le château, la Chapelle des Princes, la Fontaine Giroud, le site des fonderies avec 4 hauts fourneaux.
Des biens architecturaux, le premier viaduc ferroviaire en béton précontraint construit en France. Le pont suspendu enjambant le Rhône liaison avec Livron.

 

Nous traversons le parking et prenez le passage piétons. Sur le trottoir en face, obliquez à droite. À l'angle du chocolatier, Nous prenons à droite la Rue Dauphine en escalier. Quelques mètres plus loin, nous prenons à droite la rue Gamon en escalier. En suivant celle-ci, nous débouchons sur la grande place. Le château est à droite.

Après l'église par la droite, la montée du Lacas, puis la 2e rue à gauche, Rue du Bouchon qui passe entre les deux cimetières.

Nous restons toujours à droite toujours Rue du Bouchon, entrez en forêt et traversez le Ruisseau de Bouchon, Montméot et l'entrée de la Blache.

Nous prenons à gauche le chemin de service. Dans un virage, retrouvez une antenne de télécommunications, alors à gauche et suivons la ligne électrique, et le carrefour du GR®42 au mât Chambaud.

Le retour sur la Voulte se fera après la montée au départ de la Boissine.

Une journée très agréable, avec un parcours de 13 km et 530 mètres de dénivelée.   

Jean Jacques

MARDI 7 FÉVRIER 2023

 

  DIVAJEU

 

Recette pour une belle journée :

- se lever le matin, voir la neige, ne pas se recoucher et se décider à partir en rando.

- retrouver sur le parking 27 randonneurs déterminés à marcher « quoi qu’il en coûte »

- partir à Divajeu et commencer la rando en montant vers le château du Haut Divajeu en prenant un petit sentier dans un paysage d’hiver sublimé par la neige.

- passer au hameau de l’Homme puis attaquer la boucle qui alterne bois, petites routes, petits sentiers, neige et boue.

- se diriger vers le domaine de Roche Colombe, puis toujours dans les bois et la neige, arriver à notre coin piquenique en face de la montagne de Rochecolombe perdue dans le brouillard !

- attendre un rayon de soleil qui arrive enfin.

-admirer la tour de Crest et le château du Haut Divajeu en oubliant les passages un peu boueux car la neige a fondu (comme neige au soleil !)

- revenir aux voitures.

- parcourir sans problème 13,8km et 480m de dénivelé tout en papotant avec les copains.

Christiane

 

ET POUR FINIR UN PEU DE POESIE :

Cette nuit, dame nature

S'en est venue nous apporter

La plus belle de ses parures, 

Cette nuit, dame nature

A laissé au paysage,

La plus belle des images.

Mardi 31 janvier 2023

 

 Chalaire, bois des Ussiaux

 

 

Nous sommes 28 pour cette rando à Chalaire (ou Chaleyre, ou Chalayre ???) de 13 km pour 300m de dénivelé. C’est une belle rando qui commence autour des étangs de pêche avec le soleil du matin. Nous partons ensuite dans un chemin où les chevaux nous regardent passer, puis dans la combe de la Barnière bien abritée du vent. Nous arrivons au bois des Ussiaux dont nous faisons le tour. C’est là que nous trouvons un coin abrité et ensoleillé pour notre pause de midi.

Puis direction le bois de l’Aumône, pour redescendre, dans un paysage qui nous fait penser au Colorado, dans la Combe de la Barnière, retour vers les étangs où nous attendent nos voitures. Belle balade souvent abritée du vent, avec des paysages assez variés et un sol sablonneux doux à nos pieds ! Nous étions tous heureux de cette journée.

Christiane

 

Les étangs de Chaleyre : 2 lacs de 2ème catégorie où vous pouvez pêcher des tanches, gardons, carpes, brochets et truites arc-en-ciel !
Un chemin de promenade permet de faire le tour des lacs, des bancs et des aires de pique-nique y sont installés.

Mardi 24/01/2023

 

Puy Saint Martin

 

Nous étions 12 et nous avons parcouru 12,5km pour 400m de dénivelé. Ce fut un vrai régal, cette rando, pour plusieurs raisons : le soleil d’abord (même pas froid !!), le paysage ensuite, de cette belle plaine avec tous les petits villages (Roynac, Cléon d’Andran, Charols, Manas …) , grâce aussi à notre meneur du jour toujours attentif au groupe et à son confort, un piquenique au soleil et à l’abri, de très beaux sentiers dans les bois de chênes et de pins, une jolie vue sur les crêtes de Chevrière, des chênes centenaires, sans oublier en haut un peu de neige qui agrémente le paysage. En résumé, une bien belle journée d’hiver et nous avons regretté de n’être pas plus nombreux à la partager.

Christiane

Mardi 10 janvier 2023 

 

Suze sur Crest

 

Cette première rando de l’an 2023 a réuni 19 randonneurs, nous avons parcouru entre 12,5 et 13,5 km et entre 407m et 480m de dénivelé (l’écart étant dû à nos errances dans les bois !!)

Ce fut une belle journée avec une météo magnifique. Nous partons du vieux village de Suze Sur Crest pour faire d’abord le tour de la montagne Saint Pancrace avec un beau chemin dans les bois. Ensuite descente vers Rabisson où nous attend un beau coin de piquenique bien au soleil avec vue sur les montagnes, certaines avec neige (Glandasse, Trois becs…)

 

Après le partage de papillotes, descente dans les bois et là c’est l’aventure qui nous attend car les GPS ne reconnaissent pas les tracés, alors hésitation, tentatives diverses pour trouver le petit chemin, on remonte, on redescend, ruisseau à traverser, on remonte, on redescend et enfin ouf !! on trouve le passage. Après, c’est tout facile, on passe vers  Gigors, la vue est toujours aussi belle, on avance, on papote, on avale des kms, allez, une dernière montée, on arrive au parking. Merci à tous pour votre patience, votre gentillesse, nous n’étions pas perdus juste « égarés »mais cela n’a en rien entamé notre bonne humeur. Retour aux voitures vers 15h45. Fin de l’aventure !

 

Christiane

MARDI 20 DECEMBRE 2022

 

 SAINT ANTOINE L’ABBAYE

 

Pour cette dernière rando avant Noël, nous sommes 9 et nous avons fait 13km et 394m de dénivelé. Nous nous garons sur la grande place à côté de l’abbaye, la température est clémente, le ciel un peu gris mais nous avons une belle visibilité sur les montagnes enneigées du Vercors. Après avoir traversé le village nous montons par un beau chemin jusqu’au col de la Madeleine, puis à Dionay et nous empruntons la voie du tram jusqu’au piquenique, bien abrité du vent sous de grands sapins et agrémenté de quelques douceurs partagées. Puis après un passage au « cul de Perrette » (cela ne s’invente pas, c’est bien marqué sur la carte ! et dans le coin il y a aussi la queue de Ferrand !), nous arrivons devant la chapelle de Saint Jean de Fromental, avant de revenir vers Saint Antoine où nous arrivons par-dessus ce qui nous permet d’admirer cette belle architecture. Ce sera ensuite la visite de l’abbaye et de la cour intérieure en regrettant un peu le manque de décorations en cette période de fêtes ! Mais qu’importe, ce fut encoure une bien belle journée. Très bonnes fêtes à tous et rendez-vous le 10 janvier 2023 pour d’autres aventures.  

Christiane

 

Un peu de poésie :

TANDIS QUE DU « CUL DE PERRETTE » SANS TAMBOUR NI TROMPETTE

LE GROUPE DEUX DESCEND, L’UNE D’EUX A L’ŒIL MALICIEUX

LISANT LA CARTE ATTENTIVEMENT A DEBUSQUE UN NOM SCABREUX

                          « LA QUEUE DE FERRAND »

Et un peu de culture :

Au cœur d’un paysage vallonné qui s’étend jusqu’au massif du Vercors, l’imposante abbaye de Saint-Antoine veille toujours sur le village auquel elle a donné son nom. L’histoire commence en 1070, lorsque les reliques de saint Antoine l’Egyptien sont ramenées de Constantinople par Geilin, seigneur local, et déposées au village de La Motte aux Bois qui devient alors Saint-Antoine. En 1088, sous la surveillance des bénédictins, débute alors la fondation d’une église destinée à abriter les précieuses reliques auxquelles on attribue la vertu de soigner le "mal des ardents", un empoisonnement du sang provoquant état convulsif ou gangrène. Pour soigner les malades, une Maison de l’Aumône est également construite par des frères et sœurs hospitaliers. Leur rôle croissant au fil des siècles suscitera nombre de conflits avec les bénédictins qui seront définitivement congédiés en 1297. La Maison de l’Aumône est alors élevée au rang d’abbaye, tandis que les hospitaliers deviennent chanoines réguliers de l’ordre de saint Antoine. Les pèlerins affluent en nombre et l’Ordre est à son apogée aux XIVe et XVe siècles. Des travaux sont entrepris pour agrandir l’abbaye le long de laquelle se développe un village de notables que l’on protège de remparts. Les travaux de reconstruction engagés sur l’abbaye au XVIIème siècle, à l’issue des Guerres de Religion, permettent aujourd’hui au visiteur de découvrir l’une des plus remarquables réalisations gothiques de la région

Mardi 6 décembre 2022

 

Boucle entre Châteaubourg et Signac  (28 participants)

 

 

Belle randonnée sur les hauteurs de Châteaubourg, de très beaux points de vue sur la Vallée du Rhône et les coteaux de Saint-Joseph.La fin de la rando se fait malheureusement sur du goudron  .

Du parking reprendre la direction du village, traverser le pont sur le ruisseau de Durtail
près 250m environ prendre un petit pont sur la droite qui retraverse le Ruisseau de Durtail. La piste s'élève alors rapidement entre les vignes. La montée est assez raide, bien garder le chemin principal, ne pas retraverser de ruisseau,prenez votre temps. Il y a deux ou trois points de vue très intéressants en montant, profitez en. En haut de la montée passer contre une haie de cyprès et gagner une petite route goudronnée c'est le hameau de Cholet.

Nous nous dirigeons ensuite vers différents hameaux, le hameau de Gourgonie, après 100m prendre le chemin à gauche, passer sous le hameau Les Rases. Le chemin devient sentier, attention bien refermer les clôtures, suivant la saison, il peut y avoir des bêtes.Traverser le hameau de Combaud et continuer tout droit jusqu'au Ruisseau de Durtail.
Le sentier s'élève rapidement jusqu'au hameau de Signac. Suivre la route goudronnée jusqu'à Severin.

Puis un chemin qui mène au hameau de Marsanne (balisage Blanc et Jaune). Au hameau de Marsanne prendre la piste sur la droite sur environ 250 à 300m.) Puis tourner dans le chemin en sifflet sur votre gauche jusqu'à une route carrefour Rochette-Desagnes (Altitude 409).

Nous terminons par la visite du Village de Chateaubourg où nos avons admiré le château bâti sur son éperon rocheux.

Jean Jacques

 

 

Le château de Châteaubourg est situé sur la commune éponyme de Châteaubourg, dans le département de l'Ardèche, à 10 km au nord de Valence (dans la Drôme).

Il a été édifié au XIe siècle sur un sommet rocheux dominant la rive droite du Rhône : le site est stratégique car à cet endroit l'Isère vient se jeter dans le fleuve. Son propriétaire possédait également les châteaux de La Roche de Glun et de Glun, qui lui font face, au nord. Rogier et les siens firent fortune en percevant des droits de passage sur les pèlerins et mariniers. Voire en les rançonnant.

Le roi Louis IX partant en croisade aurait pour cette raison assiégé le château de La Roche, dominé les troupes de Rogier avant de passer la nuit à Châteaubourg…

Au fil des siècles, l'enceinte primitive dotée d'une donjon fut remaniée pendant et après les guerres de Religion (ajout de bâtiments aux XVe et XVIe siècles) puis une tour fut ajoutée au XVIIIe.

Ces remaniements furent plus conséquents encore au début du XXe siècle quand une restauration conféra à l'édifice un style néogothique alors en vogue qui masqua les éléments les plus anciens…

Protégé au titre des monuments historiques, le château est toujours privé. Sa noble silhouette peut cependant jalonner une promenade dans le village qui s‘est développé à ses pieds, la commune étant devenue réputée notamment pour ses vignobles.

Mardi 29 Novembre

 

 Coux

 

Pour remplacer ce qui était prévu au programme, après consultations de plusieurs météos, changement de cap, on part à Coux en Ardèche, dans la vallée de l’Ouvèze. Et là, miracle, il ne pleut pas !

Cette jolie rando un peu improvisée a séduit 16 irréductibles Malissardois. Nous avons fait 10,5 km et 449m de dénivelé. Partis de Coux, nous longeons d’abord l’Ouvèze avant de remonter sur le plateau des Grads, par des chemins certes un peu boueux, mais avec de belles vues, en traversant des bois encore aux couleurs d’automne, sans grandes difficultés. Le pique-nique est décidé sur les crêtes avec vue sur la vallée de Chomérac, sur des pierres plates et sèches, et agrémenté de multiples douceurs ! Puis ce sera la descente et à  l’arrivée, traversée du petit village de Coux qui mérite bien une visite. Au final et en conclusion, on a bien fait de venir !

Christiane

COUX :

Situé sur un éperon rocheux, dominant la rivière Ouvèze qui le contourne harmonieusement, niché au cœur de collines boisées, avec son clocher d'allure romane, Coux offre aux regards le profil d'un village toscan. Il est  semi-fortifié et classé "village de caractère" : maisons anciennes, ruelles tortueuses, voûtes. Il constituait un site militaire stratégique permettant d'y contrôler le passage. C'était le verrou de défense de Privas lors des guerres de religion du XIV et XVIIe siècles. Les huguenots, utilisaient alors comme refuge les grottes de la Jaubernie, habitations troglodytiques peuplées depuis la Préhistoire.

Mardi 22 novembre 2022

 

Le Poët Célard

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Bien encadrés par 2 meneurs, Jean Jacques et Christiane, et bien serrés par Jean Noël, nous sommes 33 au départ pour cette rando au Poët Célard , joli village perché avant Bourdeaux. Nous allons faire 13,5 km pour 320m de dénivelé.

Cette boucle qui part du village nous emmène par des petites routes et quelques chemins au col de Pascalin, au bois de Vache, au camping du Couspeau avant de revenir au village que nous visitons en montant jusqu’au château .Nous avons bénéficié toute la journée de belles couleurs d’automne et de vues sur les trois becs, le Grand Delmas et la montagne de Couspeau saupoudrés des premières neiges, un bien beau spectacle ! Encore une belle journée !

Christiane

Quelques explications :

Depuis le Roubion, la route monte raide jusqu’au village du Poët-Célard, petit village drômois par excellence. Après, il faut vite laisser sa voiture pour se promener à pied dans les rues médiévales qui s'élèvent vers le château admirablement restauré.

Du XIIIe siècle à nos jours, ce lieu est chargé d'histoires souvent liées aux guerres de religion et l'ombre du grand Calvin, qui y aurait séjourné, n'est pas la seule à veiller sur la forteresse. De là-haut, et devant ce panorama admirable, on oublierait vite que nous sommes au XXIe siècle ! Là-haut sur l’esplanade, un imposant château – XVIe et XVIIe siècles – surplombe le village construit en demi-cercle sur le versant sud. Depuis 1985, le Poët-Célard a fait l’objet d’une réhabilitation et aujourd’hui, en remontant jusqu’au portail du château par l’ancienne voie pavée restaurée, on se laisse volontiers charmer jusqu’à perdre la notion du temps...

Mardi 15 novembre / groupe 2 /

 

Peyrins

 

Nous sommes 23 au départ pour cette rando au pays de la truffe dans la Drôme des collines, nous allons parcourir 13,3 km et 340m de dénivelé.

Il en fallait du courage ce matin pour sortir de son lit après une nuit de pluie ! Mais bon, ce matin, il ne pleut plus et il nous semble que le ciel est plus clair du côté des Monts du matin, alors en route !

Le terrain sablonneux, les petites collines, la chapelle Saint Ange, les arbres avec quelques couleurs d’automne, un ciel gris mais sans pluie, des vues assez dégagées, et cerise sur la rando à la fin les lacs de Peyrins, tout cela a contribué à nous permettre de passer une belle journée. Personne, je crois, n’a regretté d’être venu. Merci à tous.

Christiane

Mardi 25 Octobre 2022 

 

Pont En Royans

 

Une très belle journée d’abord en chiffres : 13 marcheurs, 13,5km et 450m de dénivelé. Nous partons des bords de la Bourne en admirant au passage les maisons suspendues. Nous remontons vers la rue principale puis dans le vieux village par des escaliers confortables avant de déboucher sur un chemin avec une vue magnifique qui nous emmène au quartier du « Paradis » qui porte bien son nom.

C’est vers midi que nous arrivons à Saint André en Royans après un parcours très agréable et varié qui de plus bénéficie toujours d’une vue jusqu’au village. Après la visite de ce bel endroit qui mérite le détour, un coin piquenique bien aménagé nous accueille au centre. Mais il faut repartir, ce parcours est très varié, les noyers sont nombreux et les noix par terre aussi ! Arrivés au magasin d’usine « Cabesto montagne », nous traversons la route pour aller vers le barrage où nous attend une surprise, une passerelle himalayenne que nous franchissons avec courage et même le sourire pour certains. Bravo à tous !!

C’est ensuite le retour à Pont En Royans où nous arrivons vers 15h30, tous ravis, enfin je crois, de cette journée.

Christiane

Saint-André-en-Royans est un petit village adossé aux contreforts du Vercors. Sa belle silhouette, aux maisons groupées autour du château, a toujours été appréciée par les visiteurs et les peintres de passage.

Ce bourg a un passé historique riche mêlé de tout temps à l'histoire du Dauphiné. Son château du XIIème siècle, et dernièrement sa place, ont été admirablement rénovés. Cette dernière invite à une balade dans l'histoire avec des porches, des arcades, des bassins. L'église a été reconstruite en 1680, après la destruction du village du pied de la "Roche" pendant les Guerres de Religion.

Mardi 11/10/22 

 

Peyrus

 

Pour faire cette jolie boucle qui part de la piscine de Peyrus, nous étions 32, nous avons fait 11,6km et 450 m de dénivelé. La météo est superbe, les couleurs d’automne commencent, le paysage est varié avec des vues sur les rochers de Treillaras et sur Crussol, tout cela rend cette rando très agréable.

Nous trouvons un coin de piquenique un peu avant les Condamines, la bonne humeur est présente, nous avons même une animatrices qui nous fait chercher quelques énigmes pour faire travailler nos neurones ! Sans compter les gâteaux faits maison, tous délicieux, merci les pâtissières et pâtissiers !

Après la pause, c’est le retour en passant par le col de Toutes Aures, puis à côté de la vierge de Peyrus et nous sommes déjà au village. Merci à tous pour cette belle journée partagée.

Christiane

 

Vierge du vœu de Peyrus, érigée à mi-pente au-dessus du village.

L'origine de la statuaire des Vierges du vœu, visible dans plusieurs communes de la Drôme, est double. Le 9 juillet 1944, à Die, l'abbé Jean Bossan pousse ses paroissiens à implorer la protection de la Vierge et à faire le vœu d'ériger une statue en son honneur si la ville est protégée. L'évêque de Valence-sur-Rhône, Monseigneur Camille Pic, lance ensuite le mouvement départemental par le biais de la Semaine religieuse du diocèse de Valence-sur-Rhône, Die et Saint-Paul-Trois-Châteaux du 26 juillet 1944. La date du vœu est fixée le 15 août 1944, fête de l'Assomption.
La réalisation des statues est confiée le plus souvent à des sculpteurs locaux ou régionaux, tels Gaston Dintrat, les époux Hartmann, réfugiés à Allex, le père Duilio Donzelli et son fils Dante de Valence-sur-Rhône, les ateliers Bachini et Vermare de Lyon. Les statues sont d'inspiration très diverses : Vierges à l'enfant couronnées, Vierges non couronnées dotées ou non d'une auréole, Vierges de Lourdes, Vierges en pleurs, Vierges à l'étoile, Vierges Notre-Dame des Foyers. À Peyrus, le sculpteur représente une Vierge soutenant des récoltes, dont la robe se soulève légèrement, évoquant le Mistral. Inaugurée en 1947, la statue est rebaptisée "Notre-Dame-de-la-
Paix".

 Mardi 27/09/22

 

Les trois becs

 

Nous étions 12 dans le G2 pour cette rando. L’un des participants m’a suggéré de faire un CR racontant le contraire de ce que nous avons vécu ! J’ai trouvé l’idée amusante alors voilà : chaleur caniculaire, très peu de dénivelé et participants mécontents !!

Bien sûr je plaisante. Arrivés au col de la Chaudière, le soleil jouait à cache-cache avec le brouillard mais nous étions tous motivés. 2 groupes se forment, le G2 montera plus doucement, alors nous voilà partis à l’assaut des 3 becs sur le chemin bien aménagé qui monte au pas de Siara. Ensuite direction Le Veyou, le premier et le plus haut des trois becs. Nous y arrivons dans le vent et le brouillard qui se déplace, laissant parfois apparaitre une vue à couper le souffle !

Nous redescendons très vite, le soleil arrive ce qui nous réjouit. Notre groupe part ensuite par un beau sentier sous le Signal, nous croisons un troupeau de moutons (en montant on les avait déjà admirés) accompagnés d’un Patou qui nous suit gentiment. Au passage de Picourère, nous admirons encore la vue impressionnante avant de continuer sous Rochecourbe. Vers 13h arrivée au trou de la laveuse avec vue en bas sur Saillans, une vraie carte postale. Nous retrouvons là le G1 pour le piquenique, nous les avons suivis des yeux tout le matin dans leur progression, eux qui faisaient les TROIS becs !

 

Après le repas, retour ensemble par le GR9 jusqu’au virage du pré de l’âne puis remontée au pas de Siara. Petite pause pour admirer à nouveau la vue avant de redescendre au col de la Chaudière.

Cette rando mythique est très belle, certains se sont souvenus de leur jeunesse, pour d’autres c’était une découverte et nous nous promettons de la refaire avec les fleurs du printemps !!

 

Quelle superbe journée, on en a oublié le dénivelé, le brouillard et le vent, dans le G2 on a fait 11km et 812m de dénivelé. Bravo à tous !

Christiane

Mardi 20 septembre

 Les tunnels de Thorrenc par Talencieux

 

Une météo « al dente », un joyeux groupe de 28 randonneurs, nous voilà partis de Talencieux pour une jolie rando de 12,6km et 320m de dénivelé menée par Jean-Noël.

Sans aucune difficulté nous passons à Chardenard puis à Ozas avant d’arriver au pittoresque village de Thorrenc surmonté d’un château féodal. Après le pont sur le Thorenson nous remontons par  un petit chemin pour arriver au-dessus du village puis par un petit chemin à gauche redescendre sur l’ancienne voie ferrée (Ligne de Firminy à Saint-Rambert-d'Albon)

Après avoir franchi 2 tunnels avec nos lampes bien utiles pour voir où on pose ses pieds (quelle aventure !!) nous piqueniquons bien installés devant une cabane de chasseurs dotée de tout le confort. C’est ensuite le retour par le GRP du bassin d’Annonay. Nous longeons le Lac de Vert presque à sec (vivement la pluie mais pas le mardi !)

Nous traversons le hameau de Balais avec ses belles maisons en pierre avant de retrouver nos voitures sur le parking de l’église de Talencieux. Et voilà encore une bien belle journée.

Christiane

 

Le village de Thorrenc : malgré sa taille modeste, Thorrenc a eu le statut de commune en 1790. Sa population comptait alors 200 habitants. Mais autrefois comme maintenant, le « chef-lieu » n'a pas pu abriter une population nombreuse, d'autant que les terres les plus facilement cultivables sont situées sur le plateau alentour. En 1911, sur les 152 habitants de la commune, 46 étaient recensés autour du château. Ce mini village, à cause de sa position centrale, a quand même toujours accueilli la mairie. Une école y a existé un certain temps. Sur le plateau, les habitants des hameaux ont pris l'habitude de fonctionner plus fréquemment avec les territoires voisins de Saint-Cyr ou de Talencieux. Depuis les années 1980, des hameaux se sont garnis de villas qui abritent la presque totalité des 240 habitants d'aujourd'hui. Autour du château, cinq maisons seulement sont restées habitées. Mais leurs quatorze occupants semblent attachés à soigner leurs belles pierres. L'auberge et ses chambres d'hôtes amènent des visiteurs. Et des promeneurs fréquentent assez volontiers le site.

Le château de Thorrenc : du donjon carré, le veilleur apercevait le Rhône. Il a été construit vers 1360, par le Cardinal de Colombier. La tour Sud-Est, aux meurtrières horizontales, est du 15ème siècle. Des bâtiments plus modestes de style Renaissance ont été adossés. Les vestiges ont été inscrits au titre des monuments historiques le 28 décembre 1950. Après une autre vente en 1964, il est restauré et de nouveau occupé. Il a changé plusieurs fois de propriétaires depuis et ne se visite pas.

Mardi 13 septembre 2022

 

Scialet Royer par Serre Plumé       (Plan PDF)

 

Nous étions 15 au départ du col de Carri sur le parking de la station. (12 km 510m dénivelé)

Nous prenons  le chemin forestier à gauche qui monte dans la forêt en direction de Serre Plumé et qui nous mène au point l’Estouble puis la direction col de la Mûre par le chemin forestier qui monte sur la droite, chemin bordé de framboisiers sauvages. On arrive à Pré-Bellet, garder la direction col de la Mûre, après quelques pas sur la gauche le petit pré est là. On débouche sur une vaste prairie, suivant la période de l'année on peut rencontrer des chiens Patou protégeant les troupeaux de moutons des loups. On dépasse sur la droite le refuge de Crobache.

Un sentier très discret rejoint après une vingtaine de mètres une piste plus large, la continuer. Cette piste est balisée par des panneaux figurant un randonneur sur fond bleu, plus loin un panneau jaune indique la direction de Carri, continuer dans cette direction. Dans une petite prairie, on aperçoit le Scialet Royer marqué par un bouquet d'arbres.

Au col de la Mûre, nous prenons le chemin herbeux à gauche en direction de Serre Plumé. On arrive à un deuxième panneau col de la Mûre à cet endroit prendre en direction de Serre Plumé le sentier à gauche qui monte doucement puis plus fortement ensuite. Au cours de la montée une vue sur toute la vallée de Vassieux en Vercors s'offrent à nous.

Au sommet de Serre Plumé, on est face au Grand Veymont. Redescendre en direction du col de Carri, dans la descente suivre le balisage jaune vert et les plaquettes rouges indiquant retour Carri. Au pied de la descente on débouche sur un chemin forestier prendre à droite, après quelques mètres sur la gauche on peut voir une énorme fourmilière, de là on rejoint l’Estouble.

De l'Estouble, on rejoint le col de Carri par le même chemin forestier qu'à l'aller.

Jean Jacques

Mardi 6 septembre 2022

 

Crêtes de la Gagère  Plan PDF

 

Au dire des 16 participants ce fut une belle journée de reprise.

Nous partons du parking de Chaud Clapier pour, à travers les près, arriver au petit village de Font d’Urle. Le sentier du Kartz nous emmène à la porte d’Urle, magnifique fenêtre sur la vallée de Quint . Des marmottes nous sifflent mais sans se montrer !

 

Nous voilà sur les crêtes que nous suivons en admirant ce paysage assez grandiose avant de prendre la direction du Pot de la Croix.

Un peu avant d’y arriver nous piqueniquons devant un paysage qui nous évoque un peu la Mongolie !

Nous quittons ensuite le GR3 pour redescendre dans les bois en suivant un sentier balisé pour les raquettes. Arrivés près du col de Vassieux, virage à gauche pour remonter vers Chaud Clapier, toujours dans les bois.

Quel bonheur après cet été assez pénible de retrouver les copains et de respirer l’air de la montagne.

Nous avons parcouru 11km et 430m de dénivelé et cela mérite une bonne bière au bistrot « Le Cairn » avant de rentrer.

Christiane

Mardi 26 Novembre 2021

Les hameaux de L'Escoulin et d'Eygluy

9 personnes, 11km et 518m, piquenique dans une petite buvette très originale.

Une randonnée en boucle pour découvrir les hameaux de L'Escoulin et d'Eygluy, autrefois communes séparées dans deux vallées parallèles. En 1971, elles fusionneront pour donner Eygluy-Escoulin !
Sur l'itinéraire, belles échappées sur les montagnes et les sommets du sud-Vercors et découverte du petit patrimoine local de cette région du Diois.
Aucune difficulté, l'itinéraire emprunte soit des chemins carrossables, soit des petites routes tranquilles.

19 octobre 2021

 

Jaillans

 

Nous sommes 24 au départ (et à l’arrivée !!) pour une rando autour de Jaillans (et non Saillans !)

Il fait un temps superbe pour cette balade qui commence dans le village en passant devant le restaurant « la bonne ambiance » anciennement « la Guinguette » pour ceux qui aiment danser, tout un programme !

Par des petites routes peu fréquentées et des petits chemins nous passons aux Cléments en admirant au passage de belles maisons.

Le chemin nous permet ensuite de monter dans les bois de châtaigniers jusqu’aux côteaux de Baret puis au col Alexandre où nous piqueniquons.

Descente dans le ravin des demoiselles, puis retour sur Jaillans où nous faisons une photo de groupe sur les escaliers de la belle église romane du 12ème siècle.

Nous avons fait 13,6 km et 400m de dénivelé.

Cette rando très bucolique nous a permis d’admirer les monts du matin et la plaine de l’Isère.

Christiane

Mardi 28/09/2021 / Groupe 2 /

 

 

Boffres/ Vincent d’Indy et les châteaux

 

Nous sommes 19 au départ en direction de l’Ardèche. La météo est bonne, l’air un peu friquet le matin quand nous démarrons du parking de la salle communale du joli village de Boffres.

Voici le premier château, celui de Boffres en haut du village dont il ne reste qu’une tour et quelques ruines mais un beau point de vue nous permet d’admirer le paysage et la montagne du Vercors.

 

Puis avec des chemins dans les châtaigniers et des petites routes nous passons à Chapelier, Floriel, Tardivon. Nous évitons le château de Cachard, son grand domaine entouré de grillages ne nous permet plus de nous approcher. Et puis, d’autres châteaux nous attendent !

 

Donc direction Noyaret et un beau chemin qui est une ancienne voie romaine (dixit Etienne le local du coin !)

Encore des bois de châtaigniers et de hêtres (celui qui est à poils) puis un pré au soleil nous invite au pique-nique.

Retour vers Boffres car deux visites nous attendent : celle du Manoir Chabret et celle du château des Faugs où nous ferons la photo de groupe avant de revenir à Boffres vers 15h30.

 

Nous avons fait 14,5 km et 360m de dénivelé.

 

 

 

Petite page historique :

Nous voici ici aux abords du Manoir de Chabret sur la commune de Boffres. D'après ce que je sais, il a été édifié par Isaïe d’Indy en 1589. Il appartient depuis à la même famille de générations en générations. Il n'est pas visitable mais on peut largement admirer de la route ce "petit château", son jardin, et se promener à travers les bois de Hêtres (fayards) ainsi que dans le bois de Boulogne. Lors de son  enfance, Vincent d'Indy est emmené chaque été, pendant les grandes vacances, dans la demeure familiale de Chabret à Boffres (Ardèche), à 25 km de Valence. Il apprécie tellement cet endroit qu'il y fait construire le château des Faugs quelques années plus tard tout près de là. Vincent d’Indy élabore lui-même les plans du château des Faugs, grande demeure familiale pour les vacances et le repos, son lieu de villégiature privilégié de 1890 — date d’achèvement de sa construction — à 1917, avant qu’il ne préfère la Méditerranée avec Saint-Raphaël.

Dès 1856, il apprend le piano avec de très bons professeurs, dont Antoine Marmontel. Il est élève de César Franck au Conservatoire de Paris, il obtient dans cette classe un second accessit en 1874 puis un premier accessit l'année suivante.

À une époque où la musique italienne reste influente en France, il se tourne vers l'Allemagne. De grands musiciens allemands lui deviennent familiers : Gluck , Beethoven, WeberMendelssohn. Vers l'âge de 18 ans, il découvre aussi l'art de Wagner. En cette seconde moitié du XIXe siècle, d'Indy participe au grand renouveau et au brillant développement de la musique française, auparavant figée, d'abord dans l'héritage du XVIIIe siècle, chantant la gloire de Napoléon Ier puis développant un « mauvais goût » à la remorque de l'Italie, préoccupée avant tout, à l'époque, par un art vocal théâtral axé sur la seule ligne mélodique et la virtuosité. Héritier d'un monde aristocratique, d'Indy n'appréciait pas les productions de cet univers bourgeois. Il se marie avec Isabelle de Pampelonne, sa cousine germaine, en 1875.

 Le château des Faugs a été inscrit monument historique le 8 mars 1991.